Agriavis recueille l'avis des agriculteurs sur les matériels, semences et plants, engrais, produits phytosanitaires, services et produits pour les animaux qu'ils utilisent sur leur exploitation
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Discussion | Réponses | Dernier message | |
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2 | 14024 | Hier 23:07:58 par dirahot46911 | |
Je suis convaincu que vous pouvez aider beaucoup de personnes par lefrancoisgaspard85
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10 | 10768 | Hier 20:13:14 par dirahot46911 |
Agriculteur en difficultés par oceannie
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6 | 13321 | Hier 18:33:41 par dirahot46911 |
Manomètre de pression en cabine par Aspicot
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10 | 7673 | Hier 10:30:34 par dirahot46911 |
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30 | 21230 | 12/05/2025 14:59:10 par dirahot46911 |
Salut à tous, puisque pour bien travailler il faut bien manger (et que j'adore ça !), voici un sujet dedié à l'art de la cuisine.
Cette idée m'est venue en voyant que l'on a beaucoup d'amis du sud ouest, région de plaisirs gastronomiques par excellence.
Je souhaitais d'ailleurs leur poser la question suivante : lors d'un voyage dans le gers, j'ai mangé de la garbure, et je voulais savoir comment celle-ci se prépare ? Je m'étais vraiment régalé avec ça....
La porte est ouvert à toutes recettes (copieuses de préférence), merci d'avance de nous faire saliver avec vos spécialités !!
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SUPERPEPETTE a écrit:
ha ha ha , vade rétro macdonaldas !!!!!!
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chamb va sur facebook ds le groupe la bonne cuisine savoyarde des anciens !!!
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Recette de chez mi !!!
L’ANDOUILLE DE BOHAIN-EN-VERMANDOIS
L’andouille fraîche de Bohain-en-Vermandois est une spécialité typique du Vermandois. Elle est constituée d’un gros boyau de porc farci de tripes de porc, à l’exclusion de tout autre viande. A la vitrine du charcutier, elle a la forme d’un cylindre d’environ 1,5 mètre de longueur pour un diamètre d’environ 10 centimètres, accrochée en hauteur, un récipient placé au sol recueillant les égouttures. Elle pèse de 3 à 5 kilos. Après cuisson, taille et poids réduiront au moins de moitié ; elle se consomme très chaude.
Dans un passé encore récent, manger de l’andouille dans notre région était un véritable rite. C’était un plat rare et relativement coûteux. Lorsqu’il y avait encore des charcuteries dans chaque village, le charcutier ne préparait qu’une ou deux andouilles par semaine. En général, le jour de leur fabrication elles étaient déjà retenues depuis longtemps ; c’était donc le charcutier qui décidait de la date à laquelle vous pourriez avoir votre andouille, et encore heureux s’il n’avait pas oublié votre tour ! Une andouille permet de nourrir une bonne dizaine de personnes. A l’époque où les congélateurs et les réfrigérateurs n’existaient pas, il fallait trouver un nombre suffisant de convives ; c’était le plat typique pour le banquet annuel des associations (on disait plutôt les sociétés).
En famille, sauf cas de famille nombreuse, la seule solution était d’inviter amis et voisins. Il y avait une vieille tradition : si vous sentiez en passant dans la rue qu’une andouille était en train de cuire (l’odeur est caractéristique…), il suffisait d’entrer dans la maison où le plat se préparait et de vous inviter pour le repas. Les règles de l’hospitalité interdisaient à la maîtresse de maison de refuser ; un refus aurait été le pire des affronts. Les petites charcuteries de village ont maintenant disparu. Heureusement, Bohain-en-Vermandois perpétue la tradition et on trouve toujours dans les charcuteries cette précieuse marchandise qui peut tout à fait légitimement s’appeler l’Andouille de Bohain
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