Agriavis recueille l'avis des agriculteurs sur les matériels, semences et plants, engrais, produits phytosanitaires, services et produits pour les animaux qu'ils utilisent sur leur exploitation
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sebymela a écrit:
je les crame , si ca me chante!!
j en ai marre de payer!
je veux bien faire un effort , mais cette fois je dis merde!
on paye pour l achat , on paye pour s en débarrasser... fait chier a la fin.....
non pour notre département ce recyclage ne nous coûte rien ..;il suffit de les charger ,les amener et les vider où l'on nous indique sur un parking de la coop..;
Dernière modification par PROF PR (18/02/2013 19:15:30)
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et c est quoi ton departement?
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sebymela a écrit:
et c est quoi ton departement?
Je t'envoie un MP
Dernière modification par PROF PR (18/02/2013 07:36:08)
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ok merci , je regarderai le site ce soir. 
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PROF PR a écrit:
c'est pas le fait d'être nombreux qui pose pb mais le fait de la rémunération qui doit être suffisante par rapport éventuellement à la pénébilité ou la répétition du travail ..;par exemple les melons c'est pénible mais quand vous vous baissez pour un melon qui sera vendu 1,50 euro ou voire deux euros je veux bien faire l'éffort de me baisser des centaines de fois ..si ce melon est vendu 20 cts d'euro cela devient plus pénible ...!
sinon j'ai déjà donné des chiffres par rapport aux aides chiffre d'affaire nombre de personnes actives dans un précédent post nous nous plaignons pas ..;
Oui, mais beaucoup estiment qu'un grand nombre de fermes en France sont déjà trop grandes pour faire du bio, ou alors il faudra trouver beaucoup de main d'oeuvre, et que le melon soit à 20 cts ou à 1,5 euros le smic est le même, et je ne vois pas grand monde motivé pour ces travaux là.
Dernière modification par franki 41 (24/02/2013 16:47:15)
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franki 41 a écrit:
PROF PR a écrit:
c'est pas le fait d'être nombreux qui pose pb mais le fait de la rémunération qui doit être suffisante par rapport éventuellement à la pénébilité ou la répétition du travail ..;par exemple les melons c'est pénible mais quand vous vous baissez pour un melon qui sera vendu 1,50 euro ou voire deux euros je veux bien faire l'éffort de me baisser des centaines de fois ..si ce melon est vendu 20 cts d'euro cela devient plus pénible ...!
sinon j'ai déjà donné des chiffres par rapport aux aides chiffre d'affaire nombre de personnes actives dans un précédent post nous nous plaignons pas ..;Oui, mais beaucoup estiment qu'un grand nombre de fermes en France sont déjà trop grandes pour faire du bio, ou alors il faudra trouver beaucoup de main d'oeuvre, et que le melon soit à 20 cts ou à 1,5 euros le smic est le même, et je ne vois pas grand monde motivé pour ces travaux là.
Il faut sortir de temps à autre de son trou ...si les fermes sont trop grandes dans ton département ce n'est pas la majorité en France ...Voir stats de l'INSSEE
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.a … attef10203
que 21% de plus de 200ha ...la moitié de moins de 100ha ..;etc..;
des disparités en fct des départements qui font que vers le Massif central ,le sud etc elles sont plus petites et pourraient être converties sans trop de pb ... le melon à 0,20cts ou ...cela change totalement la donne ...!dans un cas on peut embaucher et en vivre et dans l'autre cas on baisse les bras et on déprime....!
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PROF PR a écrit:
Il faut sortir de temps à autre de son trou ...
Tiens, l'arrogance des débuts revient, chassez le naturel .....
PROF PR a écrit:
si les fermes sont trop grandes dans ton département ce n'est pas la majorité en France ...Voir stats de l'INSSEE
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.a … attef10203
que 21% de plus de 200ha ...la moitié de moins de 100ha ..;etc..;
Les chiffres de ce lien sont très intéressants, merci de l'avoir mis, il va permettre une petite démonstration.
Donc, d'après le tableau, il y aurait 61 % des fermes de moins de 50 ha, 20 % entre 50 et 100 ha, et 19 % de plus de 100 ha, ce qui nous fait un total de 39 % pour les plus de 50 ha, et effectivement cela reste raisonnable pour l'instant.
Seulement voilà, si on raisonne en surface, les plus de 100 ha représentent 58 % des terres cultivables, excusez du peu, et les 61 % des moins de 50 ha font seulement 16 % des terres .... cqfd.
Et tout ça date d'il y a 3 ans, je suppose que les choses n'ont pas dû évoluer dans un sens qui te plaira, et à moi non plus d'ailleurs.
Par contre, je n'ai pas trouvé où tu as pris que "21 % des exploitations font plus de 200 ha", moi j'ai lu 4 % pour ce critère, pareil pour "la moitié de moins de 100 ha", alors que c'est 81 %.
Décidément, tu ne devais pas être prof de maths non plus .... tu vois, moi aussi je peux utiliser le mépris. 
PROF PR a écrit:
des disparités en fct des départements qui font que vers le Massif central ,le sud etc elles sont plus petites et pourraient être converties sans trop de pb ... le melon à 0,20cts ou ...cela change totalement la donne ...!dans un cas on peut embaucher et en vivre et dans l'autre cas on baisse les bras et on déprime....!
Là dessus je suis tout à fait d'accord, c'est toujours mieux quand le producteur gagne sa vie correctement, bio ou pas, mais pour la recherche d'employés ça ne change pas fondamentalement les choses, demandes donc aux céréaliers si c'est plus facile de trouver un chauffeur de tracteur maintenant que le blé est à 200 € par rapport à avant où il était à 90 € ???
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Y'a un truc que les prosélytes du bio ont l'air d'ignorer, c'est le marché, et sa capacité à rémunérer une production.
Petit exemple: il y a deux ans encore, le groupement de porc local poussait à la reconversion en bio, le marché étant très déficitaire, donc rémunérateur. Tellement il y avait besoin de porcs bios que jamais on allait arriver à produire assez! Des éleveurs se sont lancés, d'autres se sont reconvertis, des naisseurs et des engraisseurs.
Aujourd'hui, après la perte d'un ou deux gros clients, le groupement se retourne vers la grande distribution qui veut bien développer un peu, mais à un prix de...
Résultat, les engraisseurs qui désirent arrêter ou bien se reconvertir en conventionnel (si, si, je vous assure que ça existe!) sont largement encouragé, et les naisseurs sont priés de mettre la pédale douce... pour éviter toute surproduction... Ben oui, le groupement ayant perdu des débouchés vendait ses charcutiers au tarif du cadran de Plérin.
Ce n'est absolument pas une critique du bio que je fais là, et tous les éléments véridiques de cette petite histoire m'ont été conté par mon copain bio, très impliqué dans cette filière. Simplement un retour au principe de réalité, qui fait qu'on produit d'abord et avant tout pour un client, et que s'il n'est pas là, et s'il n'accepte pas de payer le prix, tout nos beaux idéaux ne sont que de la littérature.
PS: je prie Monsieur le Professeur de ne pas tenir compte de ma contribution, venant d'un néophyte comme moi, dont l'outrecuidance n'est plus à démontrer. 
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