Agriavis Forum,l'agriculture discutée par les agriculteurs!

Que mangeait-on l'hiver autrefois?

Voila qu’elle est bonne la question mais tout dépend de QUAND !
    Est-ce au temps de mon grand père ?
    Est-ce au Moyen Age ?
    Est-ce en Gaule romaine ?

Depuis sa sédentarisation l’homme, devenu de chasseur cueilleur à producteur, a toujours cherché à conserver son alimentation pour l’hiver.
Sachant que sa nourriture principale était les céréales (blé dur, épeautre, orge), consommées sous forme de bouillie, se conservent sans problème.
Pour se faire il avait, au fil du temps, acquis une grande expérience, que chaque jour les découvertes archéologiques nous renseignent.
Et puis en Gaule romaine les échanges avec la Grèce se faisaient par voie navigable, mais comme aujourd’hui encore,
tous les produits n’étaient pas accessibles à tous.
Il faut quand même signaler que certains empereurs romains, pour conserver leur pouvoir en évitant les émeutes, distribuaient du pain gratuitement....
c’était déjà le début de l’assistanat, pour certains le communisme.
Le Moyen Age n’a pas été la joie pour tout le monde, impôts en tout genre même sur le sel, qui permettait une bonne conservation des viandes et aussi de certains légumes dans la saumure.
Quand le paysan avait payé toutes ses redevances au seigneur, il lui restait pratiquement rien. Aujourd’hui, pour certains rien n’a changé.
Au temps de mon grand père, les choses se sont améliorées, tout dépend si nous parlons du milieu urbain ou rurale, mais Parmentier a développé la consommation de la patate qui était principalement réservée aux animaux. Il y avait aussi le haricot, les courges, la maïs, toutes ces nouvelles cultures importées par les navigateurs en recherche de terres nouvelles.
Les méthodes de conservation de Nicolas Appert en 1795 puis de Louis Pasteur 60 ans plus tard ont permis une plus grande accessibilité aux produits non frais.
En 1914 les soldats mangeaient selon les cas et en se méfiant de la propagande, du pain de guerre (biscuits) réalisé avec de la sciure, de la paille et une mauvaise farine. Je n’ai pas trouvé la recette mais dans les ouvrages on trouve les rations journalières.