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étant citadin,
je n'ai pas la possibilité de savoir si la technique exposée est réalisable,
j'aimerai avoir votre avis:
http://www.youtube.com/watch?v=1eMNLGnJ … re=related
http://www.youtube.com/watch?v=3hQ1AymcWws
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citadin a écrit:
étant citadin,
je n'ai pas la possibilité de savoir si la technique exposée est réalisable,
j'aimerai avoir votre avis:
http://www.youtube.com/watch?v=1eMNLGnJ … re=related
http://www.youtube.com/watch?v=3hQ1AymcWws
Trés bien pour le jardinage point.
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Arf
mais que pensez vous de cette mise en application belge dans le cadre d'une école d'agriculture?
http://andre.emmanuel.free.fr/brf/artic … ortBRF.pdf
http://www.wervel.be/downloads/brochurebrf.pdf
Dernière modification par citadin (28/09/2012 14:56:20)
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Je n'ai pas tout regardé mais bon rien de nouveau à ce qu'un apport de MO soit bénéfique au sol.
Le plus important c'est le coût rendu racine, je ne sais pas si c'est évoqué dans le sujet ?
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Fly49 a écrit:
Je n'ai pas tout regardé mais bon rien de nouveau à ce qu'un apport de MO soit bénéfique au sol.
Le plus important c'est le coût rendu racine, je ne sais pas si c'est évoqué dans le sujet ?
C'est quoi le coût rendu racine?
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ça comprend:
le prix d’achat de la matière première
son transport (très importante variable en fonction de la distance et de la densité)
l’épandage ( facilité de répartition et donc type de matériel a employer )
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pour une utilisation agricole à mon avis c'est trop fibreux, ça va mettre trop longtemps à être dégradé.
Si on peu en avoir, un fumier, un compost de champignon ou de raisin sera plus rapidement assimilable, sans doute moins cher car c'est une seconde vie du produit.
le broyeur pour mettre le bois en charpie nécessite beaucoup de temps, de puissance et donc d'énergie.
Bref ça me semble juste bien pour pailler les massifs floraux des particuliers ou collectivités c'est plus indiqué comme usage et pas de notion de rentabilité chez eux .
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- le cout est négligeable, si la filière est organisée. En effet il faut un épandage tous les 4 à 5 ans, sur une épaisseur de 3 à 5 cm. C'est un matériau actuellement non valorisé, qui est produit gratuitement par les élagueurs. En réalité, ils doivent payer les déchetteries pour s'en débarrasser. De plus les haies bocagères ou des parcelles boisées peuvent fournir les branches nécessaires.
-Le caractère fibreux est nécessaire, le bois est un bon stockeur d'humidité et un des gros avantages de cette technique c'est l'épargne en arrosage.
- Ici on n'évoque justement pas une dégradation, avec au final un lessivage des matières organiques mais une aggradation, c'est à dire un stockage en surface des matières organiques, ce qui permet notamment le développement de microorganismes qui aèrent te fertilisent le sol.
- Les broyeurs coutent cher et nécessitent de la main d’œuvre, mais comme ils ne doivent pas servir souvent, ils peuvent être mutualisés en coopérative.
Voila les arguments qui sont souvent avancés et que je vous restitue humblement...
Mais justement, si je suis venu sur ce forum, c'est pour avoir votre point de vue de terrain, non pas pour faire du militantisme.
Je vous remercie pour les réponses que vous pourrez me fournir.
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Pas plus de réaction ni de marque d’intérêt?
Je fais un petit up pour solliciter encore quelques réponses, j'espère que les modos ne m'en voudront pas
Dernière modification par citadin (02/10/2012 09:44:24)
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D'après tes chiffres il faut apporter entre 300 et 500 m3 à l'ha tous les 4 à 5 ans soit , pour une ferme de 100 ha , 6 à 10000 m3 par an------------ autrement dit il faut :
300 camions de 25 T environ tous les ans
Cela a un cout -------une organisation
Si tu pouvais nous chiffrer ce serait mieux
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pour 100 ha d'exploitation, il faut épandre 14 000 T de BRF tous les 4 ans soit 280 camions de 25T tous les 4 ans en effet.
Cela fait 70 camions par an si on effectue une rotation.
en contre partie, à part la première année ou on a le choix entre jachère/légumineuse ou lisier,
il n'y a pas d'apport de nitrate sous forme d'engrais et 50% d'apport d'eau en moins...
Il y a aussi moins de travail du sol.
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Dans une agriculture bocagère, combien y a t'il de km de haies sur une surface de 100 ha?
Le linéaire total des haies bocagères de Basse-Normandie est estimé à 123 400 km ± 9 500 km
Le problème de la ressource est effectivement un problème qui nécessite de prendre contact avec des élagueurs et les services communaux qui eux ont du brf sur les bras à écouler.
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Je ne fantasme pas, justement, je voudrais savoir, c'est pour cela que j'apprécie vos réponses.
Néanmoins, face au "fantasme", il ne faut pas non plus dire que rien n'est possible.
Le BRF, c'est pas du bois de chauffage, c'est le rebus des brindilles (de diamètre inférieur à 7cm)
qui restent et qui sont broyées puis envoyées en déchetterie.
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citadin a écrit:
pour 100 ha d'exploitation, il faut épandre 14 000 T de BRF tous les 4 ans
ERREUR : pour 4 cm d'épaisseur c'est 400 m3 soit 280 T / ha ( le bois vert faisant 700 kg/ m3 )= 28000 t tous les 4 ans
soit 280 camions de 25T tous les 4 ans en effet.
soit 1120 camions de 25 T
Cela fait 70 camions par an si on effectue une rotation.
Cela fait 280 camions si on effectue une rotation
en contre partie, à part la première année ou on a le choix entre jachère/légumineuse ou lisier,
il n'y a pas d'apport de nitrate sous forme d'engrais et 50% d'apport d'eau en moins...
Il y a aussi moins de travail du sol.
Si tu voulais bien chiffrer le cout ?
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citadin a écrit:
Je ne fantasme pas, justement, je voudrais savoir, c'est pour cela que j'apprécie vos réponses.
Néanmoins, face au "fantasme", il ne faut pas non plus dire que rien n'est possible.
Le BRF, c'est pas du bois de chauffage, c'est le rebus des brindilles (de diamètre inférieur à 7cm)
qui restent et qui sont broyées puis envoyées en déchetterie.
Bonjour citadin ton idée n'a rien de ridicule ,mais je réitére ma premiére réponse : c'est bien pour le jardinage , point
Pour info ,ici les déchets verts en déchetteries sont broyés au chargement , avant d'étre mis au compostage donc recyclés rationnelement :
Juste une petite question : quelle est ta proffession ?
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Effectivement, Doudou 50, le rapport canadien sur l'impact du BRF:
met l'accent sur la qualité de cet amendement,
mais aussi sur sa rareté et son prix relatif à la main d'oeuvre
La conclusion en est que seule les production à forte valeur ajoutée telles que les
productions maraichères peuvent en tirer profit.
En fait il ressort qu'une filière forestière (au Canada on peut imaginer que ce soit possible)
pourrait être créée pour le BRF, et que la production pourrait être organisée, on aurait alors
une idée de la faisabilité à plus grande échelle, ce qui semble manquer cruellement.
Cela donne donc aussi raison à Midu08: "c'est bien pour le jardinage"
Je rajouterai "c'est encore mieux pour le jardinage sur terre pauvre" d'après certaines expériences menées.
à Nivelle: je peux essayer de chiffrer le coût mais je ne suis pas un spécialiste
à Midu08: je suis médecin
Dernière modification par citadin (02/10/2012 14:10:15)
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Le bois pas cher ça sera bientôt fini.
L’énergie augmente et le bois et tout ses dérivés va suivre, actuellement beaucoup de gens achètent à des bûcherons amateurs qui tronçonnent le WE pour arrondir leur fin de mois (au black). ça va prendre fin un jour.
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à Nivelle:
sur cette plaquette: brochure wallone nos amis belges chiffrent le coût à 50€/ha/5ans, mais ils ne donnent aucun détail.
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citadin a écrit:
- le cout est négligeable, si la filière est organisée. En effet il faut un épandage tous les 4 à 5 ans, sur une épaisseur de 3 à 5 cm. C'est un matériau actuellement non valorisé, qui est produit gratuitement par les élagueurs. En réalité, ils doivent payer les déchetteries pour s'en débarrasser. De plus les haies bocagères ou des parcelles boisées peuvent fournir les branches nécessaires.
-Le caractère fibreux est nécessaire, le bois est un bon stockeur d'humidité et un des gros avantages de cette technique c'est l'épargne en arrosage.
- Ici on n'évoque justement pas une dégradation, avec au final un lessivage des matières organiques mais une aggradation, c'est à dire un stockage en surface des matières organiques, ce qui permet notamment le développement de microorganismes qui aèrent te fertilisent le sol.
- Les broyeurs coutent cher et nécessitent de la main d’œuvre, mais comme ils ne doivent pas servir souvent, ils peuvent être mutualisés en coopérative.
Voila les arguments qui sont souvent avancés et que je vous restitue humblement...
Mais justement, si je suis venu sur ce forum, c'est pour avoir votre point de vue de terrain, non pas pour faire du militantisme.
Je vous remercie pour les réponses que vous pourrez me fournir.
Où as-tu lu que la MO se lessivait? Le terme n'est pas très correct... Car la MO ne se lessive pas au sens des élements fertilisants tels que le Potassium par exemple.
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citadin a écrit:
à Nivelle:
sur cette plaquette: brochure wallone nos amis belges chiffrent le coût à 50€/ha/5ans, mais ils ne donnent aucun détail.
oui j'aurai bien aimé avoir leur calcul.... y a un problème 50 euros c'est même pas le prix de l'épandage
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Comment peut-on pour 250 € se faire livrer 280 T de produit ( soit 11 camions de 25 T ) alimenter un épandeur et épandre 18 épandeurs de 15 T attelé à un 200 cv : rien que le prix du carburant utilisé le chiffre est atteint-------le cout de la main d'oeuvre doit aussi atteindre ce chiffre --------quant au cout du matériel !!!!!!!!!
-Il ne faut pas que la source soit loin pour faire 11 tours en une journée de camionneur facturée xxx €
-------------------------
J'ose même pas continuer
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Reponse a Citadin qui est en manque de réaction.
Comme dit plus haut ce produit est interessant pour les parterres et autre de ce genre pour moi inadapter pour une utilisation agricole en tant que tel apres ça n'empèche pas quelques convaicu de l'essayer .
Ca me fait pensé a ceux qui on voulu faire manger des cadavres a nos bovins sous forme de farine pour avoir des proteines pas chère et surtout débaraser les stocks de farines annimals!
Les dechets de bois c'est avant tout une energie qui peu servir de fertilisant mais seulement après avoir passer dans une chaudiere et là y aura beaucoup moins de frais de transport et avant la chaudière peu ètre la métanisation mais là ça dépasse mes connaisances.
(trouvé sur le net la flemme d'ecrire,oui sur le net on trouve tout et sont contraire.)
Faim d'azote
La "faim d'azote" est un terme agronomique pour imager le besoin en azote nécessaire à la décomposition de la matière organique. En fait, pour caricaturer, les molécules carbonées contenues dans la matière organique ne sont pas très "digestes" telles quelles pour la microflore du sol. Pour pouvoir dégrader les molécules carbonées du BRF en humus, la microflore du sol utilise également de l'azote. La microflore prend alors l'azote le plus facilement disponible (celui contenu dans la solution du sol) ce qui rend cet azote indisponible pour les plantes cultivées (au départ ce terme de "faim induite en azote" est apparu dans la problématique d'incorporation de la paille de blé dans le champ).
La "faim induite en azote" peut être compensée par un apport complémentaire en engrais (organique ou non). La mise en place d'une culture de légumineuses (trèfle, luzerne, lupin, pois...) une saison avant l'incorporation du BRF suffit à inhiber cette "faim d'azote".Mais il faut également savoir que cette "faim" n'est que provisoire (1 à 3 ans)... Une fois que la microfaune sera en place, l'azote contenu dans le BRF sera progressivement libéré dans la solution du sol.
Sinon un autre sujet( car c'est rare que l'on trouve un medecin sur ce forum je pense).
Quel est votre avis de medecin sur les Statines produit indispensable a la medecine , qui rapportent chaque année des milliards à l’industrie pharmaceutique et beaucoup trop d'effet secondaire aux patients.
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à Nivelle, je suis d'accord que le problème du coût semble rédhibitoire et cantonne cette technique à des petites surfaces.
Je vous remercie en tout cas pour cet échange.
Cela montre qu'il vaut mieux discuter avec des gens qui sont dans la pratique qu'avec des gens qui énoncent des théories sans les vérifier sur le terrain.
à Pickland, la faim d'azote s'explique très bien car la lignine et les polyphénols contenus dans le bois attirent les champignons qui servent eux mêmes de repas à toute une faune microscopique. Toute cette vie se crée et fabrique des protéines dont les éléments les plus simples sont les acides aminés qui contiennent beaucoup d'azote. L'azote "brut" ou "minéral" du sol est donc pompé pour faire de la vie. Cette vie est un réservoir de carbone, d'azote et d'eau, ainsi que d'autres oligo éléments. C'est ce qui permet l'équilibre du sol. Les apports d'eau, d'angrais sont moins nécessaires, de même, les maladies sont moins présentes car il existe des microorganismes qui entrent en concurrence avec les agents pathogènes du sol. Les utilisateurs de BRF peuvent apporter de l'azote pour éviter cette faim, voire planter des légumineuses la première année, car les légumineuses utilisent et stockent l'azote de l'air au lieu de le prélever dans le sol.
La mise en chaudière ou la méthanisation risque de dégrader la lignine et surtout les polyphénols, aussi le processus recherché risque de ne pas se produire...
Concernant la vache folle, je ne voit pas l'analogie, car ici il s'agit plutôt de reproduire un processus naturel qui est le biotope des sous bois et non un truc d'apprenti sorcier...
pour le sujet des statines, j'ai ouvert un autre topic
Dernière modification par citadin (03/10/2012 11:22:45)
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Je suis un agriculteur retraité (céréalier de Côte d'Or )
Comme tous mes collègues la technique BRF n'est pas critiquable : ce n'est que sa mise en place et son cout qui au vu des conditions actuelles ne permet pas de l'adapter aux grandes cultures
Ce qui pourrait faire évoluer : la disparition des engrais qui conduirait à une augmentation significative des prix producteur= au minimum un doublement
Actuellement il y a d'autres solutions :
- fientes de volailles ------lisier : mais c'est limité aux zones de production comme la Bretagne . Le transport a un cout limitant : cela peut évoluer
Quand un céréalier enterre la totalité des pailles broyées "la faim d'azote " est visible pendant 3 à 5 ans mais ensuite l'augmentation du taux de matières organiques favorise la résistance à la sècheresse en prolongeant de quelques jours la végétation en fin de cycle = poids des 1000 grains plus élevé soit rendement meilleur
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la "vache folle "c'est différent :
La technique employée par les Anglais était moins couteuse mais ne controlait pas suffisament-----d'ou les dégats connus : les Services vétérinaires n'ont pas assumés la RESPONSABILITE et ont laissé utiliser un produit qui c'est avéré dangereux
Dernière modification par nivelle (03/10/2012 13:21:40)
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