Agriavis recueille l'avis des agriculteurs sur les matériels, semences et plants, engrais, produits phytosanitaires, services et produits pour les animaux qu'ils utilisent sur leur exploitation
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quelle type de structure est la mieux armée pour faire face a une nouvelle crise du lait? la grosse moderne et lourdement endetté, ou la petite avec un coût de production faible? les pertes risques d'être proportionnelles, et l'écrémage par le haut
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Benoit Vaillant a écrit:
nivelle a écrit:
Les pleins pouvoirs d'un syndicat ne veut pas dire qu'il est écouté = il faudrait pour cela avoir un pouvoir de nuisances et le syndicalisme agricole est bien loin du pouvoir syndicale chez air France par exemple
En effet il est peu écouté ! Et le seul vrai pouvoir décisionnel dans les Chambres consiste à déterminer le goût du pâté pour les prochaines réunions. Chez AirFrance, les pilotes n'ont rien de plus que nous. Il en va de la solidarité du monde agricole ... Et elle existe, cette solidarité, pommée au fin fond d'une raie de labour, mais elle existe !! Et aussi de la volonté de se bouger le cul pour notre métier: Agriculture !!!
Dire que X. Beulin est financé par des indemnités journalières dans son trou parisien, ça ne tient qu'à vous. Mais prenez sa place et on en reparle ... (P.S.: je ne suis pas cotisant FDSEA)
Le 5 novembre, je sortirai, mais pas comme en juin dernier ! Les manifs caressantes, c'est fini pour ma part ! Je n'irai pas pour autant bruler la MSA/les impôts, mais aujourd'hui, la situation est tellement merdique pour tout corps de métier confondu, qu'il na faudra pas hésiter à bloquer, filtrer et salir. Les gens sont + compréhensifs qu'on ne le croit !
Et si cette manif pouvait durer 8 jours, avec des rotations entre agriculteurs pour bloquer ceci ou cela ... Croyez-moi, les chauffeurs routiers n'hésiteront pas à venir vers nous, et les bagnoles trouveront un chemin !!!
Exemple: en novembre dernier (2013), j'ai brulé des pneus pour du foncier, avec 10 JA. On a reçu (au chaud face au brasier) les RG, le député, le sénateur et le conseiller général. Les gens (PL et VL), qui passaient, klaxonnaient. Les riverains (citadins) qu'on enfumait sont venus nous trouver pour nous soutenir, même s'ils ont fini par lâcher un "arrêtez-moi ce feu".
Les (sous-)préfets sont impuissants: ils font remonter les informations dans le vide. Comme s'ils écrivaient nos revendications sur des feuilles de chou et qu'ils le donnaient à des lapins.
Concernant la gréve d’achat de matos, je pense que c'est inutile. Les commerciaux vivront sans comm pendant 6 mois, mais un parc doit se renouveler et l'activité sera en plein boom pdt les 6 prochains mois ... Enfin, la part de ventes dans le CA représente maxi 15% chez les concessionnaires. Dans votre idée, il faudrait aussi ne plus acheter de pièces (35% du CA), et ne plus envoyer votre tracteur en réparation (50% du CA) ... Et là je n'y crois plus ...
la solidarité elle existe surement mais avec quatre syndicats et de moins en moins d agri elle me parait de moins en moins évidente
le petit nouveau MNDER il a prévu une manif?
un peu léger de dire que l on a qu a prendre la place a beulin, par sur qu il veuille la mienne, et qu il veuille quitter la sienne
avec se genre de propos il peut dormir tranquille, il risque pas de se battre pour les paysans si la plupart l absoudent de tous, sous prétexte qu il est l élu
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bobocop a écrit:
quelle type de structure est la mieux armée pour faire face a une nouvelle crise du lait? la grosse moderne et lourdement endetté, ou la petite avec un coût de production faible? les pertes risques d'être proportionnelles, et l'écrémage par le haut
c est ce que l on croit depuis des décennies
mais le nombre de petites diminues et celui des grosses augmentes, c est que les grosses sont les mieux armées
je fais parti des trés petites comparait a certains du forum, et je me rends bien contre qu inexorablement ,mon exploitation ne tardera plus bcp a passer a la trappe, pas assez compétitive pour la haute autorité
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chez nous .ci on regarde dans la production de porcs on s apercoit que les grosses boutique specialisees sont pas si bien que ca .alors que les petits qui sont partis faire de la vente directe on l air de bien tire leurs epingle du jeux.certain fond vivre plus de monde que d autre
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MARGINAL a écrit:
bobocop a écrit:
quelle type de structure est la mieux armée pour faire face a une nouvelle crise du lait? la grosse moderne et lourdement endetté, ou la petite avec un coût de production faible? les pertes risques d'être proportionnelles, et l'écrémage par le haut
c est ce que l on croit depuis des décennies
mais le nombre de petites diminues et celui des grosses augmentes, c est que les grosses sont les mieux armées
Les dires de bobocop sont pourtant une réalité économique au niveau de la production, avec "les gaspillages d'échelle", ou comme on les nommes ici : ( http://www.youtube.com/watch?v=xUaSXKohQhI ) "les effets de seuils".
Pourtant MARGINAL a aussi raison, la démusure est aussi la grande solution, le traitement différencié entre producteurs initié par les coop et le glissement vers l'intégration/banquarisation fera sont œuvre, comme il l'a déjà fait dans les autres productions.
Décidément sur LSA on est sans tabou :
http://www.lsa-conso.fr/les-cooperative … ace,187437
C'est en bas du schéma !
Reste aux hautes autorités le soins de proposés d'énième subventions à la modernisation pour pousser à la roue.
Tout ceci emmènera bien évidemment un peu de croissance sur le court terme, restera la facture des gens sur le carreaux, et de la grande dépendance énergétique de ses usines à lait.
Dernière modification par titian (14/10/2014 20:02:25)
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titian a écrit:
LSA - À une époque, la FNSEA réclamait une réduction des volumes pour faire remonter les prix. Les Allemands ont fait le contraire. Quelle est votre approche ?
X. B. - Dans le lait, la question va se poser de savoir si on va être capables de mettre l'offre en adéquation avec la demande, notamment avec la suppression des quotas. Mais si on tient le raisonnement de réduire les volumes en espérant voir les prix augmenter, nous ne sommes plus des acteurs européens et encore moins mondiaux ! Ce n'est pas possible, il faut produire plus et moins cher. Nous sommes dans une compétition internationale et mon souci est que nos producteurs et nos filières retrouvent de la compétitivité, au moins par rapport à nos voisins européens. Or, nous faisons face à des différentiels de compétitivité insoutenables, fiscalement, socialement, du point de vue environnemental et énergétique. Voilà les sujets à mettre sur la table pour retrouver des marges de manoeuvre.
Un tel discours suppose la poursuite d'un sacré écrémage chez les agriculteurs ! Belle défense du métier !
C'est la logique de n'importe quelle entreprise. Je suppose que tu ne donnes pas des noix de cajou à ton cheptel, pour remplacer ton tourteau de lin ?
Et comment comparer avec l'Allemagne ? Chez eux, la viande et le lait sont des co-produits. Ce qui les intéresse, c'est la merde pour le gaz et les toits pour le photovoltaïque ... Et là, notre compétitivité est en jeu ... Mais quand il s'agit de produire un litre de lait, les français sont techniquement les meilleurs. Mais avec une approche économique, des proutes et des rayons de Soleil font la différence.
Et c'est à notre système, à nos politiques boboreaucratisées qu'il faut en vouloir !!! Il y a 4 syndicats, certes, mais chez les salariés, il y en a combien ? Eux sortes ensemble !!! D'ailleurs j'ai trouvé ça hier: l'union n'est pas impossible.
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bobocop a écrit:
quelle type de structure est la mieux armée pour faire face a une nouvelle crise du lait? la grosse moderne et lourdement endetté, ou la petite avec un coût de production faible? les pertes risques d'être proportionnelles, et l'écrémage par le haut
Et le lait n'est qu'un exemple ... Il en va de même pour l'endive, la pomme de terre, et jparle même pas des filières viandes chaotiques (poulet, lapins, etc.)
Dire qu'au niveau national, on avait 4500 producteurs d'endives en 2000 ... 450 en 2010 ( Agreste 2010). Et je ne sais même pas s'il en reste 300 aujourd'hui ... Dans le Nord-Pas de Calais, les petits (- de 10ha: dégoûts) et les très gros (+100 ha; faillite) ont majoritairement disparu. Les seuls qui résistent sont ceux qui ont su s'organiser (CUMA ou création de SARL à plusieurs pour le forçage) [un peu comme la ferme de 1000 vaches d'ailleurs]. Il y a encore quelques maraîchers qui produisent en couche (endive de terre), et je les salue pour leur courage !!! Produire à 4 pattes un chicon qui, s'il pousse, ne se vend pas ... chapeau !!!
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Benoit Vaillant : RECAPITULONS
Tu nous expliques que globalement il n'y a rien à faire sauf à compter sur la compréhension des Français ------qui nous comprennent
Je relève un détail frappant : les nombreux syndicats de salariés ont de objectifs différents-------- mais ne se tirent JAMAIS dans les pattes = faut reconnaitre que sur ce coup là les agriculteurs sont les meilleurs
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Heureusement qu'on se tire dans les pattes car si notre métier était tout beau tout rose ... Y aurai trop de monde qui voudrait faire agri 😂
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Kaxsaka19 a écrit:
Heureusement qu'on se tire dans les pattes car si notre métier était tout beau tout rose ... Y aurai trop de monde qui voudrait faire agri 😂
Diviser pour règner : ça marche toujours et de mieux en mieux = en plus l'agriculteur a une "mémoire d'éléphant "
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Benoit Vaillant a écrit:
titian a écrit:
LSA - À une époque, la FNSEA réclamait une réduction des volumes pour faire remonter les prix. Les Allemands ont fait le contraire. Quelle est votre approche ?
X. B. - Dans le lait, la question va se poser de savoir si on va être capables de mettre l'offre en adéquation avec la demande, notamment avec la suppression des quotas. Mais si on tient le raisonnement de réduire les volumes en espérant voir les prix augmenter, nous ne sommes plus des acteurs européens et encore moins mondiaux ! Ce n'est pas possible, il faut produire plus et moins cher. Nous sommes dans une compétition internationale et mon souci est que nos producteurs et nos filières retrouvent de la compétitivité, au moins par rapport à nos voisins européens. Or, nous faisons face à des différentiels de compétitivité insoutenables, fiscalement, socialement, du point de vue environnemental et énergétique. Voilà les sujets à mettre sur la table pour retrouver des marges de manoeuvre.
Un tel discours suppose la poursuite d'un sacré écrémage chez les agriculteurs ! Belle défense du métier !C'est la logique de n'importe quelle entreprise.
Ah bon, moi je penser que la logique entrepreneuriale et syndicale c'était de chercher à donner le maximum de plus value, et pas de tirer vers le bas.
L'esprit d'entreprise c'est pas vraiment le bénévolat et la philanthropie.
Aprés on est d'accord c'est toujours intéressant de se trouver des sous traitant bénévoles, finalement ce doit être comme cela que Xavier nous voient dans la filière...
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Et bien en attendant, je crois qu'il ne se passera pas bien grand chose ce 5 novembre...
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Normal : puisque tout ne va pas si mal
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A entendre certains, le métier roule comme sur des roulettes... C'est peut-être moi qui suit trop pessimiste de nature ! Ces grosses tètes qui nous tiennent par le bout du nez feront ce qu'ils veulent de nous, c'est vraiment désolant une attitude pareille... Attendons encore un peu alors.
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Quand la matière première devient chère, et que cela pause problème en aval pour garantir les marges, on craie une sur-production pour que les cours s'inverses a la baisse, ce qui est le cas pour le lait, on a dit aux bretons allez y! ouvré les vannes, vous pouvez produire, tendis que les tours de séchage de poudre ne sont pas encore opérationnelles, et pendant ce temps les industriels peuvent de nouveau bénéficier de lait pas chère pour se refaire une trésorerie confortable, car les produits laitiers en GMS ne risque pas de baisser.
Dernière modification par bobocop (14/10/2014 22:27:54)
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Benoit Vaillant a écrit:
bobocop a écrit:
quelle type de structure est la mieux armée pour faire face a une nouvelle crise du lait? la grosse moderne et lourdement endetté, ou la petite avec un coût de production faible? les pertes risques d'être proportionnelles, et l'écrémage par le haut
Et le lait n'est qu'un exemple ... Il en va de même pour l'endive, la pomme de terre, et jparle même pas des filières viandes chaotiques (poulet, lapins, etc.)
Dire qu'au niveau national, on avait 4500 producteurs d'endives en 2000 ... 450 en 2010 ( Agreste 2010). Et je ne sais même pas s'il en reste 300 aujourd'hui ... Dans le Nord-Pas de Calais, les petits (- de 10ha: dégoûts) et les très gros (+100 ha; faillite) ont majoritairement disparu. Les seuls qui résistent sont ceux qui ont su s'organiser (CUMA ou création de SARL à plusieurs pour le forçage) [un peu comme la ferme de 1000 vaches d'ailleurs]. Il y a encore quelques maraîchers qui produisent en couche (endive de terre), et je les salue pour leur courage !!! Produire à 4 pattes un chicon qui, s'il pousse, ne se vend pas ... chapeau !!!
les cuma et l entraide sont pour les plus petites structures une vrai fausse solution
les cuma de ma région sont a la benne 21 tonnes, tonne a lisier de 15000 litres, faudrait que les quelques petites fermes qu ils restent 30 , 40 ha s équipent de 130ch
idem pour l entraide pour le maïs, mais voisin sont tous au minimum avec des 14 tonnes, moi une 6 tonnes, meme si j ai trois fois moins de surface a ensiler cela ne les interesse plus
finalement par compensation on fait appel aux eta avec une bonne dose de patience, car on est loin d être prioritaire
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Tu poses le bon problème Marginal: Comme cite Benoit Vaillant "Pas de gros, pas de petits, que des bonnes tailles !" sauf que... on pourrait s'en foutre que des structures atteignent des tailles énormes. Mais de fait avec le temps, elles remettent en cause le fonctionnement des petites et moyennes fermes qui ne peuvent pas suivre le mouvement.
On a déjà vu ça avec les petits quotas laitiers il y a 20 ans qui ont doucement mais surement été poussé à la porte. On le voit tout les jours en élevage et en culture quand notre taille n'est pas suffisante pour commercer par semi-remorque entier (que ce soit de l'engrais ou des matières premières pour l'aliment à acheter, du blé ou des taurillons à expédier...): les prix ne sont déjà plus les mêmes, et demain on nous dira: ça va pas être possible...
Bon pour la petite histoire en cuma, on récupère les adhérents chez qui l'entrepreneur ne veut plus monter pour la moisson..
Dernière modification par paysan03 (15/10/2014 07:29:49)
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Dans notre Cuma on a certains matos en double, un pour les gros et un pour les petits. C'est le cas des épandeurs à fumiers , des gyros, des rota labours...comme ça chacun y trouve son compte.
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titian a écrit:
Ah bon, moi je penser que la logique entrepreneuriale et syndicale c'était de chercher à donner le maximum de plus value, et pas de tirer vers le bas.
L'esprit d'entreprise c'est pas vraiment le bénévolat et la philanthropie.
Aprés on est d'accord c'est toujours intéressant de se trouver des sous traitant bénévoles, finalement ce doit être comme cela que Xavier nous voient dans la filière...
"Produire plus et moins cher" ne veut pas dire "vendre plus pour moins cher" !!! Un peu trop facile comme réflexion pour tapper du sucre sur X.Beulin !
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Oh après tout tu a raison sortons le propos du contexte presse économique et industrielle.
C'est encore pire un syndicaliste qui fait leçon !
En gros, vous ne savez pas travailler et gérer...
Dernière modification par titian (15/10/2014 16:11:10)
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Au final le résultat est le même tout le monde descend d'un cran !
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titian a écrit:
Oh après tout tu a raison sortons le propos du contexte presse économique et industrielle.
C'est encore pire un syndicaliste qui fait leçon !
En gros, vous ne savez pas travailler et gérer...
Oula tu est motivé contre la fédé ... Mais toi tu la fait bien aussi la leçon ... 😉
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Kaxsaka19 a écrit:
titian a écrit:
Oh après tout tu a raison sortons le propos du contexte presse économique et industrielle.
C'est encore pire un syndicaliste qui fait leçon !
En gros, vous ne savez pas travailler et gérer...Oula tu est motivé contre la fédé ... Mais toi tu la fait bien aussi la leçon ... 😉
Fede ou pas le mal est plus profond que ça.
Deux citations et pas pour faire leçons, mais pour donner à réfléchir :
« Compétitivité assassine : abandonner à son triste sort le faible qui gêne l'efficacité du fort »
« Le syndicalisme est fondé sur la solidarité. Le militant, c'est celui qui donne le meilleur de lui-même aux autres »
de Raymond Lacombe, dernier vrai syndicaliste à la fédé !
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Le contexte était bien différent : quoique la diminution du nombre d'agriculteurs était bien aussi important -----sauf que l'industrie avalait
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finalement on va finir par les marier
http://www.terre-net.fr/actualite-agric … 04874.html
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