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L’application de strobilurines sur épi dégrade la qualité sanitaire du blé !
ARVALIS nous met en garde! L’utilisation de strobilurines sur épi favorise le développement du champignon Fusarium Roseum, et dégrade la qualité de la récolte à cause de la production de mycotoxines : les DON. Cette observation s’explique par la présence de populations résistantes aux strobilurines chez F. graminearum (Fusarium Roseum), alors que les années précédentes, le genre Microdochium était sensible à cette famille de fongicides.
Le développement récent de formes résistantes de Microdochium aux strobilurines atténue ce phénomène, mais une dégradation de la qualité sanitaire du blé est toujours constatée. Ainsi, bien que les strobilurines puissent être intéressantes pour lutter contre la rouille brune sur épi, leur utilisation à ce stade est déconseillée selon ARVALIS.
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de toute facon les strobi c'est fini a
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je finis, je disait a part en association dans certaines situations bien precises,d'ou l'interet de bien faire gaffe a alterner les familles de produits pour nretarder au maximum les apparitions de résistances
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Les strobilurines ont encore un intérêt sur rouille...
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exact mais c'est tout ce qui leur reste
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Bien que j'en ai utilisé ( un peu) je n'ai jamais été un grand fan des strob, ça a été survendu dès le départ.
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Bonjour,
Je me permets d’apporter quelques précisions supplémentaires pour mieux comprendre le phénomène de développement du champignon Fusarium Roseum avec les strobilurines.
En fait, sur l’épi, plusieurs espèces de "fusarioses" se développent et se concurrencent : il s’agit principalement des genres fusarium (roseum) et micrododium (nivale et /ou majus). Pour schématiser, plus vous allez être efficace sur michrodochium, plus vous risquez de favoriser le genre fusarium, et inversement.
Par le passé, lorsque les strobilurines étaient pleinement efficaces sur microdochium, elles avaient tendance à favoriser le développement du genre fusarium et donc à générer plus de mycotoxines (seuls les genres Fusarium sont producteurs de mycotoxine -Don).
Il faut toutefois signaler que toutes les strobilurines ne se comportent pas de la même manière : par exemple, dans le cas de la dimoxystrobine (substance active utilisée dans Swing Gold), cette strobilurine étant également efficace sur le genre fusarium, elle est plus favorable à la qualité sanitaire que les autres stobilurines (si mes explications ne vous semblent pas assez claires, n’hésitez pas à me le dire ! ).
En conclusion, comme le dit Arvalis, il est plutôt globalement déconseillé d’utiliser les strobilurines sur l’épi. Mais ce n’est pas tout blanc ou tout noir, car cela dépend de la présence de microdochium (présent et nuisible 1 année sur 5 environ) et du niveau de résistance aux strobilurines (plus c’est résistant et moins il y a de risque à les utiliser). Comme on ne maîtrise pas ces 2 paramètres, dans un certain nombre de cas, les strobilurines pourront rester intéressantes et pertinentes à l’épi, notamment pour le complément d’efficacité sur rouilles et le bénéfice rendement qu’elles apportent.
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ce qui est le plus dure a apprécier antoine31 ; pour ma part c est si économiquement il est utile de traiter ou non pour quelle gain de rendement
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Antoine31 me contredira peut être mais ca me fait peu penser aux maladies nosocomiales. En fait, certains endroits sont tellement stérilisés, désinfectés que la moindre réapparition de micro-organismes crée une catastrophe...
Tout est une question d'équilibre entre les pathogènes à mon avis. Les différentes souches de pathogènes se font concurrence et si on en éradique un avec un fongicide très puissant, on crée une autoroute pour le développement des autres ou d'un autre.
Antoine31 ne sera peut être pas d'accord avec cette explication simpliste...
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@Jeffarmer79
La grille de risque fusariose est un bon indicateur, mais au final ce que je retiens de tous les essais que l'on a fait ces dernières années sur le sujet, c'est que les conditions climatiques au moment de la floraison sont déterminantes.
Le climat étant toujours incertain, pour bon nombre de situations agronomiques, apprécier l'utilité économique revient à apprécier le climat lors de la floraison.
J'ai tendance à penser qu'il vaut mieux avoir investi 2 q en protégeant une année où on voit qu'a posteriori ce n'était pas utile et sauver les 15 q l'année où il le fallait. Ce n'est que mon point de vue…
@webmaster
Entièrement d'accord, avec votre explication.
D'une manière générale, l'équilibre entre tous les pathogènes est subtil. Pas mal de travaux sont effectués sur les fusarioses (d'ailleurs je vous invite à lire un article "tout frais" d'aujourd'hui dans Perspectives Agricoles du mois d'avril à la page 8-11), mais assez peu d'études sont faites sur les interactions sur les feuilles, par exemple entre septoriose et rouille ou septoriose et oïdium.
Après, il ne faut pas oublier que les meilleures protections fongicides maîtrisent au mieux les fusarioses aux alentours de 50 à 70% d'efficacité : on est loin d'être dans un milieu parfaitement "désinfecté".
Au final, même si les maladies nosocomiales s’attrapent dans les hôpitaux, je pense qu'il n'y a pas de doute sur l'utilité des hôpitaux. Et je trouve que ce parallèle s'applique assez bien aux fusarioses, non ?
Dernière modification par Antoine31 (09/04/2013 13:53:51)
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Comment gere t'on le fait que les différentes fusa se développent en fonction des températures et que l'on ne connait pas la climatologie après le traitement?
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Bonne question !
Avant le traitement, il est possible d’estimer le risque fusarium roseum et donc de production de mycotoxines grâce à des grilles de risques qui intègrent des paramètres comme la sensibilité variétale, le travail du sol, le précédent… Ces grilles sont d’ailleurs disponibles gratuitement dans les « Choisir et décider » sur le site d’Arvalis.
Après étude, on peut alors décider de traiter ou non, afin de préserver la qualité de sa récolte (de préférence au bon stade, c’est à dire au stade floraison/chute des 1ères étamines).
Quant au risque nivale (comme je le disais plus haut, nuisible 1 année sur 5 environ), là je vous l’accorde c’est plus difficile à prédire. Mais l’enjeu est plus faible et c’est d’ailleurs pourquoi les grilles de risques n’existent que pour les mycotoxines, donc fusarium roseum.
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Voici la grille agronomique blé tendre d'ARVALIS pour l'évaluation du risque d’accumulation de mycotoxines (déoxynivalénol = DON) dans le grain lié à la fusariose sur épi (Fusarium graminearum et F.culmorum).
Concernant le facteur climat, c'est la quantité de précipitations autour de la floraison qui est déterminante. D'ailleurs ARVALIS invite les agris à ne pas irriguer les blés pendant une durée de 8 jours après la sortie des étamines.
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