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EDUCATION – Selon deux syndicats, plusieurs postes de dépense augmentent...
Entre 2.569,30 et 2.171,92 euros. C’est ce que devra débourser un étudiant non boursier cette année pour la rentrée universitaire, selon son lieu de résidence (Ile-de-France ou province). Le calcul est fait par la Fage, une des principales organisations étudiantes. Le syndicat tire la sonnette d’alarme dans un rapport publié ce lundi. Selon lui, les frais augmentent de 2,5 %. Même constat du côté de l’Unef, qui chiffre dans Le Parisien la hausse des dépenses pour les étudiants à 3,3%, quand l’inflation annuelle s’élève à 1,7%. Qu’est-ce qui va coûter plus cher? 20minutes.fr fait le point.

Le logement
Selon les deux organisations, le premier poste de dépenses reste le logement, soit 41% des dépenses totales. Il est en hausse moyenne de 8,1% à Paris et de 5,6% en province, selon l'Unef. La Fage estime qu'il augmente de 6%, en partie «à cause des loyers, mais également du fait des frais d'assurances, des charges et de l'électricité». Une situation qui ne devrait pas s’améliorer l’année prochaine, avec la suppression au 1er janvier 2011 de la possibilité de cumuler l’aide personnalisée au logement (APL) et la demi-part fiscale pour enfant à charge. Il faudra désormais choisir.

Les frais d’inscription
Les frais d'inscription en licence augmentent de 1,7% (174 euros), ceux en master (231 euros) et doctorat (359 euros) de 2,6%. En outre, les frais d’inscription peuvent varier d’une université à l’autre, une disparité déjà dénoncée par l’Unef avant l’été.

L’alimentation et la santé
Le ticket resto U, qui passe à 3 euros, augmente de 3,45%. Par ailleurs, le budget alimentation et courses diverses dans le mois augmente de cinq euros en Ile-de-France, passant à 270 euros, et de quatre euros en province (239 euros), selon la Fage. La Sécurité sociale étudiante, elle, subit une hausse de 1,07% (4,57 euros).

Et les boursiers?
Le 10e mois de bourse promis par Nicolas Sarkozy n’a toujours pas été officialisé par la ministre de l’Enseignement supérieur, relève la Fage, «pas plus que les crédits censés le financer». Le syndicat déplore que le ministère ne communique pas sur ce sujet alors que, selon lui, l’enveloppe a été négociée avec Bercy le 16 juillet. Idem pour le montant de la revalorisation des bourses de 800.000 étudiants. D’ordinaire annoncé pendant l’été, il n’a toujours pas été communiqué. Pas plus que le maintien ou non du fonds national d’aide d’urgence, destiné aux étudiants en difficulté qui ne peuvent pas prétendre à une bourse «classique», rappelle Le Parisien. Contacté par 20minutes.fr, l’entourage de Valérie Pécresse n’avait pas encore réagi ce lundi midi.


Pour ma part je viens de faire un chèque de 380 € de frais d'inscription (à renouveler chaque année à la rentrée )