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L’INRA et Airparif (mesure de la qualité de l’air en Ile de France) ont mesuré la pollution engendrée par le trafic routier sur les cultures le long des routes et autoroutes. Fer, cuivre et plomb ont été retrouvés, sans qu'il soit possible d'en tirer de grandes conclusions. L’INRA se veut toutefois plutôt rassurante quant à l’impact de la circulation sur la qualité sanitaire des cultures jouxtant le trafic routier.


L'Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et Airparif (organisme qui mesure de la qualité de l'air en Ile-de-France) ont effectué une série d’analyses dans une exploitation agricole longeant l'A6, dans le pays de Bière (77).
Les mesures ont montré une augmentation des concentrations de polluants et des dépôts métalliques liés au trafic, à mesure que l'on se rapproche de l'A6. Pour le dioxyde d'azote, l'impact de l'autoroute est observable jusqu’à 120 m de l'axe. Pour les dépôts de fer, l'impact est perceptible jusqu'à 30 m. Il n'est que de quelques mètres pour le plomb et le cuivre. Pour l’INRA, la présence importante de fer et de cuivre n'est pas très dangereux pour la santé. Concernant  les métaux précieux, il est nécessaire d’effectuer une étude plus longue afin de connaître réellement la source : émissions des pots d'échappement (les catalyseurs en contiennent)? parties mobiles d'une voiture comme les freins? chaussées en elles-mêmes?

Les mesures ont aussi fait apparaitre du plomb à des niveaux très faibles et du cadmium, un métal toxique. Les niveaux de dépôt sont en dessous des normes concernant la consommation de légumes a précisé l’INRA.