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Bien vu Steph72...
Je viens de recevoir cette dépêche AFP:
"Les industriels du secteur du lait veulent revoir le mode de calcul des indices qui servent à fixer le prix du lait en France, pour prendre en compte le fait qu'il est plus élevé que chez ses voisins européens, notamment en Allemagne.
Industriels, coopératives et producteurs, réunis au sein du Centre national interprofessionnel de l'économie laitière (Cniel), s'entendent une fois par trimestre sur ces "indices de tendance".
Ces derniers sont ensuite diffusés au niveau des régions et servent de base pour fixer le prix du lait.
"On n'est pas d'accord sur la composition des indices de tendance", a déclaré à l'AFP Jehan Moreau, directeur de la Fédération nationale des industries laitières françaises (Fnil), alors que se tiennent actuellement les discussions pour déterminer ces indices pour le deuxième trimestre. "On ne cautionnera pas les indices de tendance des marchés laitiers au deuxième trimestre 2010", a également averti la Fnil dans un communiqué.
Actuellement, ceux-ci sont fixés en fonction des cotations des produits laitiers sur les marchés, a expliqué M. Moreau.
Mais pour la Fnil, ce système n'est plus pertinent. Elle souhaite que soient désormais pris en compte "des éléments liés au contexte européen".
En clair, les industriels veulent que ces indices intègrent la différence entre le prix du lait en France et en Allemagne, premier pays producteur en Europe, où le lait est moins cher.
"Le prix français s'inscrit parmi les plus élevés d'Europe", fait valoir la Fnil.
"Il n'y a aucune raison de remettre en cause l'accord" interprofessionnel de juin dernier qui prévoyait une augmentation de 5,7% du prix du lait au 2e trimestre 2010, a rétorqué Florence Loyer, de la Fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL) qui représente les producteurs laitiers au sein de l'interprofession.
"C'est inacceptable", a-t-elle déclaré à l'AFP, avertissant que son syndicat n'hésiterait pas à "bloquer les entreprises". Les producteurs se battent depuis des mois pour obtenir un prix plus rémunérateur du lait.
Au premier trimestre, industriels, coopératives et producteurs s'étaient mis d'accord pour une augmentation de 3 à 8% des prix du lait."
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Il semble que la baisse du prix du lait ait renforcé la marge bénéficiaire de nos clients.
Bénéfice de Danone en 2009: hausse de 11,4% du résultat net courant en 2009 à 1,412 milliard d'euros. «Danone n'a pas subi la crise, mais a profité de la crise pour adapter son modèle dans chaque pays avait affirmé il y a quelques jours Franck Riboud, PDG de Danone chez BFM lors de la publication des résultats.
Bénéfice de Bongrain : hausse de 44% par rapport à 2008. Soit un résultat de 73,895 millions en 2009 contre 51 millions en 2008.
On ne peut que se réjouir que ces entreprises aillent bien. Mais, force est de constater que la décision de la FNIL de remettre en cause les indices du prix du lait met à mal l'idée de contractualisation de notre Ministre Bruno Le Maire.
Il serait temps que nos industries laitières privées ou coopératives se rendent compte de l'importance du rôle des producteurs.
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Je constate en grandes surfaces , depuis un mois beaucoup de promo( (- 20 à - 40 % ) sur des produits danone ( pas sur des produits bas de gamme )
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Ce que je craignait se confirme ,l'accord de juin ne sera pas respecté . Les industriels remettent en cause le calcul des indices des valorisations et veulent aligner sur le prix allemand. Donc on va avoir un prix moyen qui ne dépassera pas les 240 e en moyenne pour le 2 e trimestre.
La fnpl n'a rien compris ,ils se font avoir par les indus ( ils n'ont plus de pouvoir au sein du CNIEL)
Pour la contractualisation ça sera la meme chose,les industriels auront le dernier mot...
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j'adhere à l'office du lait !! c'est notre seul espoir !!!
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Florence Loyer, en charge des affaires économiques à la FNPL, semble pourtant déterminer à ne pas céder aux industries laitières. Je reprends ici un de ses propos paru dans une dépêche de l'AFP:
"Il n'y a aucune raison de remettre en cause l'accord" interprofessionnel de juin dernier qui prévoyait une augmentation de 5,7% du prix du lait au 2e trimestre 2010, a rétorqué Florence Loyer, de la Fédération nationale des producteurs laitiers (FNPL) qui représente les producteurs laitiers au sein de l'interprofession.
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Je n'ai plus confiance à la fnpl après la baisse acceptable qu'ils nous on vendus,je l'ai toujours en travers de la gorge. C'était prévisible ,on ne pas faire confiance aux indus,la fnpl est bien naive.
Pour les faire plier ,il va falloir frapper fort à leur porte monnaie( pas de blocage de laiterie) mais un retrait de TOUS les produits laitiers des gms à une durée illimitée.
Mais la fnpl est elle capable de mettre la pression par des actes au lieu de paroles en l'air.
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Merci de me dire ce que propose concrètement l'Office du lait?
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L'office du lait c'est une sorte de GIE européen qui regroupe l'offre du lait selon les besoins des entreprises. Elle négociera le prix,fera les factures aux entreprises. Contrairement à ce que pense les responsables fédé,l'office du lait aura lieu. Et les producteurs ont tout intéret parce que la contractualisation avec des industriels qui n'ont aucune parole ça ne marchera pas meme avec un controle des pratiques.
Ce qui m'énerve c'est que la fnpl sont toujours à lécher les bottes des transformateurs,et j'ai parfois l'impression qu'ils sont du coté des transformateurs.
Depuis un an on a vu qu'il ne faut pas leur faire confiance .
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Vous avez déja vu les industriels respecter leurs engagements de prix payé aux productteurs?
Moi jamais.....
Les agris manifestent, bloquent.... les indus signent un accord avec les paysans, le calme revients....puis les indus recommence comme si de rein était...
A chaque fois, c'est la meme chanson...et pas que dans la lait, dans la viande aussi...
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Mais à force de tirer sur la corde elle va finir par casser. Les industriels vont bientot s'en aperçevoir . Les jeunes ne voudront plus s'installer en lait.
Ils auront de plus en plus de mal à faire tourner leurs usines.
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Steph72. petite question (je ne suis pas producteur de lait donc je ne sais pas...). Le risque n'est-il pas que les industries laitières s'en aillent ailleurs également, là où le prix du lait est moins cher?
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Jean a écrit:
Steph72. petite question (je ne suis pas producteur de lait donc je ne sais pas...). Le risque n'est-il pas que les industries laitières s'en aillent ailleurs également, là où le prix du lait est moins cher?
je me permet de répondre. ils ont de telles éxigences de qualité qu'ils ne peuvent pas trop aller ailleurs. les producteurs français sont leur caution auprès des assoc' de consommateurs qui analysent la qualité des produits (cf : dossier dans le magazine que choisir sur les laits enrichis oméga 3 et autres). le suivi qualité dans les pays de l'est est loin du notre à priori.
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Les industriels sont doués pour le chantage et la manipulation notemment lactalis.
Le lait français a les normes sanitaires les plus strictes d'europe,les industriels ne vont pas risquer d'aller chercher du lait ou la qualité est incertaine au risque de perdre des marchés.
Et si les futurs éleveurs ne veulent plus faire de lait faute de rémunération, c'est dommage que les usines fement des chaines de fabrications par manque de marchandise.
Le transport va devenir de plus en plus onéreux ,pour les industriels ce ne sera pas intéressant d'aller chercher du lait à l'étranger.
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