Les dernières actualités

Agriavis.com : le site militant de l'Agriculture. Donnez votre avis sur vos matériels agricoles, engrais, semences et plants, produits phytos, services...
Logo AgriAvis.com

Agriavis Forum,l'agriculture discutée par les agriculteurs!

Agriavis recueille l'avis des agriculteurs sur les matériels, semences et plants, engrais, produits phytosanitaires, services et produits pour les animaux qu'ils utilisent sur leur exploitation

Vous n'êtes pas identifié.

Les derniers posts

Discussion Réponses Dernier message
0 12 Aujourd'hui 15:03:34 par cotetowemixx
23 17320 Aujourd'hui 14:30:50 par dirahot46911
0 110 Aujourd'hui 07:01:38 par jacksam23
crypto or shares trading par govinel698
1 1075 Hier 16:28:48 par November_Rain
camloo par merjello
2 1884 21/11/2024 08:11:53 par shweta

#1 03/10/2009 23:43:56

slim
Membre
Date d'inscription: 07/11/2008
Messages: 58
Sa cagnotte : 11
Site web

Elégante et surprenante. Discutée et controversée. La théorie du paléoclimatologue William Ruddiman, professeur émérite à l'université de Virginie (Etats-Unis), avait tout pour séduire. A l'en croire, l'homme aurait commencé à influer sur le climat global de la Terre il y a environ 8 000 ans, en même temps qu'il apprenait le défrichage et l'agriculture. Las ! Des travaux menés par Thomas Stocker (université de Berne), publiés fin septembre dans la revue Nature, lui mettent un sérieux coup dans l'aile... Sans la tuer tout à fait.

En reconstruisant avec une précision inédite l'évolution du dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique au cours des 11 000 dernières années, ils prouvent que les premiers agriculteurs n'ont pas laissé de traces tangibles de leurs activités dans ces archives climatiques que sont les carottes de glace prélevées en Antarctique. Et, partant, qu'ils n'ont sans doute pas eu d'influence déterminante dans l'histoire du climat de l'Holocène.

La théorie de M. Ruddiman repose essentiellement sur deux observations. Dans les 11 000 dernières années, le CO2 et le méthane (CH4) se situent d'abord à des taux respectifs de 265 parties par million (ppm) et 450 parties par milliard (ppb). Mais, vers 6 000 ans avant J.-C., le taux de CO2 se met à remonter. Puis, autour de 3000 ans avant J.-C., c'est au tour du CH4 de quitter sa relative stabilité pour partir à la hausse... Pour M. Ruddiman, la première date correspond aux débuts de la diffusion de l'agriculture en Europe. La seconde, aux débuts de la domestication du riz en Chine méridionale - dont la culture est la plus émettrice de méthane...

Les travaux de Thomas Stocker et ses collègues invalident la première interprétation. Les chercheurs sont parvenus à déterminer la composition intime du CO2 contenu dans les petites bulles d'air piégées dans les carottes de glace prélevées en Antarctique. Ils ont obtenu l'évolution dans le temps de la signature isotopique du carbone constitutif du CO2 piégé - c'est-à-dire la proportion d'une version lourde de l'atome de carbone, le C13. Et alors ? "Si la remontée du CO2 avait été due à de la déforestation et à des activités agricoles, cela aurait laissé une signature isotopique très claire que nous ne mesurons pas, explique Thomas Stocker. Cette hypothèse peut être conclusivement rejetée."

A quoi, alors, attribuer cette inflexion ? Pour M. Stocker, la biosphère (végétaux et animaux) terrestre a d'abord commencé à se développer de manière exubérante, dans la foulée de la déglaciation de la planète. Ce qui a pompé dans le réservoir atmosphérique de carbone. Puis, avec une plus grande inertie, l'océan a eu tendance à répondre pour revenir à un équilibre. Ce mécanisme chimique est entré en compétition avec la prolifération de la biosphère et l'a supplanté autour de 6000 avant notre ère. D'où l'augmentation constatée de CO2...

Pour le climatologue Michel Crucifix (Université catholique de Louvain), fin connaisseur de la théorie de Ruddiman, il reste cependant la possibilité que la contribution humaine ait été "un petit coup de pouce au bon moment" invisible dans les enregistrements isotopiques. Une pichenette suffisante à interrompre une réaction en chaîne de la machine climatique, permettant la remontée du CO2 dans l'atmosphère, et évitant ainsi une nouvelle entrée en glaciation. Peut-être. Mais y croire, ajoute M. Crucifix, "requiert un peu de bonne volonté !"

Les travaux de M. Stocker ne concernent cependant pas l'augmentation du CH4. Celle-ci pourrait-elle avoir été causée par le développement rapide, entre 4000 et 2000 avant notre ère, de la culture du riz en Asie du Sud ? Pour le glaciologue Jérôme Chappellaz (Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement), cet aspect de la théorie de Ruddiman tient toujours. En 1997, M. Chappellaz et son équipe avaient été les premiers, dans Journal of Geophysical Research (JGR) à suggérer un tel lien. "En étudiant les différences de concentration de méthane entre les carottes du Groenland et celles de l'Antarctique, nous avions déduit que l'excès de CH4 relevé autour de 3000 avant notre ère était d'origine tropicale plutôt qu'issu d'une déstabilisation des tourbières, aux hautes latitudes, raconte M. Chappellaz. Et donc, pourquoi pas, venant de Chine méridionale.

source


Si vous aimez le fromage et le vin rdv sur fromageetbonvin.com !

Hors ligne

#2 04/10/2009 21:24:09

bruce17
Membre
Lieu: baie de l' aiguillon
Date d'inscription: 13/03/2009
Messages: 735
Sa cagnotte : 46

Re:

slim a écrit:

Elégante et surprenante. Discutée et controversée. La théorie du paléoclimatologue William Ruddiman, professeur émérite à l'université de Virginie (Etats-Unis), avait tout pour séduire. A l'en croire, l'homme aurait commencé à influer sur le climat global de la Terre il y a environ 8 000 ans, en même temps qu'il apprenait le défrichage et l'agriculture. Las ! Des travaux menés par Thomas Stocker (université de Berne), publiés fin septembre dans la revue Nature, lui mettent un sérieux coup dans l'aile... Sans la tuer tout à fait.

En reconstruisant avec une précision inédite l'évolution du dioxyde de carbone (CO2) atmosphérique au cours des 11 000 dernières années, ils prouvent que les premiers agriculteurs n'ont pas laissé de traces tangibles de leurs activités dans ces archives climatiques que sont les carottes de glace prélevées en Antarctique. Et, partant, qu'ils n'ont sans doute pas eu d'influence déterminante dans l'histoire du climat de l'Holocène.

La théorie de M. Ruddiman repose essentiellement sur deux observations. Dans les 11 000 dernières années, le CO2 et le méthane (CH4) se situent d'abord à des taux respectifs de 265 parties par million (ppm) et 450 parties par milliard (ppb). Mais, vers 6 000 ans avant J.-C., le taux de CO2 se met à remonter. Puis, autour de 3000 ans avant J.-C., c'est au tour du CH4 de quitter sa relative stabilité pour partir à la hausse... Pour M. Ruddiman, la première date correspond aux débuts de la diffusion de l'agriculture en Europe. La seconde, aux débuts de la domestication du riz en Chine méridionale - dont la culture est la plus émettrice de méthane...

Les travaux de Thomas Stocker et ses collègues invalident la première interprétation. Les chercheurs sont parvenus à déterminer la composition intime du CO2 contenu dans les petites bulles d'air piégées dans les carottes de glace prélevées en Antarctique. Ils ont obtenu l'évolution dans le temps de la signature isotopique du carbone constitutif du CO2 piégé - c'est-à-dire la proportion d'une version lourde de l'atome de carbone, le C13. Et alors ? "Si la remontée du CO2 avait été due à de la déforestation et à des activités agricoles, cela aurait laissé une signature isotopique très claire que nous ne mesurons pas, explique Thomas Stocker. Cette hypothèse peut être conclusivement rejetée."

A quoi, alors, attribuer cette inflexion ? Pour M. Stocker, la biosphère (végétaux et animaux) terrestre a d'abord commencé à se développer de manière exubérante, dans la foulée de la déglaciation de la planète. Ce qui a pompé dans le réservoir atmosphérique de carbone. Puis, avec une plus grande inertie, l'océan a eu tendance à répondre pour revenir à un équilibre. Ce mécanisme chimique est entré en compétition avec la prolifération de la biosphère et l'a supplanté autour de 6000 avant notre ère. D'où l'augmentation constatée de CO2...

Pour le climatologue Michel Crucifix (Université catholique de Louvain), fin connaisseur de la théorie de Ruddiman, il reste cependant la possibilité que la contribution humaine ait été "un petit coup de pouce au bon moment" invisible dans les enregistrements isotopiques. Une pichenette suffisante à interrompre une réaction en chaîne de la machine climatique, permettant la remontée du CO2 dans l'atmosphère, et évitant ainsi une nouvelle entrée en glaciation. Peut-être. Mais y croire, ajoute M. Crucifix, "requiert un peu de bonne volonté !"

Les travaux de M. Stocker ne concernent cependant pas l'augmentation du CH4. Celle-ci pourrait-elle avoir été causée par le développement rapide, entre 4000 et 2000 avant notre ère, de la culture du riz en Asie du Sud ? Pour le glaciologue Jérôme Chappellaz (Laboratoire de glaciologie et de géophysique de l'environnement), cet aspect de la théorie de Ruddiman tient toujours. En 1997, M. Chappellaz et son équipe avaient été les premiers, dans Journal of Geophysical Research (JGR) à suggérer un tel lien. "En étudiant les différences de concentration de méthane entre les carottes du Groenland et celles de l'Antarctique, nous avions déduit que l'excès de CH4 relevé autour de 3000 avant notre ère était d'origine tropicale plutôt qu'issu d'une déstabilisation des tourbières, aux hautes latitudes, raconte M. Chappellaz. Et donc, pourquoi pas, venant de Chine méridionale.

source

oui mais n'enpeche que depuis 76 c'est la secheresse tout les ans .
........depuis  qu'ils arrossent les mais dans les terres sechantes ..eh l'argent a tout va n'est pas bon pour la planete!!!!!!!!!!!


un tien  vaut mieux  que deux tu l' auras     un petit chez soi vaut mieux qu' un grand chez les autres

Hors ligne

Pied de page des forums

Propulsé par PunBB & geek
© Copyright 2002–2005 Rickard Andersson
Traduction par punbb.fr

Les marques
Acheter john deere
Acheter Massey Ferguson
Acheter Beiser
Acheter Kverneland
Avis Quivogne
Avis Actisol
Avis Vicon
Avis Agrisem
Chambre agriculture
Les familles
Tracteur agricole
Charrue
Déchaumeur
Semoir
Remorque
Andaineur
Nitrate de chaux
Porte Caisson
Pomme de terre
Les produits
John Deere 7830
New Holland t6080
Massey Ferguson 165
Stihl ms 390
Agritel
Météo Plein Champ
Fiat 640
John Deere 6830
France agricole
Autres pages
Blé Matif
Colza Matif
Mais Matif
News agriculture
Annonce agricole
Vidéo agriculture
Dossier agricoles
Semance
Partenaires
Galerie photo : la Ferme des Acacias
bactérie
gaz à effet de serre
Vacances campagne
gps tomtom
Ferguson en Périgord
Annonce de matériels
Photos agricoles
Photos de matériels agricoles
Jardin potager
Agriculture Biologique
Le blog de l'UNIFA
Avagri
Lesagri61


Mentions Légales