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AFP "les abeilles domestiques ne sont pas des pollinisateurs aussi efficaces que les autres insectes dans la nature, dont surtout les abeilles sauvages"
Une étude(20 pays, 40 cultures) parue dans Science ce jour, vient de montrer que non seulement "les abeilles domestiques ne sont pas des pollinisateurs aussi efficaces que les autres insectes dans la nature, dont surtout les abeilles sauvages" mais aussi que "le fait de mettre davantage d'abeilles domestiques dans ces zones de cultures n'était pas suffisant pour régler ce problème qui nécessite un accroissement du nombre des insectes pollinisateurs sauvages"
L'étude http://www.sciencemag.org/content/early … 0.abstract (Wild Pollinators Enhance Fruit Set of Crops Regardless of Honey Bee Abundance)
Le texte AFP :
La diminution des insectes pollinisateurs menace les cultures mondiales
(AFP) – Il y a 3 heures
WASHINGTON — La diminution de la population d'insectes pollinisateurs sauvages due à la perte de leur habitat et au réchauffement climatique menace la production agricole mondiale, met en garde jeudi une étude internationale publiée aux Etats-Unis. Les 50 chercheurs qui ont participé à ces travaux ont analysé des données provenant de 600 champs de cultures de fruits, de café ou de différentes sortes de noix, dans 20 pays.
Ils ont constaté que les abeilles domestiques ne sont pas des pollinisateurs aussi efficaces que les autres insectes dans la nature, dont surtout les abeilles sauvages.
La baisse continue du nombre de ces insectes fait craindre des conséquences néfastes pour les récoltes et rend nécessaire de maintenir et de gérer la diversité de ces pollinisateurs pour accroître la production agricole à long terme, insistent les auteurs dont l'étude paraît dans la revue américaine Science datée du 28 février.
"Notre étude démontre que la production d'un grand nombre de fruits et de graines qui permettent la variété de l'alimentation est limitée parce que leurs fleurs ne sont pas suffisamment pollinisées", souligne Lawrence Harder, professeur de biologie à l'Université de Calgary au Canada, un des co-auteurs.
"Nous avons aussi observé que le fait de mettre davantage d'abeilles domestiques dans ces zones de cultures n'était pas suffisant pour régler ce problème qui nécessite un accroissement du nombre des insectes pollinisateurs sauvages", ajoute-t-il.
Les fleurs de la plupart des récoltes doivent recevoir le pollen avant de produire des graines et des fruits, un processus amplifié par la présence d'insectes.
Ces pollinisateurs sauvages dont les abeilles, les mouches et les scarabées, vivent généralement dans des habitats naturels ou semi-naturels tels que l'orée des forêts, des haies ou des prairies, autant d'habitats qui se raréfient du fait surtout de leur conversion en terres agricoles. "Paradoxalement, la plupart des approches pour accroître l'efficacité de l'agriculture comme la mise en culture de toutes les terres disponibles et le recours aux pesticides, réduit l'abondance et la variété des insectes pollinisateurs qui pourraient accroître la production de ces récoltes", explique le biologiste.
Les auteurs de cette étude font valoir l'importance de mettre en oeuvre de nouvelles approches pour intégrer la gestion des abeilles domestiques et des pollinisateurs sauvages en préservant davantage leur habitat. Les rendements agricoles mondiaux s'en verraient accrus, permettant de promouvoir la production agricole à long terme, soulignent-ils.
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merci de faire partager ça ceour d'abeille, neamoins je doute d'un lobbys des firmes derrière ça, de voir souligner plusieurs fois que l'abeille domestique n'est pas le meilleur pollinisateur
pourrais tu nous faire un topo des pollinisateurs que l'on trouve en france ?
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dgé a écrit:
un lobby // de voir souligner plusieurs fois que l'abeille domestique n'est pas le meilleur pollinisateur
C'est une publication signée par plus de 50 chercheurs du monde entier, bien entendu aucun lobby là dessous - Ce n'est pas la première fois que l'on met en évidence l'importance extrême des pollinisateurs sauvages, et en particulier des abeilles sauvages, mais c'est la première fois qu'ils sont étudiés ensemble sur autant de données et de cultures différentes.
Ici les données portent sur des familles de rosacées, du café, du coton, des concombres, des petits fruits... (600 champs sur tous les continents)
Je ne sais pas ce que tu entends par "firmes", mais si tu parles des groupes phyto, il faut savoir que ces groupes bossent bien plus sur les pollinisateurs sauvages que ne le fera jamais la filière apicole, c'est logique...
dgé a écrit:
pourrais tu nous faire un topo des pollinisateurs que l'on trouve en france ?
Non il y en a trop (des milliers). Mais pour les cultures françaises "classiques" (vergers + maraîchage + oleoproteagineux colza tournesol feveroles etc) nous bossons sur les abeilles osmies, mégachiles et syrphes ("mouches"). En tout une dizaine d'espèces, les plus efficaces et "faciles" à manager, soit pour apporter un service de pollinisation, soit pour les réimplanter sur l'exploitation.
Ce qu'il faut comprendre c'est que en plus de l'importance des pollinisateurs, il y a surtout dans le management des exploitations actuelles (les vôtres donc) un problème de disponibilité d'habitats et de ressources : par exemple certaines abeilles excellentes pollinisatrices vont nicher dans des coquilles d'escargots et avoir besoin de plantes autres que celles cultivées, ou autre que celles présentes dans les haies actuelles : Pour un bon management "d’îlots de biodiversité" dans l'exploitation nous prévoyons donc différents type d'habitats et des ressources (on peut être amenés à planter quelques espèces) pour assurer durablement l'installation de pollinisateurs. Mais cela ne se fait pas "au pifomètre", c'est une étude au cas par cas. (territoire, environnement, cultures, surfaces, espèces végétales...)
C'est du gagnant gagnant : vous fournissez des espaces intelligents dans votre exploitation, les pollinisateurs vous offrent une augmentation du rendement à long terme.
Et croyez moi, l'étude, l'aménagement de quelques haies ou la plantation de quelques arbres en plus ne coûtent pas grand chose si l'on ramène cela à une augmentation durable des rendements et de la qualité des productions sur plusieurs années. Votre exploitation, c'est un grand puzzle où chaque pièce à son importance. Nous on fait en sorte qu'au niveau pollinisateurs les pièces collent parfaitement entre elles.
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merci coeur d'abeille
Coeur d'abeille a écrit:
dgé a écrit:
un lobby // de voir souligner plusieurs fois que l'abeille domestique n'est pas le meilleur pollinisateur
C'est une publication signée par plus de 50 chercheurs du monde entier, bien entendu aucun lobby là dessous
Je ne sais pas ce que tu entends par "firmes", mais si tu parles des groupes phyto.
pourquoi n'y aurait il pas de lobby sur ces 50 chercheurs la je te trouve bien subjectif et loin du compte
et oui coté lobbys, je met les firme de phyto d'un coté, et les escrolos de l'autre
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