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D'après ce communiqué de l'OPG (Organisation des Producteurs de Grains), syndicat céréalier de la Coordination Rurale, c'est bien ce qui pourrait arriver par la création d'une nouvelle taxe:
"Devant le fiasco de la production d’éthanol, avec entre autres un désengagement de l’Etat qui avait été annoncé dès 2005 (*), les promoteurs des biocarburants sont à l’affût d’un soutien économique pour faire face aux monstrueux investissements entrepris.
Les agriculteurs qui n’avaient pas bien compris « la contractualisation positive » en ont été pour leur frais : ils se sont engagés pour cinq ans à fournir des grains à un prix décoté aux néo « agro pétroliers ». Ce sacrifice exigé des producteurs ne permet même pas de satisfaire leur conscience puisque les économies sur les gaz à effet de serre sont loin d’être confirmées.
Par contre, les nouveaux livreurs de grains ne se bousculent pas aux ponts-bascules et les distilleries doivent s’approvisionner au prix du marché. Malgré les très faibles cours actuels des céréales, les distilleries tournent dans le rouge.
La récente idée scandaleuse des responsables de la filière serait de créer une taxe - Cotisation Volontaire Obligatoire (CVO**) - à la charge de tous les producteurs de céréales pour équilibrer les comptes des distillateurs.
Honteux et déontologiquement attaquable. A quel titre, l’ensemble de la profession irait-il combler des dettes correspondant aux errements de certains responsables, alors que ceux-ci avaient été parfaitement prévenus de ce risque aussi évident qu’énorme. Ici comme en toute circonstance doit s’appliquer l’adage : « qui casse paie ».
Si un syndicat souhaite affirmer sa volonté de faire soutenir par ses adhérents les filières d’utilisation des grains à des fins non alimentaires, c’est son droit, mais par contre, il n’a pas à engager l’ensemble de la profession dans cette voie.
Il serait quand même incohérent que les pouvoirs publics, qui ont bien réalisé ce fiasco et font marche arrière sur le dossier de l’éthanol, acceptent d’étendre un accord sur une CVO supplémentaire. Cela d’autant plus qu’une part de la CVO Intercéréales a servi à financer des associations dans le giron du syndicalisme officiel pour des actions de promotion de l’éthanol.
Décidément, les prélèvements sur les céréaliers risquent de revenir sur la scène judiciaire…"
(*) Rapport sur L’optimisation du dispositif de soutien à la filière biocarburants – 20 septembre 2005 – Inspection Générales des finances.
(**) CVO = Contribution Volontaire Obligatoire (évolution d’une taxe fiscale).
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Et on en remet une petite louche en changeant les règles du jeu en court de route ,et comme d'hab tout le monde va payer .
Effectivement produire un carburant avec un cout de revient largement au dessus du marché ça ne pouvait pas durer.
Tient à ce propos ça ne vous rappel rien ..... allez je vous aide : une énergie achetée 6 fois plus chère qu'elle n'est revendue
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