Agriavis recueille l'avis des agriculteurs sur les matériels, semences et plants, engrais, produits phytosanitaires, services et produits pour les animaux qu'ils utilisent sur leur exploitation
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Bonjour à tous,
Présentation rapide : Je suis femme d’agriculteur (28 ans, salarié et ingénieur agronome de formation). Mon mari (30 ans) est installé hors cadre familiale en veaux de lait sous la mère (quelques terres en propriété suite succession – tout le reste monté par lui-même) mais sur la même commune qu’un ami. Installé il y a 7 ans, son exploitation a grandit petit à petit jusqu’à arriver à un rythme de croisière acceptable pour lui comme pour moi (en termes de travail, charges financières…). Seulement voilà, suite à l’arrêt de son ami il y a un an, obligation de reprendre le matériel de fenaison qu’il utilisait jusque là en échange du boulot apporté (la CUMA dans laquelle il est adhérent ne permettant pas ce travail) et donc par conséquent obligation d’augmenter la rentabilité de l’exploitation avec un cheptel plus important. Et depuis, le rythme ne convient plus. Trop de charge de travail pour lui et une rentabilité permettant de payer nos dettes et de ne pas être en difficulté financière mais ne permettant pas de rémunération.
Un poste d’ouvrier pouvant lui convenir a été ouvert récemment et le choix bien que laborieux s’est fait : il postule et arrête son activité agricole. Je pensais que la partie la plus dure était celle-ci : prendre la décision et accepter que ce métier qui est sa passion ne soit plus son quotidien.
M’occupant de l’aspect administratif, j’ai donc commencé à vouloir me renseigner sur l’aspect pratique d’une cessation d’activité. Mais en fait, c’est ça la difficulté. On parle de cessation pour retraite, de cessation pour difficulté financière, d’aides financières pour continuer malgré les difficultés, mais très peu d’information sur la décision d’arrêter purement et simplement son activité. Or, plein de questions se posent : il va falloir vendre du matériel, vendre du cheptel… quels seront les conséquences MSA, fiscales ? Trouver un repreneur pour les baux car il est encore engagé pour de nombreuses années, mais qui peut nous aider à ce sujet ? Et puis, dans l’idéal, il souhaiterait garder ses terres en propriété pour éventuellement un complément d’activité pourquoi pas un projet de plantation de noix, noisettes ou autres, est-ce possible, comment le déclarer ? Le projet de plantation ne pouvant intervenir tout de suite (le temps de pouvoir le financer) pouvons-nous garder un semblant d’exploitation en attendant ? Et j’en passe !
Après avoir fait le tour, je suis un peu désemparée. Comme si ce sujet n’existait pas, comme si personne n’arrêtait cette activité avant d’être réellement en difficulté financière et de ne pas pouvoir honorer ses factures… C’est pourquoi je me tourne à présent vers les forums (un peu comme une bouteille à la mer). Peut-être avez-vous dans votre entourage des gens ayant traversés ces étapes pour nous indiquer ne serait-ce que les grandes lignes de ce projet, les choses à ne pas oublier, les bons interlocuteurs à contacter, des articles internet de témoignage ou de la MSA ou de chambres d’agriculture, … ?
J’espère trouver de l’aide pour pouvoir lui apporter le soutien administratif en plus de mon soutien moral.
Merci à vous !
Camille qui se questionne
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Bonjour,
allez vous renseigner auprès de la chambre d'agriculture de votre département qui vous guidera et vous apportera les réponses .
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bonjour , quand vous allez commencer a vendre du matos acquis depuis peu tel que tout ce qui est fenaison , attention aux plus-values.
dans ce pays de misere , c est marche ou creve , tu ne peux arreter ton activité qu a la fin de ton année comptable , puis tu as 36 mois pour liquider le matos .
bon courage , tiens nous au jus.
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Vendre le matériel à part n’est pas le plus avantageux, il vaut mieux l’intégré dans la reprise...
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faire partir de la ferraille chez un ferrailleur, declaré le matos hs auprés du centre de compta en fournissant la facture de paiement du ferrailleur et vendre le matos au black en faisant une ristourne a l'acheteur.... il vaut mieux partir avec un bilan negatif ne pas essayer d'equilibrer les comptes sinon tu vas te faire allumer, un conseil triche au maximum y a que ça de vrai dans ce taf de misere ne pas hesiter a trafiquer surtout en cessation t'as pas grand risque
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Bonjour Camille,
Je fais parti de l'association "Solidarité Paysans". Le but de cette association est d'aider les agriculteurs en difficultés, avec une approche globale de l'exploitation (technique, finance, moral, famille...). Nous accompagnons les agriculteurs à leur demande en binome agriculteur/technicien. Notre principal but est de maintenir les agriculteurs en activité (étalement de la dette, appui technique, procédure collective), mais nous sommes emmené fréquemment à aider les agriculteurs dans le cadre de la cessation de leur activité. Effectivement les chambres d'agriculture, au travers du CFE, sont là pour seconder les agris en cessation, mais ça dépend des départements et de l'implication que veut bien se donner la chambre.
Tu es de quel département? Si tu as besoin n’hésite pas à m'envoyer un mail, je te donnerais les coordonnées des associations locales SP. Tu peux aussi les trouver sur internet.
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Merci à tous pour vos réponses! Nous nous sentons moins seuls, ça fait du bien au moral.
La chambre d'agriculture de la Corrèze a en effet un service pour l'accompagnement des agriculteurs en difficultés, mon mari a eu deux entretiens avec la personne en charge de ce service. Cette personne est très compétente sur l'aspect psychologique des problèmes (elle nous a aidé à mettre en évidence que le rythme ne convenait plus à mon mari) mais n'est malheureusement pas en mesure de nous accompagner pour la suite des démarches. Ils ne sont pas formés pour l'accompagnement sur les démarches administratives à accomplir, les choses à ne pas oublier (MSA, fiscalité...), les possibilités qui s'offrent à nous. Le comptable quant à lui conseille à mon mari de tenir encore 4 ans, le temps que certaines charges d'emprunts s'arrêtent (mais 4 ans, psychologiquement c'est long, surtout quand on a déjà atteint ses limites). En tout cas, je suis rassurée de voir qu'une association prends les choses en main et je veux bien les coordonnées sur notre département (19).
Concernant le bilan à équilibrer, mon mari a une belle structure qui a un bon excédent brut d'exploitation et donc un bon résultat, cela nous semble plus intéressant pour un éventuel repreneur que d'avoir un bilan négatif (non?), mais il est vrai que si nous ne trouvons pas de repreneur, la MSA et les impôts seront bien là pour nous mettre en difficulté quand l'activité sera arrêtée (peut-être un étalement de la dette sociale et fiscale est possible dans ce cas-là? Et peut-être pouvons-nous estimer dès à présent les sommes que nous allons devoir payer, pour nous préparer au mieux... Là dessus aucun retour de la MSA, malgré les appels que nous avons tentés... Des idées?).
En tout cas, je retiens l'idée générale qu'un repreneur serait mieux que de tout démanteler petit à petit.
Merci encore!
Camille qui se questionne toujours mais qui se sent moins seule
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avoir un bon EBE est un plus pour transmettre une exploitation , c est ce que le repreneur va présenter ( entre autres ) à son banquier pour emprunter.
Camille_qui_se_questionne a écrit:
Merci à tous pour vos réponses! Nous nous sentons moins seuls, ça fait du bien au moral.
La chambre d'agriculture de la Corrèze a en effet un service pour l'accompagnement des agriculteurs en difficultés, mon mari a eu deux entretiens avec la personne en charge de ce service. Cette personne est très compétente sur l'aspect psychologique des problèmes (elle nous a aidé à mettre en évidence que le rythme ne convenait plus à mon mari) mais n'est malheureusement pas en mesure de nous accompagner pour la suite des démarches. Ils ne sont pas formés pour l'accompagnement sur les démarches administratives à accomplir, les choses à ne pas oublier (MSA, fiscalité...), les possibilités qui s'offrent à nous. Le comptable quant à lui conseille à mon mari de tenir encore 4 ans, le temps que certaines charges d'emprunts s'arrêtent (mais 4 ans, psychologiquement c'est long, surtout quand on a déjà atteint ses limites). En tout cas, je suis rassurée de voir qu'une association prends les choses en main et je veux bien les coordonnées sur notre département (19).
Concernant le bilan à équilibrer, mon mari a une belle structure qui a un bon excédent brut d'exploitation et donc un bon résultat, cela nous semble plus intéressant pour un éventuel repreneur que d'avoir un bilan négatif (non?), mais il est vrai que si nous ne trouvons pas de repreneur, la MSA et les impôts seront bien là pour nous mettre en difficulté quand l'activité sera arrêtée (peut-être un étalement de la dette sociale et fiscale est possible dans ce cas-là? Et peut-être pouvons-nous estimer dès à présent les sommes que nous allons devoir payer, pour nous préparer au mieux... Là dessus aucun retour de la MSA, malgré les appels que nous avons tentés... Des idées?).
En tout cas, je retiens l'idée générale qu'un repreneur serait mieux que de tout démanteler petit à petit.
Merci encore!
Camille qui se questionne toujours mais qui se sent moins seule
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avoir un bon ebe est une chose mais il faut pouvoir tenir (au travail.journalier.annuel) le temps de tous y remboursse est la quand celui qui a montèe la boite abandonne celui qui veut y venir va ce mefier.
baisser le travail qu elque annees .pour retrouver le gout au travail peut etre une bonne chose pour celui qui veut plus ou moins arreter
dans tous les cas bien analyser le fiscal.
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