Agriavis recueille l'avis des agriculteurs sur les matériels, semences et plants, engrais, produits phytosanitaires, services et produits pour les animaux qu'ils utilisent sur leur exploitation
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page 34 de la France Agricole "Maitriser les adventices sans labour et sans herbicide". On croyait que l'agriculture biologique impliquait forcément le labour. L'EARL d'Alsontaine prouve le contraire en utilisant une série de moyens comme l'implantation de couverts végétaux en interculture qui étouffent les adventices.
Page 33 de Cultivar "Passer en bio pour augmenter ses marges". L'agriculteur, Joël Auger, est passé en bio par opportunité économique. Loi d'être un baba cool, c'est pour augmenter ses marges qu'il a effectué cette conversion sur sa ferme.
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Il semble que la conversion bio soit à la mode dans les campagnes en grandes cultures... En tout cas, on entend beaucoup de gens y réfléchir. Croyez-vous que le marché du bio peut absorder une abondante production supplémentaire sans tomber dans les travers de la "production traditionnelle" ?
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Tant que la grande distribution laisse faire ----peu de problèmes mais quand elle estimera qu'il est temps pour elle d'en profiter -----la valeur ajoutée ne profitera guère aux producteurs
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Je suis d'accord avec toi Nivelle. La banalisation et la généralisation de l'agriculture biologique telle que la souhaiterait le Gouvernement aboutirait probablement à une baisse des prix et à un transfert de la Valeur Ajoutée vers la grande distribution.
Néanmoins, croyez-vous vraiment que 20% d'agiculture bio (objectif du gouvernement) soit réalisable en France? Je ne le pense pas.
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Au prix ou le consommateur actuel veut bien payer le bio je ne pense pas qu'il y aura 20 % de bio : évidemment si toute la restauration est contrainte au bio c'est différent ( les collectivités peuvent payer = c'est notre argent )
Tant que le producteur produit , transforme et vends peu de problème pour lui
Dernière modification par nivelle (14/09/2009 20:39:54)
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nivelle a écrit:
Au prix ou le consommateur actuel veut bien payer le bio je ne pense pas qu'il y aura 20 % de bio : évidemment si toute la restauration est contrainte au bio c'est différent ( les collectivités peuvent payer = c'est notre argent )
Tant que le producteur produit , transforme et vends peu de problème pour lui
Et oui, mais ca c'est trois métiers à la fois, (3 fois plus d'ennuis !). Mais il faut savoir ce que l'on veut dans la vie!
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Ici , au pays basque certain en vive bien avec beaucoup de travail aussi
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Je suis certain que la vente directe est une des solutions pour l'agriculture bio ou conventionnelle. Les acheteurs savent d'où vient le produit et sont rassurés. De l'autre côté, le producteur voit ses clients (il ne bale pas sa remorque à la coopérative) et peut avoir un retour sur la qualité de ses produits. Ce qui est très gratifiant.
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