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Supprimer les notes au primaire, c'est LA nouvelle idée à la mode, à croire que les 150 000 élèves qui sortent du système scolaire chaque année ne suffisent pas à alarmer les "bien-pensants" !
Alors que l'on assiste à un laxisme grandissant face au déclin de l'autorité des professeurs, avec une remise en cause permanente de leurs choix et décisions, 20 esprits brillants et éclairés ont décrété que nos petites têtes blondes ne devaient plus être notées, évaluées. Plus besoin de contôle, d'autorité, fini aussi le mérite, l'effort et le travail, on se basera uniquement sur les compétences et les comportements... tout un programme.
Bien sûr, comme toujours dans la droite lignée des théories de la Nouvelle éducation, post-soixanthuitardes, on cherche à s'inspirer du sacro-saint modèle "baltique". Vous savez, l'argument implacable des bien-pensants, tout ce qui vient du Nord et forcément extraordinaire. Imparable !
Le hic, c'est que cette évaluation dite « formatrice » a connu des revers dans plusieurs pays (Suède, Suisse, Québec, Danemark) qui ont décidé d’abandonner cette pratique après l’avoir expérimentée durant quelques années.
Mais en France, nous avons un petit côté village gaulois, rebelle et révolutionnaire. C'est comme pour les 35h, tout le monde ricane devant cette aberration, mais nous non, pire on essaye.. avec les dégâts que l'on sait.
Pourtant en France, des enseignants d’une classe de 6ème du Collège Van der Meersch de Roubaix ont expérimenté, eux aussi, en 2009, la suppression des notes et contrairement aux doctrines pédagogistes, ce type d’évaluation n’a permis d’améliorer ni les résultats, ni la motivation des élèves. Au contraire !
Dans la monographie rédigée par les enseignants de cette classe en fin d’année, le bilan est sans appel. « Le bilan n’est pas à la hauteur de nos attentes. L’ambiance de travail s’est dégradée [… ] Les élèves ont eu tendance à devenir moins compétents au cours de l’année à cause d’un manque de rigueur. […] Seuls trois élèves ont fait l’effort d’apprendre leurs conjugaisons, les autres ne s’en sont pas donné la peine et il semble que l’absence de note en est une cause aggravante. […] La disparition de la note ne semble donc pas être une solution pour agir sur la motivation des élèves. »
Les enseignants concluent donc à la nécessité de revenir à un système classique de notation, système qui avait, d’ailleurs, été regretté par les élèves eux-mêmes...
Heureusement la riposte s'organise et plus de 12 000 personnes ont déjà dit NON (dans une pétition du syndicat étudiant de droite UNI) à la proposition des 20 intellectuels en faveur de la suppression des notes.
Plus que jamais, il faut se battre pour faire entendre notre voix et défendre les valeurs de travail, d'effort et de mérite à l'école.
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Noter c'est bien et il faut encourager le travail, mais aussi se poser la question quand la machine ne fonctionne pas...
En math c'est facile1+1=2, 5+4=9
En orthographe c'est la même chose
Mais en philosophie par exemple et toutes ces matières qui demandent réflexion, c'est pas évident Cf. Post précésent
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Toujours la reference aux pays du nord:ça marche peut etre un moment mais on oublit de dire que jusqu il a une petite poignée de décénies ces pays pourtant socialement avancés pratiquaient une sorte d épuration ethnique en sterilisant les defficients legers les attardes scolaires etc
Quand a l orthographe pour moi c est absolument different des maths ,il ya la dedans des mysteres plus obscurs encore que le fond du goufre de Padirac.
Dernière modification par midu08 (18/11/2010 15:47:28)
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Mes philosophes preferes : Confucius et Pierre Dac.
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Ma philosophie se trouve sur mon Agriavispace et n'est sans doute pas "notable positivement" par tout le monde... Mais c'est la mienne!
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midu08 a écrit:
Quand a l orthographe pour moi c est absolument different des maths ,il ya la dedans des mysteres plus obscurs encore que le fond du goufre de Padirac.
Il parait qu'on ne peut pas être bon dans les deux domaines 
Bon pour moi se sont les maths le grand mystère .... 
. Une fois, j'étais avec mon fils qui avait 10 ans, je demande à la fromagère : "Donnez moi la moitié de la moitié (d'un morceau de fromage), alors mon fils dit "Tu ne peux pas demander "un quart" ??? Ben ouais c'est vrai quoi 
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Arrêter de noter mouai pourquoi pas et tant qu'on y est, poussons la démarche jusqu'au bout : y a qu'à supprimer aussi les examens et diplômes (bac en tête) comme ça tout le monde sera sur un pied d'égalité pour pointer chez paul emploua .
Une fois de plus on veux habituer les jeunes à encore plus d'assistanat , leur enlever toute volonté de se prendre en charge et se battre pour réussir .
On ne prépare pas des générations de vainqueurs avec tout ça
Dernière modification par Fly49 (18/11/2010 19:14:39)
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Viouiiiiiiiiiii déjà qu'ils ne mettent jamais de 0 pointé .......... Trop dévalorisant il parait .... 
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Des collégiens croient se doper, la justice s'en mêle
Un adolescent de 14 ans a fini devant le juge, soupçonné d'avoir fourni ses copains en pilules dont ils pensaient qu'elles amélioraient leurs performances sportives.
Lui voulait se rendre malade pour échapper au cross du collège. Ses camarades, eux, pensaient qu'il se dopait alors ils ont voulu aussi prendre des médicaments. Résultat : un adolescent de 14 ans a fini devant le juge, soupçonné d'avoir fourni ses copains en pilule dont ils pensaient qu'elles amélioraient leurs performances sportives. Pas de record pour eux, mais un tour à l'hôpital.
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Ce ne sont pas les notes en elles-mêmes qui sont sources de malheur et de difficultés. C'est la façon dont elles sont utilisées. Le problème de notre système c'est que, très souvent, le résultat d'une épreuve, d'une leçon, d'un devoir est assimilé à la valeur d'une personne. On dit "Tu es nul" au lieu de dire "tu n'as pas assez travaillé ton devoir". Il faut dissocier le verbe "avoir" d'"être". Avoir une très mauvaise note ne veut pas dire être nul. Si on confond la valeur de ce qui est produit par l'élève avec sa valeur a lui, là oui, il y a un problème.
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