Agriavis recueille l'avis des agriculteurs sur les matériels, semences et plants, engrais, produits phytosanitaires, services et produits pour les animaux qu'ils utilisent sur leur exploitation
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Investir dans la construction d’ateliers d’engraissement de jeunes bovins semble anachronique tant les quatre dernières années ont été difficiles pour les éleveurs. Pourtant le contexte mondial du marché de la viande bovine s’est complètement retourné et les opportunités sont bien réelles d'après Terrena.
Entre 2005 et fin 2010, le prix du bœuf brésilien a doublé, se rapprochant du prix du marché européen. En cause, la croissance de la consommation mondiale qui atteint +5% par an. Et les prévisions pour la décennie à venir dans les pays émergents ne laissent pas présager d’un ralentissement : +15% en Chine, +20% en Turquie, +43% en Egypte. En parallèle, la production aura du mal à suivre, conduisant à une progression des prix.
Un plan ambitieux de développement pour la production bovine« Le paradoxe, c’est qu’au moment où le marché devient très porteur, toutes les prévisions faites par les services de l’Etat confirment que la production française va baisser de -9% si l’on ne fait rien ! » indique Jacques Chauviré, directeur de Ter’Élevage. "Du coup, à Ter’Élevage, nous avons décidé de lancer un plan ambitieux de développement de la production. Il représente 3,5 millions d’euros sur cinq ans » annonce Christophe Godet, président de Ter’Élevage.
Mais pour atteindre de façon durable ces marchés, il faut faire évoluer le fonctionnement même de la filière autour d’une contractualisation et d’une planification plus grande de la production jusqu’à la livraison. D’où le partenariat avec Elivia qui contribue notamment à la mise en place de garanties de marges pour les éleveurs.
Un dispositif appelé Eli’te 2017 prévoit sur 5 ans et aidera à
- la création de 7 500 nouvelles places d’engraissement de jeunes bovins.
- la rénovation de 17 500 places dans les ateliers existants.
- L’extension d’ateliers existants. Objectif : 7 500 places.
Au final l’ensemble du plan vise à passer de 70 000 places à un potentiel de 85 000 places d’engraissement disponibles pour les adhérents Ter’Élevage soit une capacité d’élevage annuelle de 100 000 jeunes bovins par an.
Ces animaux sont destinés au travers de la filière Elivia aux marchés suivants :
- 40 % au marché intérieur français
- 60 % à l’export intracommunautaire et aux marchés émergents (Egypte, Lybie, Algérie, Tunisie, etc.)
Eli’te 2017 dans le détail
Le dispositif s’organisera autour de trois actions majeures :
1- Création de 7 500 nouvelles places d’engraissement de jeunes bovins. L’aide apportée par Ter’Élevage consistera en une garantie de marge à hauteur de 20 € par mois et par jeune bovin pendant les 10 premières années d’amortissement du bâtiment. Cet engagement repose sur la prise en compte des coûts de production des éleveurs. Cela concerne des places supplémentaires dans les ateliers : De la création d’un atelier complémentaire de 100 places dans une exploitation existante, à des ateliers de 400 à 500 places supplémentaires pour un agriculteur à plein temps.
2- La rénovation de 17 500 places dans les ateliers existants. Cela passe par la mise en place de parcs de contention pour améliorer le confort et la sécurité du travail. Mise en place de brise-vent et d’un ensemble d’aménagements qui contribuent à la productivité et à la santé des animaux. L’aide prendra la forme d’une subvention à la place rénovée de 50 € maximum versés à la fin des travaux selon l’engagement de l’éleveur. Les éleveurs concernés sont des naisseurs-engraisseurs et engraisseurs déjà en place.
3- L’extension d’ateliers existants. Objectif : 7 500 places sur cinq ans. L’aide prendra la forme d’une subvention de 50 à 150 € par place répartis sur 5 ans selon l’engagement de l’éleveur. L’aide sera bonifiée pour les jeunes agriculteurs. Cela concerne des élevages en place y compris des naisseurs qui souhaiteraient compléter leur atelier par une activité d’engraissement.
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