Agriavis recueille l'avis des agriculteurs sur les matériels, semences et plants, engrais, produits phytosanitaires, services et produits pour les animaux qu'ils utilisent sur leur exploitation
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Le Jatropha est une plante des régions semi-arides dont on parle beaucoup depuis quelques années. Aussi appelée « Or vert », elle produit une huile aux propriétés comparables à celles du diesel.
Espace libre en Afrique sub-sahérienne de 1000 hectars pour projet de culture de jatropha avec la collaboration d'un agriculteur étranger expert,nous aurions besoin de votre apport dans tous les sens pour nous donner les astuces pour venir à bout du projet.Il faut signaler que la collaboration sera profitable pour les investisseurs après vente des récoltes à hauteur de 65%.
Alors que les ressources en pétrole se raréfient, l'homme cherche constamment des produits de substitution. Après le colza et le soja, le Jatropha semble bien être la plante d'avenir en matière de production de biocarburant.
Cette plante se présente sous la forme d'un arbuste à fleurs rouges et à feuillage coriace et vert foncé qui prolifère dans les zones semi-arides. Les baies et la sève sont toxiques et la plante n'est donc comestible ni pour l'homme ni pour les animaux d'élevage. Elle pousse à l'état sauvage dans de nombreux pays tels Madagascar, l'Egypte, l'Amérique centrale, l'Amérique du Sud ou encore l'Inde, le Cambodge, le Laos, et plusieurs pays du Sahel. 160 espèces de Jatropha sont actuellement dénombrées. Parmi celles-ci, certaines ont des vertus médicinales (huile purgative, racine utilisée contre la lèpre) mais le Jatropha se distingue surtout pour la production d'une huile dont les propriétés sont comparables avec celles du diesel.
Cette huile présente une grande viscosité qui se réduit lorsqu'on la chauffe pour devenir au delà de 110 degrés Celsius semblable au diesel. Une plante fournit chaque année de 1 à 4 kg de graines. Huit kilos de fruits donnent 1,5 litre de bio-carburant. Chaque graine contient environ 35% d'huile. Les arbustes produisent des fruits pendant 50 ans.
Plusieurs expériences de culture intensive sont menées actuellement par les pétroliers et les Etats à Madagascar et au Brésil notamment. D'aucun y voit une réelle perspective de développement pour ces pays économiquement fragiles. L'atout principal du Jatropha est en effet de pousser sur des terrains semi-arides dévolus à l'élevage extensif où l'agriculture traditionnelle dédiée à l'alimentation est réduite à son strict minimum.
La culture de cette plante n'entre donc pas en concurrence directe avec celle vitale de produits alimentaires. De plus, la culture du Jatropha permet de protéger les sols de l'érosion et de retenir l'eau. De culture facile, le Jatropha ne nécessite aucun entretien. Il peut vivre en plein soleil et supporte une température minimale de 10°C.
Le saviez-vous ?
Certaines espèces de Jatropha présentant des tiges renflées à la base sont surnommées plantes bouteilles. La plante est aussi appelée pignon d'Inde ou encore médicinier en raison de ses vertus thérapeutiques.
cordialement
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Si si, détrompez-vous... Le jatropha va bientôt rentrer en concurrence avec les plantes alimentaires puisque les chercheurs travaillent pour que ces dernières poussent aussi dans des endroits désertiques.
La preuve en est avec BASF qui a travaillé en partenariat avec Monsanto et qui commercialisera en 2013/2014 le "Genuity DroughtGard. Hybrids", premier maïs transgénique tolérant à la sécheresse.
Voir ici
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Le mais qui resiste a la secheresse existe deja, enfin tout depend de l'objectif de rendement que l'on se donne mais j'ai de toutes facon de grand doute que l'on arrive a depasser les 50qx avec moins de 250mm d'eau
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si je comprend bien , en france pour le jatropha , il fait trop froid
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Sans commentaires :
http://www.prolea.com/UNIP/fileadmin/in … p?id=11583
Communiqué du 19/02/2009
19 février 2009 - Sofiproteol
Création d'OLEOSUD, pour l'expérimentation des oléo-protéagineux dans les pays du SudEn créant Oléosud, Sofiprotéol renforce l’engagement de la filière française des huiles et protéines végétales dans le développement agricole des pays du Sud et lui permet de passer à une phase d’expérimentation sur le terrain.
L’accroissement de la demande mondiale en huiles et en protéines, dû en premier lieu aux pays émergents d’Asie, conduit à aggraver la dépendance des pays importateurs envers les pays producteurs de soja et d’huile de palme.
Pour des raisons à la fois environnementales et économiques, il paraît aujourd’hui crucial de diversifier les zones de production et les espèces végétales cultivées dans le monde. Cela devrait dans un premier temps diminuer la dépendance des pays importateurs tout en leur permettant d’organiser des filières créatrices de valeur ajoutée. La volatilité des cours mondiaux se verrait également réduite par l’ensemble de ces actions.
Une nouvelle étape dans un processus lancé il y a plus de 20 ans
Les agriculteurs français ont tenu à développer la production d’oléagineux (colza, tournesol, soja) et de protéagineux (pois, lupin, féverole) afin de réduire la dépendance de l’Europe envers ses importations d’huiles alimentaires et de protéines pour ses élevages. La filière, sous l’impulsion de l’interprofession Onidol, s’est tout naturellement impliquée dans la problématique de l’autosuffisance alimentaire des pays en développement, en s’appuyant notamment sur l’organisation Agropol.
En créant Oléosud, la filière, au travers de Sofiprotéol, souhaite poursuivre l’action engagée il y a plus de vingt ans et franchir un nouveau cap en ajoutant à la coopération technique menée par Agropol, l’expérimentation en tant qu’acteur sur le terrain.
Développer les cultures alimentaires et énergétiques, et faire émerger des filières locales
En s’appuyant sur l’expertise acquise par Agropol et par le Cetiom, le Centre technique des oléagineux, Oléosud identifiera en Afrique de l’Ouest et en Asie, un nombre limité de projets qui devront réunir les conditions nécessaires pour des cultures durables d’oléagineux.
Il s’agira de conduire des projets répondant à la fois aux problématiques alimentaires et énergétiques locales en expérimentant, par exemple, des cultures alimentaires comme le tournesol, en association avec des cultures destinées à la production d’énergie, comme le Jatropha curcas mis en place sur des terres peu appropriées aux cultures alimentaires.
Les agronomes de la société travailleront avec les organisations paysannes afin de mettre en place ces cultures, tout en veillant à leur bonne intégration au sein des systèmes agraires traditionnels.
Enfin, Oléosud s’attachera à créer avec les populations villageoises, les conditions nécessaires à l’organisation de filières, depuis les agriculteurs jusqu’aux transformateurs en passant par les organismes de collecte. Oléosud pourra aussi s’impliquer dans la conduite d’outils de transformation locaux afin de répondre aux besoins alimentaires et énergétiques des populations.
J'espère juste qu'une partie de mes CVO ne servent pas à financer cette merde qui tue l'agriculture de l'Ouest de l'Afrique via la célèbre Proléa et le FEDIL.
http://www.lafranceagricole.fr/actualit … -3327.html
Le Cniel (Centre national interprofessionnel de l’économie laitière) et Sofiproteol (l'établissement financier de la filière française des huiles et protéines végétales) créent le fonds de développement interprofessionnel des entreprises laitières (Fedil), «afin de soutenir la filière laitière qui doit continuer à s’adapter et à se structurer pour faire face aux mutations du marché», indique un communiqué diffusé vendredi. La création de ce fonds concrétise la décision de l’assemblée générale du Cniel du 14 mars 2007.
Ce fonds interprofessionnel sera doté de 15 millions d’euros pour les trois premières années de fonctionnement (2008-2010) par réaffectation d’une partie des cotisations perçues par le Cniel. «Il interviendra dans les entreprises de collecte et de transformation du secteur laitier, sous forme de financements de haut de bilan (capital, prêts à moyen et long termes, obligations…)», précise le communiqué.
Sofiprotéol assurera la fonction de gérant du Fedil et apportera son savoir-faire d’établissement financier à la filière laitière.
Pour l’interprofession laitière, ce fonds doit «notamment favoriser le lancement de projets innovants qui contribueront au développement futur du secteur».
Dernière modification par titian (01/02/2013 19:57:42)
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