Agriavis recueille l'avis des agriculteurs sur les matériels, semences et plants, engrais, produits phytosanitaires, services et produits pour les animaux qu'ils utilisent sur leur exploitation
Vous n'êtes pas identifié.
Discussion | Réponses | Dernier message | |
---|---|---|---|
0 | 209 | Hier 12:18:47 par Djibril | |
Комментарии Instagram par cotetowemixx
|
0 | 253 | 23/11/2024 15:03:34 par cotetowemixx |
comment mélanger la ration par kevin
|
23 | 17466 | 23/11/2024 14:30:50 par dirahot46911 |
0 | 354 | 23/11/2024 07:01:38 par jacksam23 | |
crypto or shares trading par govinel698
|
1 | 1386 | 22/11/2024 16:28:48 par November_Rain |
quel optimisme ! l'agriculture s'est toujours adaptée !! il y a 20 ans, ou plus, nos parents n'auraient pas imaginés l'agriculture telle quelle est aujourd'hui ! ceux qui sauront s'adapter seront encore la dans 20 ans !! il faut des jeunes.. avec de l'ambition, de l'espoir, de la motivation et la passion du métier !
Hors ligne
si l''agriculture continue ainsi elle va finir par crever le seul point positif est que toutes les sangsues accrochées a nos cou;lles finirons par crever aussi, l'un dans l'autre ça vaudrait peut être le coup!!!
Hors ligne
mathieu47 a écrit:
quel optimisme ! l'agriculture s'est toujours adaptée !! il y a 20 ans, ou plus, nos parents n'auraient pas imaginés l'agriculture telle quelle est aujourd'hui ! ceux qui sauront s'adapter seront encore la dans 20 ans !! il faut des jeunes.. avec de l'ambition, de l'espoir, de la motivation et la passion du métier !
je partage ton point de vue ... ça fait 40 ans que j'entends qu'il est impossible de s'instaler ... et heureusement il y a des jeunes qui foncent qud meme
Hors ligne
dom61 a écrit:
mathieu47 a écrit:
quel optimisme ! l'agriculture s'est toujours adaptée !! il y a 20 ans, ou plus, nos parents n'auraient pas imaginés l'agriculture telle quelle est aujourd'hui ! ceux qui sauront s'adapter seront encore la dans 20 ans !! il faut des jeunes.. avec de l'ambition, de l'espoir, de la motivation et la passion du métier !
je partage ton point de vue ... ça fait 40 ans que j'entends qu'il est impossible de s'instaler ... et heureusement il y a des jeunes qui foncent qud meme
de moins en moins quand meme!
Hors ligne
Exact, et en plus, beaucoup ne sont pas issus du milieu agricole, ils n'ont pas eu de parents qui ont galéré dans ce métier. Avec tout ce que l'état est en train de nous pondre, il y a vraiment de quoi se faire du soucis mais je vois que pour certains, la sérénité est de mise... Tant mieux pour vous. Attendez, si un jour vous recevez un courrier de la DDT vous obligeant à refaire une mise aux normes pour un délai de 7 mois de stockage des éffluents pour un cout se chiffrant en plusieurs dizaines de milliers d'euros, vous allez moins rire... Vous vous crèverez le c.l pour rembourser des toupies de bétons ...
Hors ligne
.ci c'est pour passer a 7 mois de stockage peu être plus avantageux de passer en caillebotis (et il y aura moin temps de travail)
moi je réfléchi plus au compostage j'aurai un engrais très riche a épandre.
Hors ligne
mathieu47 a écrit:
quel optimisme ! l'agriculture s'est toujours adaptée !! il y a 20 ans, ou plus, nos parents n'auraient pas imaginés l'agriculture telle quelle est aujourd'hui ! ceux qui sauront s'adapter seront encore la dans 20 ans !! il faut des jeunes.. avec de l'ambition, de l'espoir, de la motivation et la passion du métier !
Reste à savoir quel visage prendra cette "adaptation" ?
Désolé Mathieu mais pour l'heure je goutte pas trop ce genre de discours au service d'une idéologie.
Comme si une pyramide pouvait tenir sur la pointe !
Oh je sais les meilleurs resterons, seule question, on fait quoi des autres ?
Rien, nada sur l'humain, c'est d'ailleurs aussi le principal grief à faire à l'étude laissée par PAGOO malgrés une approche et vision plus large par rapport à ce qui est servie et assainie habituellement. Mais là aussi, on ne déroge pas trop, les courbes des courts agricole sont étonnement nivelées après 2014.
Et comme le sous entend boub55, pas sur qu'il y est grand chose entre les 1000Ha avec "ouvrier spécialisé" au service de capitaux externes et les "jardins ouvriers" pour de la "culture vivrière".
Hors ligne
on fait quoi des autres ?? rien... c'est sur ! ce n'est pas a moi ou quiconque d'autre d'en décider ! celui qui refuse de s'adapter, de suivre la marche et d'avancer sait pertinemment qu'il est en déroute ! il y a bien d'autre moyens que de devenir patrons "d'ouvriers spécialisés" sur 1000ha ! je connais des jeunes qui foncent sur de petites structures avec de la transformation et de la vente directe, d'autres qui se diversifient !!
Les gens qui restent dans leur coin à râler contre le système qui évolue sans même bouger le petit doigt pour essayer de changer un peu les choses ne m’intéresse pas beaucoup...
Pas mal d'agriculteurs eux-mêmes font une mauvaise publicité du métier à leurs jeunes et les poussent à partir !
heureusement qu'il nous reste des jeunes actifs qui ont un minimum d'espoir, d'optimisme et de motivation ! à écouter certains on dirait que l'agriculture va mourir avec nos grands parents ...
Hors ligne
Ton discours est bien rodé Mathieu et ne manque pas d'arguments! C'est en fait un "darwinisme" agricole, où seul les mieux adaptés survivent et se reproduisent...
Après c'est juste un choix de société de protéger les plus faibles... Appliqué à l'agriculture ça a permis de limiter les dégâts avec des outils de gestion des marchés qui permettaient de gérer les volumes et de sécuriser les prix.
Depuis, on casse ces outils, et on soumet de plus en plus le paysan à l'influence directe des marchés financiers. A ce jeu là, les plus costauds vont rester, mais ce ne sont pas forcement les meilleurs ni les plus méritants...
Bon sur ce je vais fermer mes poulets, sinon je serais obligé de vous raconter l'histoire du renard libre dans un poulailler rempli de poulets libres...
Dernière modification par paysan03 (18/09/2014 20:36:24)
Hors ligne
Il y a une exploitation au dessus de chez moi de 150 ha et dont l'exploitant a 67 ans. Ca fait des années qu'il cherche à passer la main mais ne trouve personne. Plusieurs candidats sont venus voir mais sans succès. Et pourtant, il y a de superbes parcelles et un beau batiment pour traire du lait. Mais voilà, c'est en altitude et on y accède par deux routes qui sont très difficiles l'hiver, surement le frein à l'installation. Il voudrait la "passer" d'un seul tenant.
Tout ca pour dire qu'aujourd'hui, une belle structure ne trouve pas preneur facilement. Pourquoi ? Parce que les jeunes ne sont pas tous naifs, certains vont foncer tète baissée et certains feront attention à ce qu'ils vont louer.
Alors je persiste, mais dans le Massif Central (peut-être ailleurs aussi, je ne sais pas), l'avenir va etre dur et il n'y a pas que moi qui le dit, tous mes voisins aussi. Il ne faudra pas s'étonner de commencer à voir du terrain en friche, les restants ne pourront pas toujours s'agrandir.
Hors ligne
L'avenir va être dur c'est sur...mais c'est partout pareil. Les autres secteurs d'activité ne sont pas mieux lotis...
Perso je suis aussi dans le massif central en pleine zone allaitante et nous le terrain libre est dur à trouver...bien sur il y a moins d'installation que de départ...
Hors ligne
Ah mais c'est sur que c'est dur partout, je ne te dis pas le contraire. Il faut soi-disant s'adapter, OK, mais qu'on nous augmente le prix de nos produits. Quand les autres secteurs d'activités investissent ou se mettent aux normes, ils augmentent tout simplement le prix de leurs produits mais nous non. Il faut bien avouer qu'il faudrait que ca augmente dans les années à venir pour bien s'en sortir, non ?
Hors ligne
Oui tu as raison , on n'y peu pas grand chose hélas sur les cours même s'ils sont un peu mieux qu'il y a 2-3 ans... Après faut jouer sur les charges et bien raisonner chaque achat
Hors ligne
déja 10 minutes pour s identifier:cool:quelle idée de mettre des majuscules et des minuscules dans le mot de passe
paysan03 mathieu a fait de moi une tres bonne description
mathieu il faut savoir précisément a quoi il faut s adapter,je pensais comme toi il y a une vingtaine d années, j avais l espoir d etre dans le coup, de répondre a une demande, du productivisme a outrance
je m apperçoie maintenant que cela n a un sens que si tout le monde a un boulot, mais au vue de l explosion du nombre d inactifs, il me parait tres déplacé de nous demander toujours plus de productivité, meme en période de surproduction,pour nourir une population qui ne sait quoi faire de ses journées
tout ce sytheme mis en place par quelques énarques , financier,et syndicat nous remerciera par une maigre retraite a peine supérieur au rsa,sans parler du corps user par le trop dur labeur
Hors ligne
Jouer sur les charges, je suis d'accord mais je pense qu'on ne pourra pas jouer beaucoup. Faire travailler les fumiers pour économiser un peu d'engrais, semer une culture à protèines pour économiser un peu d'aliment du commerce, à part ceci, je ne vois pas bien autre chose.
Hors ligne
Oui c clair tu as raison sur les fumier...c très précieux de nos jours vu le tarifs des engrais...être le plus autonome possible en terme d'alimentation aussi est un bon point même si certains productions ne sont pas toujours adapter à nos régions...
Hors ligne
Ah, très bien dit MARGINAL. Je rajouterais juste " les inactifs qui nous surveillent si on fait pas une connerie dans la nature" !!!
Hors ligne
Deja rien que l'année prochaine avec du lait prevu a 300€ de moyenne,du blé a a peine 120€ je crois que ça va etre tendu pour tous le monde,je sais pas par chez vous mais par chez moi les cessations volontaires ou forcées se multiplient...
Hors ligne
Un marchand d'aliment m'avait parlé que le lait allait perdre 100 euros la tonne. Ca m'a surpris mais ca va s'avérer vrai. Il ne sera à 400 euros que pour très très peu de temps... Et pendant ce temps, chez nos voisins allemands, on "doit" leur le payer 390 jusqu'au printemps prochain !
Hors ligne
paysan03 a écrit:
Ton discours est bien rodé Mathieu et ne manque pas d'arguments! C'est en fait un "darwinisme" agricole, où seul les mieux adaptés survivent et se reproduisent...
Bien senti paysan03, à ceci prés que la sélection ici n'est pas vraiment naturelle, on a plutôt à faire à un schéma de sélection.
Tient en parallèle, avec la sélection en Prim Holstein on n'a pas encore commencer à en payé tout les errements, avec des caractères fonctionnels en berne, pas sur même que la merchandising génomique emmène la variabilité génétique espérée, l'histoire de la pyramide sur la pointe...
Bon revenons à nos moutons, en ce qui concerne le post, par exemple propagande économie d'échelle au service des usuriers et autres sangsue ne sera sûrement pas adapté demain au renchérissement du poste énergie.
D'autre sujet concourent aussi au "schéma", zone vulnérables, contrats différencié entre producteurs avec linéarité de collecte...etc
Hors ligne
il est sur que notre travail n'est actuellement vraiment pas payé a sa juste valeur...
Hors ligne
mathieu47 a écrit:
il est sur que notre travail n'est actuellement vraiment pas payé a sa juste valeur...
pour completer j ai trouvé ca
ca vaut le cout de le regarder
https://www.youtube.com/watch?v=VCcJFYRgqO0
Hors ligne
A ce rythme , l'avenir se trouve derrière les barreaux !!!
piqué sur un forum voisin:
170.000 euros d'amende pour une haie coupée
Publié le lundi 20 octobre 2014 - 15h40
Aude Richard
En 2009, Pascal Trécul coupe une haie pour entretenir une prairie. Depuis, il vit un calvaire judiciaire.
Effondré et en colère. Pascal Trécul vient d'être condamné à une amende de 170.000 euros pour avoir coupé une haie. Au début d'octobre, la Cour de cassation a rejeté son pourvoi. Son seul espoir réside dans la Cour européenne des droits de l'homme, mais ses chances sont minces.
A l'hiver 2009, Pascal Trécul, éleveur de charolais à Argenvilliers (Eure-et-Loir), souhaite mettre des animaux dans une prairie, bordée de forêt et d'un chemin communal. Pour clôturer la parcelle, dont il est locataire, il nettoie les ronces et recèpe les arbres de la haie jouxtant le passage communal. « J'avais l'accord oral du propriétaire. Je n'ai pas relu le bail que mon père avait signé 20 ans plus tôt », explique l'éleveur du Perche. Malheureusement, le propriétaire décède et ses enfants relisent le bail où il est stipulé qu'il doit « laisser les haies à l'état naturel ». Ils attaquent Pascal Trécul au tribunal paritaire des baux ruraux de Chartres pour obtenir la résiliation du bail et réclament une condamnation pour « aménité environnementale », c'est-à-dire pour dégradation du charme, de la beauté du lieu.
Un lourd bilan
Après un constat par un huissier, un expert parisien se rend sur place. « Il m'a simplement demandé de nettoyer les ronces pour pouvoir relever les coupes lors de son prochain passage. Il n'est pas revenu, mais il a écrit son rapport », souligne Pascal, écœuré par la mauvaise foi de l'expert et par l'incompétence de son avocate qui n'a pas contesté ce rapport dans les temps. Au bilan : 178 arbres auraient été coupés sur 70 mètres de haie, des charmes, des noisetiers, quelques « trognes », ces arbres têtards coupés de multiples fois au cours des siècles. « Il est vrai que j'en ai coupé quelques-uns, mais ils étaient creux et menaçaient de tomber », se souvient Pascal Trécul devant les troncs.
Au tribunal paritaire, le locataire gagne mais les propriétaires font appel. La cour d'appel de Versailles condamne les époux Trécul, associés en EARL, à payer 150.000 € (125.000 € uniquement pour la valeur d'aménité), auxquels viennent s'ajouter les frais de justice.
Sur internet, les propriétaires se félicitent de cette décision : « La clause de papa va devenir une jurisprudence exemplaire pour protéger la nature des saccages de l'agriculture extensive déraisonnée. » La famille Trécul saisit vainement la Cour de cassation.
Cependant, un élément aurait pu aider l'éleveur : un bornage communal. Une vieille clôture sépare la prairie de la haie. Mais sans bornage, elle n'a aucun fondement juridique, même si la majorité des arbres se situe du côté du chemin et, donc, appartient à la commune et non à la partie adverse. « La commune n'a pas fait son travail et c'est moi qui trinque ! », lance l'éleveur avant d'ajouter : « J'ai le sentiment de payer pour toutes les générations précédentes qui ont bouleversé le paysage ! » Pour régler la somme due, Pascal se prépare à vendre une partie de son troupeau de 90 mères charolaises. « Moi ça va, j'essaye de tenir le coup, mais ma femme connaît une profonde dépression », conclut l'éleveur, anéanti.
Hors ligne
je les connais très bien, ils ont vraiment été mal défendu par leur ancienne avocate!
à croire même que la soi-disante justice s'est acharnée contre eux!
c'est vrai que plus de la moitié de la haie est sur le terrain communal, et la commune ne fait rien pour les défendre et c'est le fils de la propriétaire (un écolo pur et dur qui ne travaille pas) qui va toucher les indemnités!
Hors ligne
Il y a aussi une chose à ne surtout pas faire, c'est de remettre du terrain en souches en terrain agricole sans autorisation. C'est un coup à vendre la ferme pour payer l'amende... On a tout laisser passer alors maintenant, il ne faut s'étonner de plus rien. L'environnement et l'écologie ont maintenant trop de pouvoir et on a peut-être encore rien vu !
Hors ligne