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JEAN MI 65 a écrit:
le non labour peut etre manqué non à cause de n avoir retourné la terre mais par la mauvaise conduite de l exploitant tout simplement .C est une technique facile mais très dure à conduire et la moindre erreur est payé cash .
La conduite avec labour, AUSSI . IL faut pas faire n'importe quoi . Mais , avec de bonnes attentions ,on peut aussi se tromper et les erreurs se payent cash. Le tout est de pas trop en faire (d'erreurs ). Et là, je ne donnerai pas de leçons.....J'ai suffisamment à m'occuper de moi !!!!!! et à essayer de bien faire......
Dernière modification par chausson (31/08/2013 21:31:06)
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tout a fait d accord avec toi chausson moi ça fait depuis 1998 que j ai abandonné le labour .Et je cherche toujours à améliorer mon travail en me renseignant à droite et à gauche et j apprends toujours et heureux d apprendre
Dernière modification par JEAN MI 65 (31/08/2013 21:45:05)
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JEAN MI 65 a écrit:
tout a fait d accord avec toi chausson moi ça fait depuis 1998 que j ai abandonné le labour .Et je cherche toujours à améliorer mon travail en me renseignant à droite et à gauche et j apprends toujours et heureux d apprendre
Un gars ouvert à tout et heureux, bonne continuation .....
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chausson a écrit:
JEAN MI 65 a écrit:
tout a fait d accord avec toi chausson moi ça fait depuis 1998 que j ai abandonné le labour .Et je cherche toujours à améliorer mon travail en me renseignant à droite et à gauche et j apprends toujours et heureux d apprendre
Un gars ouvert à tout et heureux, bonne continuation .....
En ce qui me concerne, je suis très ouvert aux évolutions techniques de notre métier d'agriculteur. Se remettre en cause, tenter d'avancer, imaginer. C'est ce qui en fait le charme.
Je ne dis pas "non-labour": horreur! jamais!.
Certainement pas.
Que des agriculteurs qui ont expérimenté le non-labour sur une période relativement longue à longue sur leur exploitation puissent en tirer des conclusions, c'est tout à fait légitime. C'est respectable. Après, que des intellectuels de salons, des lobbys (on ne peut nier la pression des lobbys insidieuses sur l'opinion), de politiques ramènent leur fraise parce qu'ils en ont entendu parler, ça, ça m'embête fortement car ça dessert la cause agricole.
On travaille avec du vivant, dans un contexte pédo-climatique donné avec des productions données.
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Autour de chez moi, un agriculteur très fin laboure. On compare évidemment nos résultats (vrais ) et en rendement, en moyenne , je suis au même niveau (une année je gagne, une autre c'est lui ) .
Le problème est que ses champs labourés sont propres, faciles à travailler ,léchés , les miens sont sales, avec un couvert végétal de 1 à 3m de hauteur car décembre mars très gras donc tracteur sous hangar (préservation sol ) et j'interviens dans une "friche immonde " (au début rire des voisins, au début ) . Il faut gérer la biomasse du couvert végétal de surface bien gênante pour le travail de semis mais enrichissante pour le sol . On se crée des embêtements à gérer avec réflexion . Mais tant que je m'y retrouve financièrement, je continue car je sens que ma terre respire et apprécie .....La population de vers de terre a fortement augmentée donc bonus pour la structure du sol .
Maintenant, à la première gifle dû à un mauvais rendement ,la charrue retrouve mes champs .
Dernière modification par chausson (01/09/2013 11:06:08)
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webmaster a écrit:
.
Que des agriculteurs qui ont expérimenté le non-labour sur une période relativement longue à longue sur leur exploitation puissent en tirer des conclusions, c'est tout à fait légitime. C'est respectable. Après, que des intellectuels de salons, des lobbys (on ne peut nier la pression des lobbys insidieuses sur l'opinion), de politiques ramènent leur fraise parce qu'ils en ont entendu parler, ça m'em... fortement car ça dessert la cause agricole.
On travaille avec du vivant, dans un contexte pédo-climatique donné avec des productions données.
+1000
Dernière modification par titian (01/09/2013 09:51:05)
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ARVALIS vient de rédiger une note très intéressante sur le labour:
"Longtemps étape incontournable des itinéraires techniques, le labour a été délaissé au profit de techniques simplifiées de travail du sol. Or, non-labour et salissement des parcelles peuvent apparaître étroitement liés. Un système qui cumule des semis précoces, une rotation courte de cultures d’automne (colza, blé, orge) avec un travail du sol simplifié favorise le développement des mauvaises herbes à levée automnale.
En cas de forte pression des graminées adventices, et notamment en cas d’échec de désherbage, le labour peut être réintroduit dans la rotation pour rattraper les situations délicates".
Article complet ici: Le labour, un bienfait à consommer avec modération!
ARVALIS mentionne bien dans son article les limites du labour: notamment la dillution de la matière organique si labour trop profond.
Graphique de la réduction des stocks de mauvaises semences dans le sol suite à 1 labour:
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jean ton lien me rassure dans mes choix.............:-)
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ils savent pas encore que le semis direct existe chez arvalys, attends, ils sont lents à la détente
le bas volume, ça ne fait que 2-3 ans qu'ils l'affichent
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Comme toujours , on oublie la date de semis à l'automne quant à la proportion et la difficulté de graminées à détruire
DANS MA PETITE REGION :un semis du 10 octobre est totalement différent d'un semis du 1er octobre ( en blé , comme en orge d'hiver )
Certaines variétés ne s'en portent que mieux en plus
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Nivelle: la différence du semis entre le 1 et 10 octobre ? merci
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nivelle a écrit:
Comme toujours , on oublie la date de semis à l'automne quant à la proportion et la difficulté de graminées à détruire
DANS MA PETITE REGION :un semis du 10 octobre est totalement différent d'un semis du 1er octobre ( en blé , comme en orge d'hiver )
Certaines variétés ne s'en portent que mieux en plus
pareil ici
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Le non - labour est certainement mieux pour la préservation du sol (matière organique et érosion), mais une année avec une moisson humide comment fait on pour décompacter les marques de moisbat ? Le labour devant le semoir a aussi l'intérêt de pouvoir mettre la graine dans le frais notamment au colza où ça sèche très vite. Bref, en labour je ne suis peut être pas mieux qu'en non labour, mais j'évite les "accidents".
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qui a raison, qui a tord? celui qui fait plusieurs dechaumage pour faire un semis TCS ou l'autre qui ne fait qu'un labour?
question conso, temps, cout, usure; il ne doit pas avoir de grosse différence?
je crois que chacun adapte selon son sol; ses connaissances, son gout du risque mais il n'y a pas un bon paysan et autre mauvais
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Dans mon activité chaux, c'est pareil, c'est fou aujourd'hui le nombre d'hectares que je chaule qui ne sont jamais labourés. De plus en plus.
Cela dit, il faut bien maîtriser le désherbage, et aujourd'hui c'est possible, y compris en bas dosage. Mais si un jour l'Europe demande une nette diminution des phytos, c'est foutu, il va falloir oublier les TCS et tout enfouir pour que les graines semées lèvent en tout premier.
Dans la zone d'élevage, ceux qui labourent ne font souvent qu'un seul traitement dans l'année. Si le sol est bien alimenté en tous les éléments fertilisants et amendements nécessaires a la culture en place et qu'elle caracole en tête, c'est bon, la mauvaise herbe et les maladies ne gagnent pas.
Dans les TCS on voit de tout. Il y en a même qui ne passent que 1 seule fois l'outil et qui sèment!
Moi j'aime bien le labourage aussi, mais bon, le non labour c'est quand même l'eldorado de la grande surface travaillée, c'est pour ceux qui veulent atteindre le 1000, j'entends par la les 1000ha, sans tabou, manger son voisin, lui dire que "c'est le maillon faible, au revoir" Et dans le département de la Nièvre, plusieurs le dépassent allègrement et un grand nombre sont en train d'arriver à y parvenir... Pas nombreux a se partager le fromage dans ce département complètement exsangue de toute richesse et de toute économie productive et valorisante.
Pour finir, j'ajouterai que les chercheurs cherchent trop,
surtout quand je lis cette phrase: "Labourer, enfin, libère le CO2 ou le méthane enfoui dans le sol. «C'est donc doublement émetteur de GES», souligne le chercheur. "
La on voit tout de suite que le chercheur a beaucoup cherché et n'a jamais bossé dans un champ...
Le tout c'est de travailler et de faire, comme soi-même, on a envie de faire. Je n'ai pas envie de juger, je préfère constater tout court, et me faire ma propre idée...
Quand le gas-oil, le fioul et l'essence sera a 10 euros le litre, tout changera... Et un jour, coût que coût cela arrivera. (sauf si l'on arrive a inventer le moteur à H+ avant) Peut etre dans 20 ans, 100 ans, 200 ans... Je ne sais pas quand... Le monde fera machine arrière et les conurbations vont éclater, la terre sera courue et chère...
Si vous voulez acheter un Fendt 939, une Porsche 998 ou une Aston Martin, faites le vite quand meme!!! ^^ Imaginez qu'il n'y ait plus d'essence dans 6 mois 1 an, on aurait pas le temps d'en profiter et de mettre gaz devant une assemblée d'écolos qui nous traiterait de pollueurs! (ça serait rigolo, j'aimerais bien)
Dernière modification par victo58250 (01/09/2013 22:51:23)
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Note: Si les produits phytos seront diminués, ils ne disparaîtront jamais car c'est une très grosse industrie, et ils ont un bon lobby devant les instances européennes. En gros, si on en met moins, le prix/L augmentera.
Quoiqu'il arrive, il n'y aura jamais de politique 0 traitements. Donc ceux qui font des TCS peuvent dormir tranquilles.
Y'a juste pour celui qui fait des chambres d'hôtes, car le client touriste n'aime pas voir le pulvérisateur se déplier... L'avantage, au jour levé, y'a pas de vent et ça colle bien, et l'hôte est dans un sommeil profond ou tout juste réveillé et léthargique ^^
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webmaster a écrit:
ARVALIS vient de rédiger une note très intéressante sur le labour:
"Longtemps étape incontournable des itinéraires techniques, le labour a été délaissé au profit de techniques simplifiées de travail du sol. Or, non-labour et salissement des parcelles peuvent apparaître étroitement liés. Un système qui cumule des semis précoces, une rotation courte de cultures d’automne (colza, blé, orge) avec un travail du sol simplifié favorise le développement des mauvaises herbes à levée automnale.
En cas de forte pression des graminées adventices, et notamment en cas d’échec de désherbage, le labour peut être réintroduit dans la rotation pour rattraper les situations délicates".
Article complet ici: Le labour, un bienfait à consommer avec modération!
ARVALIS mentionne bien dans son article les limites du labour: notamment la dillution de la matière organique si labour trop profond.
Graphique de la réduction des stocks de mauvaises semences dans le sol suite à 1 labour:
http://imageshack.us/a/img841/1406/0oop.jpg
ça me fait bien rire car j'en déduis qu'avant quand je labourer tous les ans, je n'avais pas besoin de mettre d'herbicides d'après ton tableau!!!
Dernière modification par master1 (02/09/2013 07:44:08)
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DE toute façon, c"est le rendement financier que les paysans recherchent, avec ou sans labour . Si l'argent rentre pas, les paysans réagiront et évolueront
rapidement pour retrouver rapidement du positif dans leurs pratiques culturales ......Des sous, des sous .
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chausson a écrit:
DE toute façon, c"est le rendement financier que les paysans recherchent, avec ou sans labour . Si l'argent rentre pas, les paysans réagiront et évolueront
rapidement pour retrouver rapidement du positif dans leurs pratiques culturales ......Des sous, des sous .
Et l'erosion des sols
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master1 a écrit:
webmaster a écrit:
ARVALIS vient de rédiger une note très intéressante sur le labour:
"Longtemps étape incontournable des itinéraires techniques, le labour a été délaissé au profit de techniques simplifiées de travail du sol. Or, non-labour et salissement des parcelles peuvent apparaître étroitement liés. Un système qui cumule des semis précoces, une rotation courte de cultures d’automne (colza, blé, orge) avec un travail du sol simplifié favorise le développement des mauvaises herbes à levée automnale.
En cas de forte pression des graminées adventices, et notamment en cas d’échec de désherbage, le labour peut être réintroduit dans la rotation pour rattraper les situations délicates".
Article complet ici: Le labour, un bienfait à consommer avec modération!
ARVALIS mentionne bien dans son article les limites du labour: notamment la dillution de la matière organique si labour trop profond.
Graphique de la réduction des stocks de mauvaises semences dans le sol suite à 1 labour:
http://imageshack.us/a/img841/1406/0oop.jpgça me fait bien rire car j'en déduis qu'avant quand je labourer tous les ans, je n'avais pas besoin de mettre d'herbicides d'après ton tableau!!!
Encore faut-il savoir regler sa charrue pour labourer correctement !
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chausson a écrit:
o chaux depuis 19 ans pour remonter le Ph de 5.5
moins de blocage du sol par de grosses pluies
meilleure minéralisation:je garde la paille au sol, et rendement (sinon retour immédiat au labour )
5.5, ça fait rêver !
Et avec tout ce pH au gout citronné, tu ne peux pas avoir de blocage, bien au contraire !!! D'ailleurs, je ne vois pas le lien entre pH et technique de travail du sol ...
De ma part, le non-labour peut-être, une fois sur 2 ou 3, voire 4-5 selon les rotations, mais si c'est pour décompacter ...
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Des boulbènes blanches Ph 5.5 ,à la première pluie un peu forte sur semis , se prennent en masse . Un jour plus tard, un semi peut passer dans le champ . La présence de végétaux mélangés à la terre évite l'érosion par l'eau et fait un effet "éponge " .Le végétal débloque le phénomène ciment en le fissurant . Si en + il y a une population importante de vers de terre ,elle permettra oxygénation de la terre mâchée .
Dernière modification par chausson (02/09/2013 12:18:19)
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j'oserais croire que 3 passages de cover crop ressortirais quand même pas mal de mauvaise graines après en travaillant avec le soleil je pense obtenir une bonne destruction, je débute dans le "sans labour" donc je pars dans l'inconnue mais pour moi descendre a 15/16cm avec la charrue ou 12/13 avec un cover crop c'est a peu prés équivalent sauf qu'a partir du deuxième passage de cover j'estime faire comme un faux semis après faut voir le résultat mais en fuel c'est kif kif...
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chausson a écrit:
Des boulbènes blanches Ph 5.5 ,à la première pluie un peu forte sur semis , se prennent en masse . Un jour plus tard, un semi peut passer dans le champ . La présence de végétaux mélangés à la terre évite l'érosion par l'eau et fait un effet "éponge " .Le végétal débloque le phénomène ciment en le fissurant . Si en + il y a une population importante de vers de terre ,elle permettra oxygénation de la terre mâchée .
Ca reduit les phenomenes de battance
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