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Petite vérification de pression des pneus
Et nous voilà prêt pour attaquer !!!
Parcelle d'ES TITANIA qu'on commence demain
Sur l'ES BALLADE on termine l'irrigation, on va certainement y rentrer vers le 18-20
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allo , la terre ????? explique un peu , tu vas castrer ???????
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Oui Patogaz, on commence cette semaine.
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t'as beaucoup de repasse aprés la castreuse ?
Dernière modification par dugers (12/07/2009 18:37:12)
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Salut MILHOC
T'en es content de la castreuse à pneus ? mes collègues avaient essayé et il l'ont abandonné , le système à couteaux rotatifs serait meilleur , d'après eux .
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1 passage pied par pied, ensuite minimum 3-4 passages. Ca dépend de l'homogénéité de la culture. Et cette année, avec les attaques de scutti et de taupins, certaines parcelles sont très irrégulières : les repasses vont s'éterniser ...
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franki 41 a écrit:
Salut MILHOC
T'en es content de la castreuse à pneus ? mes collègues avaient essayé et il l'ont abandonné , le système à couteaux rotatifs serait meilleur , d'après eux .
On fait un passage couteaux pour égaliser puis 2 jours après un passage pneus avant d'y mettre les castreurs. Là ou un couteau te coupe la panicule en deux (donc il faut y repasser) le pneu, lui, l'enlève en entier. Maintenant le débit de chantier n'est pas non plus le même...
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idem,ça m'interesse.
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OK, je mettrai des photos.
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remarquable le semis c'est droit !!!!!!
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Voici quelques photos de la castration machine.
Lorsque la panicule se trouve dans la dernière feuille ...
On passe un coup de couteaux pour égaliser la végétation
Ce qui donne des feuilles épointées et des panicules coupées en deux (pour les plus avancées)
2 jours après, les panicules ont poussées, elles dépassent des feuilles.
C'est le moment de passer un coup de pneus...
A ce moment là, si la végétation est homogène, on peut avoir 50 % des pieds (voire plus) castrés. Il reste 1.5 à 2 feuilles au dessus de l'épi.
Et le lendemain on passe avec les castreurs pour castrer le reste (pieds plus petits ...). On fera ensuite plusieurs repasses espacées de 2 jours pour qu'il ne reste plus de panicules dans le champ (hormis celles des mâles bien sûr)
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superbe photos
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Quelques photos du broyage des mâles une fois la fécondation terminée
Zoom sur la coupe (2-3 lignes à la fois)
Et voilà le résultat après
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sujet trés interressant MILHOC , je vois que la technique de castrage a fortement évoluée,je dis cela car quand j'ai fait mon BTA j'ai effectué un stage dans les LANDES prés de DAX dans les années 70 et j'ai participé a la castration du mais qui se faisait entierement a la main,a l'époque on récolté les rangs males alors que la tu as l'air de les détruire.
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Y-a plus de mérite !
Ca fait le boulot de combien de bonshommes ?
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escusé mon ignorance mais c'est dans quel but la castration?
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Tu as raison witloof, nous aussi on récoltait les mâles jusqu'à la fin des années 80. Mais désormais, il faut obligatoirement les détruire. Pour 3 raisons : d'abord parce les mâles sont souvent plus sensibles aux maladies (fusa, helminto) : pas la peine de contaminer les femelles ; et ensuite pour une question de pureté de la semence : en les détruisant au stade laiteux, la probabilité d'en retrouver dans les sacs de semence est quasi nulle. Enfin, plus de mâles = davantage d'eau et de lumière disponible pour les femelles.
Dan, on n'a jamais fait ce travail à la main. Je sais d'ailleurs pas où on trouverait des gens motivés pour le faire. Perso, j'en coupe quelques petites lignes (là où il y a les spriklers, on peut pas rouler sur les tuyaux !) J'ai vite fait d'attraper une bonne suée !!! Je fais avec une faux, à l'ancienne, content de pas me la mettre sur les chevilles
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henri67 a écrit:
escusé mon ignorance mais c'est dans quel but la castration?
T'as pas à t'excuser. Y a pas plus con que celui qui croit tout savoir !!!
Pour résumer, les sociétés semencières (Dekalb, Pioneer, Maïsadour, Limagrain, Euralis, RAGT ...) travaillent à partir de population de maïs qu'on appelle des lignées. Chaque lignée est identifiée génétiquement et on en déduit son potentiel en fonction de ce que l'on recherche (vigueur, rendement, précocité, digestibilité, tolérance maladie ou verse etc...). Pour rendre cette lignée très pure on la cultive dans un endroit sans polllen étranger pendant 7-8 ans pour obtenir des grains génétiquement tous semblables.
Il se trouve que pour le maïs tout particulièrement, en croisant une lignée A avec une lignée B on obtient un produit AB dont le potentiel est nettement supérieur à ses parents (A et B). On parle alors d'hybride.
C'est à ce stade qu'interviennent les producteurs de semence comme moi. Le but, multiplier à grande échelle (+ de 50 000 ha en France) des lignées pour obtenir des hybrides.
La firme semencière me donne des semences de la lignée A et de la lignées B avec un protocole de production (décalage de semis pour que les 2 lignées soient à floraison ensemble....). Je sème A et B. Quand A arrive à floraison, je lui enlève la panicule pour qu'elle n'émette pas de pollen dans la parcelle : il n'y a que B qui pollinisera. Le pollen de B fécondera B mais aussi A (puisque A n'a plus de panicule). Après fécondation, B sera détruit (photo ci dessus) et A donnera un épi dont les grains auront été fécondé par B. Les grains sont donc des hybrides AB qui seront récoltés, triès séchés ensachés et revendus l'année prochaine aux agriculteurs qui cultivent du maïs pour le récolter en grain ou en ensilage.
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Bonjour Milhoc
Je ne suis pas producteur de mais semence mais il s'en fait pas mal aussi par ici ( j'ai traité à l'emjambeur près de 50 Ha la semaine dernière pour un client) et je connais bien sur les castreuses a couteau par contre l'équipement avec les pneu à ma connaissance personne n'a ça par ici tout est fait a la main par les équipes de jeunes .
C'est pas trop agressif ? si tu as une photo de la machine a l'arret je veux bien voir ..
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Le passage des pneus (il y a une photo de la machine un peu plus haut dans le post) permet d'économiser de coût de main d'oeuvre (SMIC = 8.82 €/h + charges patronales). Mais si tu passes les pneus tu enlèves mini 3 feuilles. Avec une incidence probable sur le rendement. En fait Fly, tout est question de compromis : préserver le feuillage du maïs (rendement) sans que la castration manuelle ne coûte les yeux de la tête. Pour info, les castreurs ne "décortiquent" plus le cornet comme autrefois. A la main c'est minimum 2 à 3 feuilles qui dégagent alors ....
Dernière modification par Milhoc (10/08/2009 18:33:36)
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merci Milhoc pour ton expose je comprends mieux le coût énorme des doses de semences ,meme si je sais que les dekalb pionner et autres s'en mettent plein les poches au passage
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Par chez nous en Ariège les mâles sont récolté une foi qu'il on pollenisé avec un ensileuse 2 rangs monté sur échasse avec bac qui vide a chaque bout de champ dans des caisses pour faire de l'ensilage
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Certains producteurs qui sont aussi éleveurs le font également au Pays Basque, mais je ne connais pas la valeur alimentaire d'un ensilage de maïs au stade laiteux.
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dit , tu es mon copain !!!!!!!! on sait vu cet hiver au salon !!!!!!!! on a bien rigoler ensemble !!!!! tu ne peux pas par exemple à la recolte mettre une tremie dans le coin de la piece pour me le donner !!!!! hein ,on est pote !!!!!!!!!!!
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