Agriavis recueille l'avis des agriculteurs sur les matériels, semences et plants, engrais, produits phytosanitaires, services et produits pour les animaux qu'ils utilisent sur leur exploitation
Vous n'êtes pas identifié.
| Discussion | Réponses | Dernier message | |
|---|---|---|---|
| 1 | 66 | Aujourd'hui 14:05:54 par govinel698 | |
| 0 | 161 | Aujourd'hui 06:24:23 par resikolad | |
|
0022990811270 UN DES PLUS GRAND MARABOUT DU MONDE - GRAND MARABOUT par LE PLUS GRAND ET PUISSANT MAITRE MARABOUT DU BENIN:+22990811270
|
0 | 170 | Hier 22:45:05 par LE PLUS GRAND ET PUISSANT MAITRE MARABOUT DU BENIN:+22990811270 |
| 0 | 246 | Hier 21:18:05 par ammanfa | |
| 0 | 245 | Hier 21:16:43 par ammanfa |
Pages: 1
L'enseigne Leclerc fera "des propositions dans les prochains jours visant à apporter une réponse commune aux problèmes de la filière" lait, a annoncé Michel Edouard Leclerc, son patron, dans une note publiée sur son blog vendredi soir.
Nous sommes évidemment en position de vouloir faire preuve de bonne volonté" mais "ça suppose que les transformateurs nous donnent des garanties sur ce qu’ils reversent aux éleveurs" , a insisté Michel Edouard Leclerc qui explique que son groupe n'achète pas le lait directement aux éleveurs laitiers mais aux industriels qui ont transformé le lait.
Lors du salon de l'agriculture, la semaine dernière, la FNSEA, les Jeunes Agriculteurs et la Fédération Nationale Bovine (FNB) avaient accusé M. Leclerc d'être le "Saigneur des filières agricoles". En cause, selon eux, la "dictature des prix les plus bas imposée aux abatteurs, transformateurs " par la grande distribution et Leclerc en premier chef.
Lors de ce même salon, Système U s'était dit prêt à payer le lait plus cher aux éleveurs mais à condition que les autres enseignes suivent.
Les négociations commerciales annuelles entre fournisseurs et distributeurs, devant fixer les accords tarifaires pour l'année à venir, viennent de s'achever et "les premiers retours des entreprises agroalimentaires sont plus qu'alarmants" , indique l'Association des industries alimentaires (Ania) qui dénonce des distributeurs "sans foi ni loi".
Qui y crois encore? 
Hors ligne
Bonjour JC54,
Michel-Edouard Leclerc pourra de toute façon dire tout ce qu'il veut, il base la notoriété des magasins Leclerc sur le prix.
Dans son communiqué de presse envoyé aux rédactions il y a quelques semaines, on y lit:
"Les trois raisons majeures de la performance selon E.Leclerc
- La Performance prix sur le fond de rayon
Dans un contexte économique et social difficile où la recherche du prix bas demeure prioritaire pour la majorité des ménages, E.Leclerc est perçu comme l’enseigne proposant les prix les plus intéressants. Cette image qui ne cesse de s’améliorer est le reflet d’une réalité que les consommateurs constatent au quotidien, 98,6% des centres E.Leclerc sont les moins chers de leur site 
.
- L’Approche multicanale avce les "drive" (faire ses courses avec sa voiture)
- La multi-spécialisation: Bricolage, jardinage, voyage, sport, santé, produits culturels… ce sont au total une dizaine de marchés sur lesquels E.Leclerc combine expertise et performance prix. A fin 2012, ce sont 1 459 points de vente spécialisés qui portent cette offre".
Donc, toutes les paroles de ce Monsieur sont vaines, inutiles et hypocrites vis à vis des fournisseurs puisque la base de sa raison d'exister est "les prix bas"
La question est de savoir: est-ce que le prétexte de nourrir la population pas cher justifie toute la casse sociale engendrée par la Grande Distribution sur les activités de production? François Hollande qui s'est dressé contre la politique d'austérité devrait s'attaquer à la philosophie faussement philanthrope de la Grande Distribution qui pratique grandement la politique d'austérité auprès de ses fournisseurs.
Et qu'on me rappelle la valeur des empires Leclerc, Mulliez, Carrefour bâti en 40 ans. Ils ont sans doute eu le courage de bâtir ces entreprises mais il faut aujourd'hui qu'ils aient le courage d'un minimum de redistribution aux salariés, aux fournisseurs. Sinon, le système va exploser.
Hors ligne
On est bien d'accord !!!!
Hors ligne
La preuve en image:
Hors ligne
On avait une réunion lait la semaine dernière...
Voilà ce qui en est ressorti...
Dans l'objectif de ramener Leclerc à la table des négociation pour définir le prix du lait (eux réclament carrément une baisse!); il y a eu des manifs dans l'ouest et notamment dans cette enseigne... les agris avaient trouver la méthode: une pailleuse en face des tunnels de caddies et on remplit... (j'ose pas imaginer la m... à nettoyer)...
ça a duré 2 jours, le 3ème, il a dé-référencé tous les légumes bretons de son enseigne...
On est bien loin des discours de soutien à l'agriculture, et c'est pas les 50cm de rayon consacré aux producteurs locaux qui attesteront du contraire...
D'ailleurs, on a pas trop entendu parler de cette histoire de vaches laitières d'un agriculteur biologique, tuées dans un abattoir "leclerc"... qui au final ont été étiquetées vaches allaitantes ... soit 4-5e/kg en plus... mais là on mimimise, on va chercher ce qui s'est passé...
bien loin de la scandalisation de M. Leclerc sur la viande cheval...
Je crois qu'il ferait mieux d'acheter un produit, avant d'acheter un prix ! !
Hors ligne
Je me permet de m'associer à votre discussion. Voilà, on livre à un privé qui transforme tout le lait de ses producteurs et meme plus, il achète des semis de lait. Jeudi dernier, réunion de l'association qui s'est créée et on a su une fois arrivée que le patron viendrait à la fin de la réunion. Et là, le débat a été houleux, d'un coté il faudrait du lait fait avec de l'aliment sans urée et sans ogm pour l'AOC fourme d'ambert et de l'autre, on est primé que sur 16 % du lait vendu. Un producteur l'a clamé haut et fort, on mange des sous avec leurs histoires d'AOC. Quand on lui réclame une augmentation, il répond qu'il serait obligé d'augmenter le prix de ses fromages et qu'il n'en vendrait plus. Bref, il a bien énervé tout le monde. Mais voilà, c'est triste à dire, les industriels feront tout pour ne pas que le prix augmente, on va etre condamné à vie à se crever pour gagner une misère.
Hors ligne
webmaster a écrit:
Michel-Edouard Leclerc pourra de toute façon dire tout ce qu'il veut, il base la notoriété des magasins Leclerc sur le prix.
C'est exact mais "la profession" elle même avec son propre aval n'est pas non plus à une contradiction prés, puisque son émanation historique : la coopération, base aussi toute sa statégie sur le marché et sa compétion à l'export, donc sur le prix matière première, CQFD !
Hors ligne
prix d avril annoncé chez vous ?
nous: 302e les 1000l , on va pas aller bien loin avec les 2 ou 3 euros annoncés !!
alors que les tresoreries sont pas géniales en ce moment !
heureusement qu il y a un peu la vache de réforme ,mais c est pas quelques vaches qui vont faire le résultat !
Hors ligne
Je suis passé à Eurogénétique ce week end, je n'ai jamais vu autant de producteurs dégoutés par la production laitière. Autant du côté de jeunes super passionnés que d'anciens. Comment veux tu motiver les producteurs en annonçant 302 euros.
Hors ligne
Les industriels sont en train de nous "amuser" avec leurs annonces. Pour moi, 2 ou 3 centimes de plus par litre n'est qu'un petit "pansement" financier, c'est pas avec ca qu'on regonflera nos trésoreries. Ils vont continuer comme ca plusieurs mois pour en dégouter quelques autres, ils ne veulent que des grosses structures pour remplir un camion en seulement 3/4 fois. Mais ils sont en train de faire une énorme connerie parce que les gros sont fragiles et les petits solides. Je le vois en ce moment encore autour de moi, les petits ne comprennent pas pourquoi il va y avoir des actions dans les ddt vendredi.......
Hors ligne
nous 295€ pour avril.
chez nous les grosses structure arrêt.
Hors ligne
ici annoncé 280€ je crois
misere ...
vivement que l'herbe pousse
Hors ligne
Combien de temps va-t-on tenir ??????????
Hors ligne
renseignez vous !!! va falloir bouger! les syndicats se préparent
Hors ligne
CHARENTAIS a écrit:
renseignez vous !!! va falloir bouger! les syndicats se préparent
Oui renseignez vous !!!!
Ce sera sans moi !!!!
http://www.processalimentaire.com/A-la- … rmer-23016
Cette tension entre industriels et distributeurs est au cœur de la crise. En amont de la table-ronde, Syndilait, le syndicat professionnel regroupant les opérateurs du marché de lait de consommation, a rappelé "la nécessité de revaloriser le prix du lait payé aux producteurs mais aussi de restaurer les marges très dégradées des transformateurs". Une revendication exprimée également par la FNCL (Fédération Nationale des Coopératives Laitières) : "les pouvoirs publics doivent soutenir la nécessité d’une hausse massive des tarifs pour que les transformateurs comme les producteurs retrouvent des marges". Ces organisations ne dissocient pas la situation des éleveurs de celle des transformateurs.
Hors ligne
Je ne suis pas producteur de lait mais je vous soutien totalement
nous dans la viande, on est en marché avec leclerc
il y a 3-4ans, notre groupement de producteur a réussit à passer un accord avec un leclerc (aprés plusieurs mois de négociation) du coin
avec leur rayon "prés de chez vous" on passe 7 ou 8 bêtes semaines, avec 15cts de plus que la grille du groupement, sans avoir un cahier des charges très important
bon, moi je peux pas le voir le leclerc, donc je suis jamais rentré dans cette démarche, mais avec du recul je dois bien admettre qu'il a tenu ses engagements
je pense surtout que c'est une solution pour acheter les agri du coin pour ne pas les voir débarquer dans son magasin comme se fut le cas il y a qqles années, mais bon si tous le monde trouve son compte pourquoi pas.....
sur ce bon courage a tous
Hors ligne
Ici 302 et 303 euros/M3 en prix A ou B pour mars... 
et ça doit remonter pour les mois à venir
Dans un secteur avec du potentiel en céréales... on a déjà eu droit à une réunion de la Chambre "intérêt de la production laitière en Lorraine"...
Ils ont bien senti que le vent était en train de tourner... (une étude arrêt du lait par semaine... aucun plan de bâtiment...).
Conclusion: au moment de la mise en place des quotas, tout le monde se disait vivement la fin, qu'on puissent faire ce qu'on veut... et maintenant qu'on y arrive... plus personne n'en a envie...
Et ce, quelques soit la politique départementale... favorisation des associations ou confortation des jeunes installés...
+1 c'est pas les petits qui arrêtent... ça fait de la place... et inquiétude supplémentaire: ceux qui pourrait le produire (place dans les bâtiments ou 2 robot pour 80 VL, etc) ne demandent même plus de lait gratuit supplémentaire ...
Ils veulent pas comprendre la contrainte que c'est...
D'ailleurs, il se laboure de plus en plus d'herbe... et ceux qui arrêtent ne font pas forcément de viande pour autant...
Après, une laiterie du département voisin et qui n'a pas d'usine envoie tout en Allemagne (MUH) et je crois qu'il passe 200 000L tout les jours...
D'autres font des tours de séchage, car il devient plus rentable d'envoyer de la poudre de lait en Chine que de le vendre chez nous...
Sachant que les chinois sont prêts à investir et à signer des contrats sur de longues durées... et ils remplissent le bateau pour ne pas repartir à vide... avec une sécurité alimentaire...
On nous a bourré le mou que les pays du nord, l'irlande, etc allaient doubler leur production... même eux n'y crois pas...
Je parle pas des E.U. qui produisent en fonction des marchés et n'hésitent pas à tuer les vaches pour vendre le soja si c'est plus rentable...
Après quid du tarif des céréales dans les années à venir... tout le problème est là... 
Hors ligne
Leclerc propose la mise en place d'un fonds de 180 millions d'euros, financé à 49% par les enseignes de la grande distribution et à 51% par les industriels afin de revaloriser les prix du lait payés aux éleveurs.
Cette somme permettrait une hausse de 2 à 3 centimes du prix du litre de lait pendant trois mois, explique le patron de l'enseigne, Michel-Edouard Leclerc, dans une note publiée sur son blog mercredi.
Le fonds "pourrait être abondé équitablement entre industriels et distributeurs" : à 51% par les industriels, car 51 % de la production est destinée à l'export et à l'industrie (poudre de lait, beurre industriel, lactosérum, caséine)" et "échappent totalement aux enseignes commerciales françaises".
Les 49% restants, soit 89 millions d'euros, seraient pris en charge par les distributeurs qui écoulent environ 49 % des volumes de lait collectés en France destinés aux produits laitiers, détaille-t-il encore.
Le patron des magasins Leclerc explique par ailleurs avoir étudié les propositions faites par ses concurrents. Mais elles pourraient "être interprétées comme une entente prohibée par la loi".
Le gouvernement a mis autour de la table lundi tous les acteurs de la filière laitière afin de les encourager à trouver une solution pour revaloriser les prix du lait afin d'aider les éleveurs à traverser un printemps particulièrement difficile.
Ils sont confrontés à une hausse des charges (alimentation animale) en raison de la flambée des prix des céréales qui creuse une trésorerie déjà mince en cette saison. Mais pour l'heure, aucune solution n'a réussi à mettre toute la filière d'accord.
Source : AFP
Hors ligne
Selon l'AFP, le ministre de l'Agriculture, Stéphane le Foll, a assuré aujourd’hui lors d'un déplacement dans le Finistère que la grande distribution était «d'accord» pour mettre en oeuvre la revalorisation du prix du lait proposée par le médiateur.
Jeudi, le médiateur a fait un point d'étape avec Jean-Marc Ayrault après des discussions avec les acteurs de la filière. Il a assuré qu'il était «possible et souhaitable de revaloriser d'au moins 25 euros/1.000 litres le prix du lait payé aux producteurs pour les mois d'avril, mai et juin sur l'ensemble des laits produits en France», avait rapporté Matignon, lui-même favorable à cette proposition.
Vendredi matin, peu avant la prise de parole de Stéphane Le Foll, Système U avait annoncé par un communiqué être favorable à ce scénario. Mais aucune autre enseigne ne s'est manifestée depuis.
Hors ligne
Alors officiellement, ils sont tous d'accord (sauf un, qui veut faire un peu de cinéma)...
Le problème est qu'aucun n'ose commencer de peur que les autres attendent un peu et du coup de perdre des part de marché...
C'est la guerre des nerfs... 
Faut quand même se rappeler qu'ils nous avait déjà promis une hausse pour ... maintenant 
Hors ligne
Les Francais, ils ont bien l'argent pour le carburant et les nouvelles technologies alors ils pourraient bien faire un effort pour la nourriture. Il n'y a pas 36 solutions, ils doivent augmenter leurs prix sinon on est mort d'ici quelques mois...
Hors ligne
La Grande Distribution vient d'envoyer un communiqué de presse en disant que le Ministre Stéphane Le Foll a parlé trop vite...
Au nom du pouvoir d'achat des ménages, la Grande Distribution n'accepte pas cette hausse.
La Grande Distribution demande aux industries agro-alimentaires de diminuer leur marge car à ses yeux, leurs bénéfices ont augmenté ces dernières années. Voir l'article: Augmentation du prix du lait : la Grande Distribution tâcle les IAA. Pendant ce temps, les éleveurs comptent les points?
Et pendant ce temps, les éleveurs comptent les points dans la bagarre médiatique qui oppose les IAA et la Grande Distribution?
Tout cela est un peu cynique... et ressemble un peu à une pièce de théâtre tragique
Hors ligne
maxideutz a écrit:
Les Francais, ils ont bien l'argent pour le carburant et les nouvelles technologies alors ils pourraient bien faire un effort pour la nourriture. Il n'y a pas 36 solutions, ils doivent augmenter leurs prix sinon on est mort d'ici quelques mois...
Celui qui a de l'argent continuera à acheter sa marque habituelle... et c'est pas 2cts/L à 5L/mois pour une famille qui vont grever le budget ...
Celui qui a un budget très serré continuera à chercher le plus bas prix, rien à foutre si c'est de la flotte et que ça vient d'Allemagne ou d'Espagne...
Personnellement ce qui me dérange aujourd'hui, c'est que le français moyen préfère acheter des tas de trucs (voiture, fringues, nouvelles technologies...) pour frimer et faire le beau... quitte à se serrer la ceinture pour le reste (bouffe, hygiène, etc...)
Un copain qui travaille dans l’électroménager m'expliquait que ce sont les mêmes clients qui achètent la télé la plus grande et la plus chère de la boutique pour mettre dans le salon... et qui achètent la machine à laver premier prix... (on s'en fout, elle est à la cave, personne la voit...)...
ou celui qui roule en BMW... et qui demande le paiement en 10X sans frais pour changer deux pneus... chercher l'erreur !
Hors ligne
Ah mais là, je suis bien d'accord avec toi.
Hors ligne
Marie-Thérèse Bonneau, secrétaire générale de la FNPL, profite de la publication des prix du lait pratiqués en mars par les entreprises de la région Ouest pour rappeler qu’en avril, les producteurs ont acquis +25 €/1 000 l pour faire face à la hausse des charges. (sources LOIRE ATLANTIQUE AGRICOLE, PAYSAN LORRAIN, etc)
Où en sont les discussions sur le prix du lait du mois d’avril ?
Marie-Thérèse Bonneau : Après la réunion de la table ronde laitière nationale du 8 avril, un médiateur des relations commerciales avait été nommé par le ministre de l’Agriculture. Son rôle était de faire le lien entre les opérateurs de la filière au sujet des prix du lait et de la hausse des charges subies par les exploitations laitières. Aujourd’hui, le temps des discussions se termine et le médiateur a formulé ses propositions la semaine dernière. Plus concrètement il fait le constat d’une indispensable répercussion d’au moins 25 euros/1 000 litres pour le lait collecté à compter du mois d’avril. Ce minimum, les producteurs en ont bien besoin, et la FNPL qui s’est mobilisée depuis de longues semaines avec son réseau, voit enfin ses légitimes revendications partagées.
Quels sont les délais pour la mise en œuvre de ces annonces ?
Marie-Thérèse Bonneau : Le médiateur considère que ce consensus peut être trouvé sans délai et c’est aussi la position de la FNPL. Les acteurs de l’aval ne peuvent plus tergiverser face à des producteurs de lait sous pression depuis des mois en raison de la hausse des charges. C’est dès à présent que les transformateurs doivent informer leurs producteurs de l’application de cette revalorisation minimum de +25 €/1 000 l à partir d’avril et sur l’ensemble du second trimestre. Et bien entendu, il n’est pas question de parler d’avance de trésorerie… C’est une revalorisation indispensable qui doit être versée sans condition et si certains acteurs oubliaient d’appliquer cette mesure, nous saurions leur rappeler !
Et à moyen terme, quelle est la tendance ?
Marie-Thérèse Bonneau : La conjoncture mondiale est très favorable. Le problème reste le marché laitier français qui ne fonctionne pas normalement. La FNPL, la FNSEA et Jeunes Agriculteurs sont d’ores et déjà mobilisés auprès du gouvernement pour faire évoluer la LME (Loi de modernisation économique) dès cet été dans le cadre de la loi de consommation. L’objectif est d’intégrer aux négociations commerciales, un dispositif qui permette de prendre en compte la pression des charges liées aux coûts de l’alimentation selon des indicateurs pertinents. C’est une question de bon sens !
Hors ligne
Pages: 1
