Agriavis recueille l'avis des agriculteurs sur les matériels, semences et plants, engrais, produits phytosanitaires, services et produits pour les animaux qu'ils utilisent sur leur exploitation
Vous n'êtes pas identifié.
Discussion | Réponses | Dernier message | |
---|---|---|---|
0 | 35 | Aujourd'hui 07:01:38 par jacksam23 | |
crypto or shares trading par govinel698
|
1 | 1048 | Hier 16:28:48 par November_Rain |
camloo par merjello
|
2 | 1832 | 21/11/2024 08:11:53 par shweta |
house warming invitation par art
|
2 | 1145 | 20/11/2024 14:22:18 par preeti |
16 | 11255 | 20/11/2024 12:40:35 par dirahot46911 |
je m'interesse au biogaz qlq'un connait le sujet donner moi votre avis
Hors ligne
Le biogaz tire son énergie de la cellulose , il entre donc en concurrence directe avec l'alimentation de la vie du sol.
je pense que je n'investirait jamais dans un tel projet.
Hors ligne
FM86 a écrit:
Le biogaz tire son énergie de la cellulose , il entre donc en concurrence directe avec l'alimentation de la vie du sol.
je pense que je n'investirait jamais dans un tel projet.
ça marche aussi avec des effluents d'élevage, des déchets vert, des boue de station...
Hors ligne
titou a raison. On peut faire du biogas avec plein de dechets agro aussi. c'est bon pour l'environnement, comme ca le biogaz ne part pas dans le nature ( 30 fois plus effet de serre que le co2!) et ca nous donne de l'energie autonome.
Hors ligne
la methanisation permet de produire de l'énergie renouvelable à partir de biomasse agricole,de résidus de culture,de déchets des industries agroalimentaire.
d'autre par elle permet de récupérer les éléments fertilisants contenus dans les digestats pour permettre aussi la production d'engrais renouvelables
Hors ligne
Il y a beaucoup d'intérêt à faire de la méthanisation, mais à mon avis il faut savoir ce qu'on fait... c'est pas des investissements à la légère.
Pour l'agriculteur :
Source de revenus garantis, diversification des activités, compétitivité ;
Valorisation de la biomasse agricole (couverts végétaux uniquement) ;
Autonomie énergétique de l'exploitation ;
Amortissement de l'installation sur 7 ans.
Pour le territoire :
Valorisation des déchets organiques (agriculteurs, collectivités, industries) ;
Valorisation économique : conception/réalisation par des entreprises locales ;
Retombées économiques et création d'emplois.
Pour l'environnement :
Production d'énergie renouvelable au niveau local ;
Réduction des gaz à effet de serre (- 600 Teq CO2 pour cette station) ;
Arrêt d'achat d'engrais azotés et réduction des fertilisations ;
Couverts végétaux préservant les sols et évitant les lessivages de minéraux ;
Maîtrise des odeurs et diminution du taux de nitrate dans l'environnement ;
y a pas de concurrence avec l'alimentation de la vie du sol puisque le "digestat" retourne au sol avec toute ces valeures fertilisantes.
Et le projet peut être rentable avec un cogé de 100 kW, mais la ça devient de la microméthanisation
J'ai un ami qui bosse dans une société (Evalor près de saint Brieuc dans le 22) qui construit ce genre de projet et accompagne le porteur de projet du début jusque la fin. Ils font même le suivi
Hors ligne
beaucoup d'arguments sont vrai mais Je veux bien qu'on m'explique " l'arrêt d'achat d'engrais azoté" c'est tout de même un peu dépendant de ce qui rentre dans le métaniseur ??
Hors ligne
D'après ce que j'ai compris, les fumiers et surtout les lisiers apportent de l'azote (principalement contenu dans l'urée) sous forme organique et donc sous forme non dégradé. Il faut par conséquent que se soit les bactéries du sol qui dégrade la matière pour rendre cet azote assimilable.
Ce qui prend du temps. Une partie de cet azote va être rendu disponible alors que la plante n'en a plus besoin et va être lessivé par les premières pluies.
A l'inverse, le digestat va présenter les 2/3 de l'azote directement sous forme ammoniacale. Les bactéries ont plus qu'a le transformer en nitrite puis nitrate pour le rendre assimilable. En faite il devient inutile d'acheté des engrais azoté parce que tu apportes l'azote exactement au moment ou la plante en a le plus besoin et la quasi totalité va être absorbé par la plante.
Plus besoin de complément, c'est juste une gestion différente et plus optimisée.
Mais effectivement, ça reste dépendant de ce qui rentre dans le digesteur... Reste à trouver un déchet biodégradable contenant de l'azote si tu es en large déficit sur ton exploitation... Il y en plein.. et qui a un pouvoir méthanogène intéressant (c'est un plus..)
Hors ligne
je disais cela car je récupère des digestats de métaniseur , il viennent d'être épandus avant colza, donc coté azote déja qu'il y en a très peu dedans ... en mars y aura plus rien . P et K très bien pourvu en revanche . Il sagit d'effluents de distillerie pas de lisier d'ou la faible teneur en N .
Hors ligne
bonjour je m'interresse depuis un moment à un projet biogaz. j'ai commencé à calculer avec mon exploitation et un peu de culture je pourrais arrivé à presque 100 kw. avec les subventions ademe, la rentablité est là grâce au chauffage de mon poulailler; je commence à faire des devis en ce moment et je vais aller voir une installation près de rennes à une porte ouverte le 22 octobre j'ai vu sur le site internet du constructeur biogaz planet à liffré dans le 35
Hors ligne
bonjour, je suis également intéréssé par ce type de projet, avec un ami. nous sommes allés en allemagne début décembre, se fut très instructif. la plus petit installation que nous avons visité faisait 180 kw, elle se trouvait dans une école agricole et servait également de recherche sur les prduits les plus méthanogène. la plus grosse faisait 600 kw et appartenait à un agriculteur, qui valorisait la chaleur pour ses poulaillers, sa maison, et celle d'un voisin.
c'est une activité supplémentaire, qui n' est pas sans travail, l' entretien sur le long terme n' est pas entièrement connu, et toutes les installation que nous avons visité fonctionne principalement avec du maïs ensilage.
Hors ligne
combien de KW pour 1Tonne de fumier et pour 1 ha de maïs?
Hors ligne
Je sais qu'en France il est mal vue de faire des cultures énergétiques pour ensemencer les bio réacteurs.
Les agriculteurs intéressés par ces projets doivent avoir assez de biomasse et/ou en trouver dans les kilomètres alentours.
Hors ligne
1t de fumier bovin = 30m3 de méthane
1ha de maïs = 15t MS = 3000m3 de méthane
Si les cultures énergétiques n'ont pas bonne presse en France, il y a cependant la possibilité d'étudier des cultures en dérobés.
Un appoint en ensilage pour une méthanisation agricole permet aussi d'assurer un approvisionnement régulier au digesteur lorsque d'autres apports sont plus saisonniers.
Hors ligne
je pense que la méthanisation est l'énergie la plus propre, mais il faudrait qu'elle soit produite avec des éffluents d'élevage et des déchets vert et non pas avec des cultures. cela donnerait une meilleur image de l'élevage mais cela ne doit pas étre une volonter de l'état.
Hors ligne
Au contraire.
Les futurs tarifs d'achat de l'électricité produite à partir de biogaz (les tarifs définitifs sont attendus pour fin avril) prévoiraient une prime de 2,6c€/kWh (+19% sur tarif de base) si plus de 60% de la matière utilisée dans le méthaniseur est constituée d'effluents d'élevage, et pour une unité < 150kW.
le communiqué de presse du gouvernement à ce sujet : http://www2.ademe.fr/servlet/getBin?nam … 495489.pdf
Hors ligne
la méthanisation est, je pense, plus intéréssante encore lorsque l' on peut valoriser la chaleur. je suis éleveur de volaille (2300 m2 et je sèche du maïs) donc pour moi le prix de l' energie me pousserrai plus facillement vers ce type de système
Hors ligne
L'utilisation de la chaleur récupérée sur le moteur biogaz pour votre exploitation a un double intérêt : vous faites des économies d'énergies (cele ne vous coute "que" la mise en place d'un système permettant d'utiliser cette chaleur, chauffage de bâtiment et/ou séchage de produits divers) et vous obtenez une prime sur le prix d'achat de l'electricité grâce à la valorisation de cette chaleur. Cette prime pourrait aller jusqu'à 4c€/kWh (tarifs attendus fin avril).
Hors ligne
isabelle a écrit:
cela peut être interessant mais il faut du volume. a moins de 300 kw, il faut laisser tomber
300kW ! Cela fait gros, toutes les exploitations agricoles n'ont pas les ressources suffisantes...
J'ai pu travailler sur les aspects économiques de la méthanisation et j'ai pu voir que la rentabilité n'était pas corrélée à la dimension de l'installation mais à sa cohérence avec la conduite de l'exploitation.
Ainsi des instalations bien pensées de 70 à 150kW peuvent se révéler très rentables si le dimensionnement a été fait en cohrence avec les besoins de traitement de l'exploitation. De l'autre côté vous pouvez avoir de grosses installations de 500kW surdimentionnées pour traiter de grosses quantités d'effluents et qui tire une grosse parti du potentiel méthanogène de cultures dérobées, voire cultures dédiées ou des approvisionnements extérieurs. Ces dernières, si elles sont de véritables usines à cash sur le papier dès le moindre problème avec un fournisseur de déchets, avec les cultures dédiées,.. l'impact est d'autant plus important. Une petite installation qui pert 15 à 20% de production c'est dur mais il "manque pas grand chose" pour retrouver les substrats manquant, une installation géante n'a plus qu'à trouver d'autres gros contrats de fourniture, et en attendant sa productivité chutte, le cogénérateur ne fonctionne plus en continu et s'use à chaque redémarrage...etc les coûts deviennent vite importants...
Je crois sincèrement au développement des petites et moyennes installations, c'est d'ailleurs là que se situe l'essentiel du potentiel de développement en installations individuelles à la ferme.
On peut voir que des financiers s'intéresssent maintenant à la méthanisation, notamment un fond de placement qui entre en bourse en juillet... j'ose espérer que les 30 projets qu'ils choisiront parmi la quarantaine qu'ils suivent répondront à un besoins agronomique des exploitations et ne seront pas seulement sélectionnés sur leur taux de rentabilité financière...
Bien à vous
Cdt
Hors ligne
bonjour ,je suis avec intéret tout tes articles ,c'est trés intéressant ,tu as un projet personnel ou tu travailles dans ce métier ? Merci pour toutes ces précisions !!
Hors ligne
que pensez vous de la méthanisation par voie sèche?
Hors ligne
midu08 a écrit:
bonjour ,je suis avec intéret tout tes articles ,c'est trés intéressant ,tu as un projet personnel ou tu travailles dans ce métier ? Merci pour toutes ces précisions !!
Bonjour,
je ne sais pas à qui s'adresse ce message mais comme je suis nouveau sur le forum il serait correct que je me présente.
Je m'appelle Clément, je suis ingénieur agronome récemment diplomé, je suis issu du monde agricole. Je viens de la Champagne céréalière et viticole.
Je suis passionné de méthanisation depuis 2005 et ais pu acquérir de l'expérience dans le domaine grâce à une étude que j'ai menée avec le CNIEL et l'Institut de l'Elevage.
J'aurais aimé porter un projet de méthanisation mais l'exploitation qui me vient de mon arrière grand père est bien trop petite pour fournir suffisamment d'intrants. L'exploitation est d'ailleurs tellement petite que l'agriculteur qui l'a prise en fermage ne doit pas avoir besoin de faire demi-tour avec la moiss'bat' pendant les moissons.
Si je ne travaille plus officiellement dans le domaine j'aime me tenir au courant des nouveautés. Et il est vrai que j'entretien l'espoir de pouvoir m'associer un jour à un projet.
Hors ligne
micka35 a écrit:
que pensez vous de la méthanisation par voie sèche?
Bonjour,
le choix du mode de méthanisation n'est généralement pas un choix mais découle d'une contrainte: la consistance de l'intrant.
La voie sèche est quasi-obligatoire pour les installations traitant des fumiers. Il est cependant envisageable de diluer un fumier mou pour lui donner la consistance d'un lisier mais le jeu n'en vaut pas forcément la chandelle et cela implique des infrastructures supplémentaires...
Le gros avantage de la voie sèche est la relative simplicité des infrastructures, dont l'essentiel peut être auto-construit et donc les coûts de l'installation peuvent être considérablement réduits (de l'ordre 6 à 8 k€ par kW installé en phase liquide, parfois moins de 5k€ par kW en phase sèche).
Un exemple intéressant est le Gaec du Bois Joly dont les fumières ont été auto-construites.
Le défaut de la phase sèche est la gestion de la matière: il faut charger les fumières, parfois les reprendre, puis les décharger pour aller faire égoutter le digestat sur une zone d'attente puis le reprendre pour l'épandre.
De plus pour avoir une production régulière de biogaz il faut avoir plusieurs fumières en production en parrallèle mais avec un déphasage dans le temps, ainsi lorsque l'une est ouverte pour remplissage, reprise ou déchargement une autre est a son maximum de production de biogaz.
Il existe des procédés de méthanisation en "box" en cours de développement et qui semblent être une alternative intéressante car permettrait d'économiser de la manutention.
Enfin il existe un procédé peu répendu en France mais déjà plus courant dans les pays germaniques qui associe la technologie infiniment mélangée à la phase sèche. Il s'agit de la méthanisation en piston, à haute température. L'avantage est que la matière est gérée automatiquement, le rendement est très bon, la réaction est rapide et la production est constante. Par contre ces installations sont chères.
D'ailleurs toutes les installatoins sont globalement plus chères en France qu'en Allemangne de 20 à 40%, c'est normal car en france nous sommes encore au début du développement contrairement à l'Allemagne où le matériel de méthanisation est de plus en plus standardisé.
Cdt
Hors ligne
Le biogaz résulte de la méthanisation des déchets je pense.
Les sources les plus répandu de biogaz proviennent des stockages de matière organique que ce soit volontairement ou involontairement.
En pratique c'est difficile il te faut ,comme Isabelle a dit un grand espace.
Hors ligne