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ça c'est du boulot qui me plait, la au moins, tu vois où tu passe
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c'est beaucoup trop large pour moi!
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master1 a écrit:
c'est beaucoup trop large pour moi!
Ils ont de la chance les Anabatistes, vous trouvez pas ?
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SANRACIN a écrit:
Vous connaissez cette expression : "Quand les mouettes (nos fonctionnaires) suivent un chalutier c'est qu'elles pensent qu'on va leur jeter des sardines"
Ah ouais je connais, c'est la citation d'un grand philosophe, non ?
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PROF PR a écrit:
la problèmatique des mycoT a déjà été abordée ...ceux sont les pratiques a mettre en cause ..;ventilation du grain après récolte.. densité de semis intensification à outrance mauvaises rotations ..;pommes récoltées par terre ..etc etc ceci aussi bien en bio qu'en chimie..
Je voulais revenir sur ce soucis des mycotoxines dont ont accuse souvent l'agriculture bio.
Étant producteur de blé dur, plante très sensible sur ce point, je connais un tout petit peu ce problème, et donc je ne parlerai que pour ce qui concerne les céréales, pour les autres productions je ne me prononcerai pas.
Les mycotoxines dûes au stockage sont relativement rares en ce domaine, la plupart viennent directement du champ par les champignons que sont la fusarium roseum et microdium nivale (complexe fusarioses), enfin surtout la première.
Ce phénomène intervient en cas de pluviométrie élevée et températures chaudes durant la floraison.
La conséquence en est le taux élevé de DON, comme ce que nous avons eu cette année avec la fin mai / début juin très pluvieux.
Les fongicides ont une efficacité qualifié de très "moyenne" sur ces maladies, Arvalis l'a maintes fois démontré dans ses essais.
Pour faire simple, on pourrait dire que quand la pression fusarioses est faible (majorité des cas), tout le monde est indemne; quand la pression est forte (statistiquement faible en fréquence) tout le monde est avec des taux élevés, bio ou pas; et les seules fois où les utilisateurs de produits phytos serons mieux c'est les cas où on sera à la limite des normes, la chimie permettant de descendre juste en dessous, ce qui doit arriver une ou deux années sur dix en moyenne.
C'est pour ça que les mycotoxines me paraissent être un problème très relatif pour le bio, et même sans doute un mauvais procès à lui faire.
Dernière modification par franki 41 (09/01/2013 22:39:13)
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j ai des collègues qui sont eleveurs de porcs ,ces mycotoxines commencent a etre un probleme pour eux ,
ils sont obligés de traiter les lots de cereales qu ils recoivent ! et ça coute tres cher !!!
on avait posé la question a un coloque sur les tcs et semis directs pour savoir si ces pratiques etaient plus a risques ?????pas de reponse ,alors !
et je viens de lire recement que les ricains ,tres au fait des semis symplifiés ,comme a se poser des questions ???
a suivre ,je pense ...
Dernière modification par didier.tcs (09/01/2013 22:46:23)
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Là ou le risque mycotoxine est plus important en tcs, c'est en précédent maïs et sorgho, pour le reste je ne crois pas.
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Cette année est quand même un peu spéciale au niveau des mycotoxines, on avait encore jamais dépassé les normes, ni eu un temps aussi pourri en pleine floraison.
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oui, et c est là que l on fait le plus de tcs chez nous ! ???
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didier.tcs a écrit:
oui, et c est là que l on fait le plus de tcs chez nous ! ???
Alors il faudrait choisir des variétés tolérantes fusariose.
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J'avais lu les résultats d'un essai ARVALIS sur la gestion des résidus de paille. Cet essai montrait que le broyage fin de la paille et des éteules étaient plus efficaces contre les fusarioses que le labour en blé sur blé. En est-il de même pour le précédent maïs?
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c est clair que plus c est broyé ,mieux c est !
on a de gros soucis avec les menus paille , avec les moissonneuses qui ne les ecartent pas
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didier.tcs a écrit:
c est clair que plus c est broyé ,mieux c est !
on a de gros soucis avec les menus paille , avec les moissonneuses qui ne les ecartent pas
Par chez moi le triticale est tres apprécier par les producteurs de porc mais hélas il y a des micotoxines s'il n'y a pas un programme fongi bien ciblé, du coup il ne prenne que sur contrat.
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c est tout a fait ça, moi ils ne veulent que du blé ou de l orge !
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didier.tcs a écrit:
j ai des collègues qui sont eleveurs de porcs ,ces mycotoxines commencent a etre un probleme pour eux ,
ils sont obligés de traiter les lots de cereales qu ils recoivent ! et ça coute tres cher !!!
on avait posé la question a un coloque sur les tcs et semis directs pour savoir si ces pratiques etaient plus a risques ?????pas de reponse ,alors !
et je viens de lire recement que les ricains ,tres au fait des semis symplifiés ,comme a se poser des questions ???
a suivre ,je pense ...
C'est vrai qu'en porcs les mycotoxines représentent un probléme récurent : les conséquences principales sont :
-Pour les truies ,mauvaises fécondations , avortements ,petites portés morts nés
-Pour les porcelets ,nécroses sur les queues , vulves rouges et enflées sur les femelles-
-En engraissement ,c'est moins visible ,mais ça peut engendrer des problées plus insidieux:
Donc pour se prémunir nous devons incorporer a l'aliment repro des fixateurs de mycotoxines pour réduire ces risques ,mais cela a un cout , qui se rajoute encore , mais c'est une assurance ( l'efficacité de ces produits est proportionnelle a leurs couts )
Non franky , le maïs et le sorgho ne sont pas les seuls précédents favorables (mais plus sensibles ) certaines années ce sont des micros régions qui sont touchées , il apparait réguliérement de nouvelles mycotoxines !!
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franki 41 a écrit:
Là ou le risque mycotoxine est plus important en tcs, c'est en précédent maïs et sorgho, pour le reste je ne crois pas.
J'ai entendu aussi que les melons étaient un précédent à risques...
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ma coopérative nous demande pour chaque benne livré si on labour ou pas . après on n'est pas payé plus chère. mais sans doute du au mycotoxine
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schmitt a écrit:
Jean = Que l'on tienne ici ou là entre nous des conversations de piliers de bistrot ne me dérange pas. C'est marrant, j'y participe aussi, on apprend des choses, on se chambre gentiment. Mais que des sénateurs s'abaissent à cela me révolte. Les forums agricoles sont lus par des agriculteurs, des politiques. Faisons aussi attention aux messages que l'on véhicule. Ok pour le mea-culpa. Mais ne véhiculons pas non plus des idées trop faciles qui tiennent lieu de solutions dans des cas précis, pas forcément répétables.
Je crois que le bistrot se trouve justement au Sénat car ici ne discute que ( ou quasiment ) des professionnel, non? C'est bien ce que tu critique....que ce soit des incapables qui nous "expliquent" comment travailler!? Là, je suis d'accord avec toi, mais le problème est que cela a toujours été et je crains que cela va durer encore longtemps.
Un petit bonjour de l'île maurice....j'ai fini par pouvoir me connecter et lire vos posts...
Alors avec un petit peu de recul et de distance il me semble bon même si cela me vaut des remarques de donneur de leçons ...de préciser a quoi correspondent certaines notions : la puissance d'abord puisque c'est de ce qui vous fait monter la moutarde au nez...
La puissance est une unité qui met en jeu une force par un déplacement en un temps donne donc pour être plus pratique c'est en w le résultat de la multiplication d'une force x par une vitesse
Après a quoi correspond cette force:elle correspond a l'addition de deux forces la première qui est le résultat des frottements de toute la mécanique pour mouvoir le tracteur et son outil et la seconde qui dépend du travail effectue :-) cette force dépend de la section travaillée lxL multipliée par la résistance du terrain ...celle ci dépendant de la nature du terrain,argileux ayant la plus grande résistance quand celui ci est sec...
En pratique la puissance en W la force en N, la vitesse en m/sec
de ce raisonnement on peut en tirer certaines conclusions:
Celui qui veut aller deux fois plus profond devra mettre deux fois plus de Kw devant mais sachant que la lourdeur des tracteurs a déplace n'est pas nécessairement liée a leur puissance affichée un petit tracteur avec une petite herse étrille mettra moins de poids au total en oeuvre donc au final s'il lui faut deux fois plus de temps il n'aura pas nessecite autant d'effort de déplacement de masse...
Idem pour la vitesse si vous allez deux fois plus vite il faut théoriquement une puissance du double qui nécessitera bien entendu un tracteur plus lourd puisque plus puissant on peut aussi inverser la problématique AR les efforts a vaincre...si l'effort de sectionnement de la terre devient plus important il est nécessaire d'avoir de l'adherance.celle ci étant fonctionprincipalement a usure de pneu identique...du poids mis en jeu le tracteur plus lourd sera nécessaire pour une section travaillée plus importante une vitesse plus importante..
Conclusion :
Plus on a des gros outils si on considéré la consommation d'énergie a l' ha plus il faudra du carburant...
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franki 41 a écrit:
PROF PR a écrit:
la problèmatique des mycoT a déjà été abordée ...ceux sont les pratiques a mettre en cause ..;ventilation du grain après récolte.. densité de semis intensification à outrance mauvaises rotations ..;pommes récoltées par terre ..etc etc ceci aussi bien en bio qu'en chimie..
Je voulais revenir sur ce soucis des mycotoxines dont ont accuse souvent l'agriculture bio.
Étant producteur de blé dur, plante très sensible sur ce point, je connais un tout petit peu ce problème, et donc je ne parlerai que pour ce qui concerne les céréales, pour les autres productions je ne me prononcerai pas.
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Les mycotoxines dûes au stockage sont relativement rares en ce domai ne, la plupart viennent directement du champ par les champignons que sont la fusarium rose um et microdium nivale (complexe fusarioses), enfin surtout la première.
Ce phénomène intervient en cas de pluviométrie élevée et températures chaudes durant la floraison.
La conséquence en est le taux élevé de DON, comme ce que nous avons eu cette année avec la fin mai / début juin très pluvieux.
Les fongicides ont une efficacité qualifié de très "moyenne" sur ces maladies, Arvalis l'a maintes fois démontré dans ses essais.
Pour faire simple, on pourrait dire que quand la pression fusarioses est faible (majorité des cas), tout le monde est indemne; quand la pression est forte (statistiquement faible en fréquence) tout le monde est avec des taux élevés, bio ou pas; et les seules fois où les utilisateurs de produits phytos serons mieux c'est les cas où on sera à la limite des normes, la chimie permettant de descendre juste en dessous, ce qui doit arriver une ou deux années sur dix en moyenne.
C'est pour ça que les mycotoxines me paraissent être un problème très relatif pour le bio, et même sans doute un mauvais procès à lui faire.
Merci a toi de reconnaître que le pb des mycot...n'est pas une problématique des bio...
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midu08 a écrit:
Non franky , le maïs et le sorgho ne sont pas les seuls précédents favorables (mais plus sensibles ) certaines années ce sont des micros régions qui sont touchées , il apparait réguliérement de nouvelles mycotoxines !!
Des micro-régions, possible, peut-être celles qui ont eu plus d'eau au moment de la floraison ??
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pickland a écrit:
Par chez moi le triticale est tres apprécier par les producteurs de porc mais hélas il y a des micotoxines s'il n'y a pas un programme fongi bien ciblé, du coup il ne prenne que sur contrat.
Le triticale est-il sensible à la fusa ? ou cela vient-il d'une autre maladie ?
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webmaster a écrit:
J'avais lu les résultats d'un essai ARVALIS sur la gestion des résidus de paille. Cet essai montrait que le broyage fin de la paille et des éteules étaient plus efficaces contre les fusarioses que le labour en blé sur blé. En est-il de même pour le précédent maïs?
Je suis un peu étonné que le broyage des chaumes de céréales change quelque chose sur le problème fusariose, par contre, ce qui a été prouvé maintes fois, c'est que d'enterrer les résidus de maïs (labour) diminue fortement le risque.
Dernière modification par franki 41 (10/01/2013 19:37:50)
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webmaster a écrit:
C'est tout de même plus de travail de passer et rapasser avec sa herse étrille que de pulvériser une fois en 24, 28, 36 ou 44 m un herbicide, non?
Il me semble, qu'en plus d'avoir amélioré les rendements, la chimie a aussi permis de travailler des surfaces plus importantes sans augmenter la main-d'oeuvre, dans les années 60 / 70 ce fût un changement important.
Un peu comme l'a été aussi, dans une proportion encore supérieure, l'avènement des machines en agriculture, dans les années 30 / 40 / 50, c'est d'ailleurs à ce moment que l'exode rural à pris des proportions très importantes.
Alors oui, tous les bios que j'ai rencontré m'ont dit que ce type de production nécéssite plus de travail, ou ne permet pas de faire une surface importante a personnel identique, ce qui revient au même.
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schmitt a écrit:
Pour la malnutrition dans le monde, saches que prés de la moitié de la production mondiale est gaspillée!
Concernant le gaspillage, j'aimerais bien savoir en quoi le bio pourrait améliorer le problème ?
Ou alors c'est que la nourriture deviendrait tellement rare et chère que les gens feraient beaucoup plus attention à ne pas jeter ??
Dernière modification par franki 41 (10/01/2013 19:55:33)
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