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Un fermier britannique assure, sous couvert d'anonymat, vendre du lait d'une vache clonée. Mais aussi des embryons de cet animal, destinés à des éleveurs installés au Canada. L'Agence de sécurité des aliments s'en émeut, des associations s'inquiètent de cette possible dérive.
L'homme s'exprime sous couvert d'anonymat. Tout ce que l'on sait de lui, c'est qu'il s'agit d'un éleveur britannique. Dans le journal International Herald Tribune, il a assuré qu'il mélangeait chaque jour le lait de traite d'une vache née d'un bovin cloné à celui du reste de son troupeau. S'il protège son identité, c'est par crainte que les consommateurs refusent d'acheter sa production. Il a également indiqué qu'il vendait des embryons de cet animal à des éleveurs installés au Canada.
S'agit-il d'un premier pas vers l'utilisation commerciale du clonage animal ? La FSA, l'Agence de sécurité des aliments du Royaume-Uni, a annoncé lundi l'ouverture d'une enquête. Les règles britanniques en la matière sont strictes et ont été rappelées par une porte-parole : "Depuis 2007, l'interprétation par la FSA de la législation est que la viande et les produits générés à partir de clones et de leur progéniture sont considérés comme des aliments nouveaux et qu'ils ont par conséquent besoin d'une autorisation de mise sur le marché". Autorisation dont, bien entendu, le fameux éleveur anonyme ne dispose pas : "En tant qu'autorité britannique chargée d'accepter les demandes concernant les nouveaux aliments, l'Agence n'a reçu aucune demande liée au clonage et aucune autorisation n'a été octroyée".
"Pas de risque alimentaire"
Reste à savoir si la vente de lait et d'embryons d'un animal cloné sera avérée. Mais sur la base de ce seul témoignage pour l'heure invérifiable, industriels de l'agro-alimentaire et défenseurs des animaux ont entamé une nouvelle polémique ayant pour thème le clonage et ses possibles dérives. Peter Stevenson, de l'organisation caritative Compassion dans l'agriculture mondiale, s'est dit "extrêmement inquiet". La FSA "doit agir rapidement pour identifier ce lait et le retirer du commerce. Le clonage des animaux de ferme peut entraîner beaucoup de souffrances", a-t-il relevé, soulignant que le Parlement européen a interdit la vente de viande et de lait produits par des animaux clonés et leur progéniture.
De son côté, l'organisme représentant l'industrie laitière britannique Dairy UK a affirmé que "le lait et la viande d'un descendant de clone ne présentent pas de risque alimentaire". Et de souligner : "L'autorité européenne de sécurité des aliments a conclu qu'il n'y avait pas de différence en matière de sécurité des aliments entre de la viande et du lait d'animaux nés de clones et les produits issus d'animaux élevés de manière conventionnelle".
Hors ligne
De la viande clonée dans les assiettes anglaises
De la viande d'animal cloné a bien été vendue sur le marché anglais et consommée par des Britanniques, confirme l'enquête de l'Agence de sécurité des aliments du Royaume-Uni après les révélations d'un fermier.
Les doutes se trouvent donc confirmés : l'Agence de sécurité des aliments du Royaume-Uni a admis mardi que la viande de la progéniture d'une vache clonée était bel et bien entrée dans la chaîne alimentaire du pays, l'année dernière. Les responsables de cet organisme ont fait cette découverte après l'ouverture d'une enquête sur les déclarations d'un éleveur britannique ayant affirmé dans un journal vendre du lait produit par une vache née d'un clone, ce qui est interdit par l'Union européenne.
Ce fermier, s'exprimant sous couvert d'anonymat par crainte que les consommateurs refusent d'acheter sa production, avait affirmé dans le journal International Herald Tribune qu'il mélangeait chaque jour le lait de traite d'une vache née d'un bovin cloné à celui du reste de son troupeau. Il avait également indiqué qu'il vendait des embryons de cet animal à des éleveurs installés au Canada. Or, selon la réglementation européenne, les produits alimentaires, incluant le lait, provenant d'animaux clonés doivent être soumis à des contrôles et obtenir une autorisation pour être mis sur le marché.
"Dundee Paratrooper" a bien été mangé
Dans le cadre de leurs recherches, les responsables de la FSA ont découvert que deux taureaux, nés au Royaume-Uni et provenant d'embryons d'un vache clonée aux Etats-Unis, avaient tous deux étaient abattus. La viande, provenant de l'un des deux bovins, est entrée dans la chaîne alimentaire et "aurait été consommée" tandis que l'autre a été empêchée d'y entrer. Les enquêteurs ont remonté la piste des taureaux clonés et retrouvé toutes leurs caractéristiques : "Le premier, Dundee Paratrooper, est né en décembre 2006 et a été abattu en juillet 2009 (...) Le second, Dundee Perfect, est né en mars 2007 et a été abattu le 27 juillet 2010", ont ainsi indiqué les Sherlock Holmes de la FSA. Des deux taureaux clonés, seul Dundee Paratrooper a fini sous des dents britanniques.
Ces révélations risquent de soulever de vives inquiétudes dans le milieu agricole au Royaume-Uni, où la production d'aliments tirés d'animaux clonés et de leur progéniture fait l'objet de vives controverses. Dès les révélations du fermier interrogé par International Herald Tribune, l'organisme représentant l'industrie laitière britannique, Dairy UK, avait affirmé que "le lait et la viande de la progéniture de clones ne présentent pas de risque alimentaire".
SO BRITISH !
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