Agriavis recueille l'avis des agriculteurs sur les matériels, semences et plants, engrais, produits phytosanitaires, services et produits pour les animaux qu'ils utilisent sur leur exploitation
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Après une détente relativement continue durant toute l’année 2011, les cours des matières premières pour l’alimentation animale, et tout particulièrement les tourteaux de soja et autres matières protéiques, ont repris leur progression à la hausse depuis début janvier. Au 31 mars 2012, l’indice IPAA dépasse de plus de 30 points, soit de 21 %, le niveau enregistré fin décembre 2011, et retrouve ainsi les plus hauts niveaux de prix observés lors de la flambée des cours de 2007/2008, sans pour autant atteindre encore les sommets du début d’année 2011.
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titian a écrit:
Et baisse du prix du lait en vue
je confirme ca va bien se casser la gueule le lait
cest prévu depuis 2 mois +7% de collecte pour -3% de consommation
et j'ai du mal a comprendre tout ce qui investisses a fond la
car le lait a 250€ cest pour dans 6 mois!!!!!
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Bonsoir à vous, du lait à 250 euros + aliment cher + gros emprunts + éventuelle sécheresse = ca ne passera plus financièrement chez certains.
Doudou, figure toi que par chez moi c'est pareil: achat quotas supplémentaires, agrandissement stabulation, achat tracteurs, achats de vaches supplémentaires et, l'an dernier achat de nourriture, tout ceci dans le cadre d'un plan lait. Avec des voisins on se demande comment il leur reste de l'argent pour vivre. Ils voient la vie en rose complètement et nous aussi on ne comprend pas.
Pour mon cas, à mon installation en 2004 on ne m'a attribué que 31 pmtva et le quota laitier existant sur la ferme. On a fait avec les batiments existants et aujourd'hui je suis bien content de ne pas avoir d'emprunt batiment à rembourser. Je souhaite de tout mon coeur que tout le monde s'en sorte, je ne suis pas jaloux des grosses structures mais si ce qu'on vend se casse la figure,ça va etre extremement dur pour les plus endettés.
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Vous avez raison, on bourre la tête au paysans que si on a pas 350000l/uth on pourra pas s'en sortir. Belle connerie!!! Je vois pour mon cas personnel, je suis installé depuis 2007, le quota a augmenter chaque année sans reprise de terre(je n'ai pas acheté de quota) aujourd'hui le problème est que la désileuse est trop petite, je donne le concentré a la brouette, la fosse n'est plus assez grande, je me pose de sérieuse questions??? c'est un cercle vicieux. Quand je vois les notes qu'on a payé, les imprévus a payé. Bon mon exploitation marche pas trop mal, mais c'est vrai qu'avec la hausse des tourteaux, gazoil,...etc et si le prix du lait ce casse la gueule, il va y avoir de la casse encore. Je ne suis pas contre les grosses structures, je pense que tout le monde a sa place quelque soit la taille de son exploitation. Bon j'espère, malgré ces mauvaises nouvelles que tout le monde s'en sorte et garde le morale!!! A+
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Et bien ça fait plaisir (en quelque sorte...) de vous lire. Je n'arrive pas à comprendre un voisin laitier dont l'ambition est de doubler la production dans les années à venir, pour passer à plus d'1 million de litre alors qu'il va se retrouver seul exploitant, avec salarié(s). Il n'est pas question de le juger, mais d'essayer de comprendre la logique.
Pour dégager une marge brute minimale c'est déjà pas simple avec les coûts de production actuels, alors si on prend en compte les investissements colossaux à réaliser (batiment, salle de traite, materiel, cheptel), les charges de structures que cela genère et le fond de roulement necessaire...
Pour faire vivre un seul exploitant à partir d'une prod de 1 million de litre, il suffit qu'il est une marge nette de 5 cents par litre. A l'inverse, il suffit que le lait baisse de 3% pour qu'il se retrouve en slip...
Et que pensez vous alors de la suppression annoncé des quotas? Explosion de la production? Effondrement des cours?
Dernière modification par paysan03 (07/04/2012 17:47:18)
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paysan03 a écrit:
Et bien ça fait plaisir (en quelque sorte...) de vous lire. Je n'arrive pas à comprendre un voisin laitier dont l'ambition est de doubler la production dans les années à venir, pour passer à plus d'1 million de litre alors qu'il va se retrouver seul exploitant, avec salarié(s). Il n'est pas question de le juger, mais d'essayer de comprendre la logique.
Pour dégager une marge brute minimale c'est déjà pas simple avec les coûts de production actuels, alors si on prend en compte les investissements colossaux à réaliser (batiment, salle de traite, materiel, cheptel), les charges de structures que cela genère et le fond de roulement necessaire...
Pour faire vivre un seul exploitant à partir d'une prod de 1 million de litre, il suffit qu'il est une marge nette de 5 cents par litre. A l'inverse, il suffit que le lait baisse de 3% pour qu'il se retrouve en slip...
Et que pensez vous alors de la suppression annoncé des quotas? Explosion de la production? Effondrement des cours?
moi mon avis de jeune ignorant cest que a la libération des quotas y'aura 4-5 tres mauvaises années ou il faudra faire le dos rond
les endettés vont se casser la gueule
donc des liquidations et des groupes privés qui viendront racheter les exploitations pour rien du tout
puis ca repartira doucement derriere car une fois placé des salariés aux 35hrs ils feront que des grosses fermes industrielles ou tu remplis un camion par exploitation
puis a coter survivra ceux qui avait des finances tres saines et accepté de gagner tres peux pendant ces années la
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pour en revenir a l'alimentation celui qui est pas capable de faire de l'énergie ( blé triticale orge maisgrain) chez lui en autoconsommation et qui ne peux pas acheter des camions benne de matiere azotée en direct du port ca va etre tres dur ...
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doudou50 a écrit:
pour en revenir a l'alimentation celui qui est pas capable de faire de l'énergie ( blé triticale orge maisgrain) chez lui en autoconsommation et qui ne peux pas acheter des camions benne de matiere azotée en direct du port ca va etre tres dur ...
une semi de tourteaux c'est 27 t personnellement c'est la quantitée que j'utilise sur 3 ans !
Pour des petites structures, il faudrait se partager la semi à plusieurs ( un quai pour vider la semi dans les bennes agricole et un pont bascule à proximité et en avant ! )
Je partage déjà une semi d'ammonitrate avec un voisin.
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Bonsoir, si il peut y avoir un plus pour s'en sortir, c'est de pouvoir faire aussi son azote concentré pour le bétail, le produit récolté ne serait pas à acheter donc une économie supplémentaire (quoiqu'il y a bien des frais pour la produire bien sur). Mais elle ne pourra pas etre produite sur toute la France. Par chez moi certains ont essayé les pois avec un résultat mitigé et ils ont abandonné après la première année.
Des investissements colossaux sans avoir de perspectives sur le long terme, pour moi non merci.
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C'est vrai que c'est l'idéal de se partager une semi. Je vais le faire avec mon voisin pour du corn gluten, on a réservé 2 semi. On regarde pour une semi de colza mais vu les prix, je sais pas si c'est valable de réserver une semi maintenant?
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maxideutz a écrit:
Bonsoir, si il peut y avoir un plus pour s'en sortir, c'est de pouvoir faire aussi son azote concentré pour le bétail, le produit récolté ne serait pas à acheter donc une économie supplémentaire (quoiqu'il y a bien des frais pour la produire bien sur). Mais elle ne pourra pas etre produite sur toute la France. Par chez moi certains ont essayé les pois avec un résultat mitigé et ils ont abandonné après la première année.
Des investissements colossaux sans avoir de perspectives sur le long terme, pour moi non merci.
la plante qui produit le plus de protéines par Ha c'est la LUZERNE.
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Je suis d'accord et si ca continue comme ca il faudra y revenir pour pouvoir s'en sortir
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doudou50 a écrit:
les endettés vont se casser la gueule
donc des liquidations et des groupes privés qui viendront racheter les exploitations pour rien du tout
puis ca repartira doucement derriere car une fois placé des salariés aux 35hrs ils feront que des grosses fermes industrielles ou tu remplis un camion par exploitation
puis a coter survivra ceux qui avait des finances tres saines et accepté de gagner tres peux pendant ces années la
C'est une possibilté, mais il y en a d'autres, comme à l'image du Danemark, on mainitien à flot artificiellement les plus gros et les plus endettés en continuant les agrandissements et une forme d'intégration.
Par contre là c'est certainement ce qui est prévu
Seule question quelle proportion d'apporteurs de minerais accepteront ce "progrés".
Dernière modification par titian (08/04/2012 10:21:02)
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Bonsoir, je rejoins Doudou, ici la laiterie veut arriver à remplir le camion avec un minimum de producteurs, à croire que tout est fait pour dégouter les plus petits parce que c'est toujours les memes qui ont du lait supplementaire et comme je le disais plus haut, ce sont les plus endettés et les plus justes au niveau quantité de nourriture: on en reparlera dans quelques années.
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