Agriavis Forum,l'agriculture discutée par les agriculteurs!

Un contrat est un contrat : faut fournir c'est impératif -------POINT

Euh et ben moi avec ma grêle j'ai fait un courrier : SPP n'aura pas l'honneur d'honorer

j'ai fait un courrier avant

je suis à 2/3 du rendement habituel, de toute façon c'est l'année pour qu'il ne perdent pas de client, nous sommes n secteur où tous le monde vend ferme ou au matif

la régle des 3tiers:1 tier en ferme,1 tier à l'accompte,1 tier en valorisation ultèrieure ,et  si le prix ferme n'est pas intéressant:50% à l'accompte,50% en valo, voilà ma recette.j'en connais qui on engagé 70qx/ha,à mon avis,ils ont compté les oeufs dans le cul de la poule.

achete rapidement ce qu'il te manque à un autre cerealier, pour combler le manque, à ces cours d'en ce moment à moins de 180 €./tonne en blé tendre

Merci aux spécialistes du forum qui m'ont conseillé ce printemps de ne pas engager 50 tonnes au Matif si je ne suis pas sûr de les produire. Merci : j'ai livré 280 qtx, et je crois bien que ça va être tout pour cette année! Au moins, on va pas être riche, mais c'est clean!

Dernière modification par paysan03 (11/07/2011 14:00:54)

Moi non plus j'ai jamais compris ! ! !
On va dire que c'est comme à la bourse, d'ailleurs c'est peut-être la bourse???

Merci roger 2 pour le lien

Ca à l'air tres compliquer comme transaction

Bonjour
Nouvel inscrit mais déjà ancien lecteur, je me suis gardé de toute intervention, pas sûr qu'un investisseur (tout petit, vraiment très petit) soit bien accueilli sur un forum agricole. Mais les posts de Play et d'Anestel m'ont décidé. L'explication, résumée, est la suivante. Les productions agricoles sont embarquées dans les marchés financiers, dont les investisseurs (fonds et banques en particulier) sont devenus des acteurs aux côtés des producteurs et des acheteurs du physique (meuniers locaux, régionaux ou nationaux) et autres importateurs. Les cours échappent donc désormais à ceux qui faisaient auparavant le marché, producteurs et négociants. La conséquence est leur grande volatilité et, devenus incontrôlables, ils peuvent inquiéter le producteur, qui a besoin d'anticiper son revenu, pour des raisons que d'autres sauront ici mieux expliquer que moi. Les marchés financiers lui offrent les moyens de se protéger des mauvaises surprises, c'est-à-dire d'une baisse des cours, puisque la livraison du physique, exemple 50 tonnes de blé,  est prévue pour une date donnée, mais à un prix qui n'a rien d'assuré, puisque entre la vente et la livraison, tout peut arriver. Il lui suffit donc de vendre une production complémentaire qu'IL N'A PAS, en prenant ce qu'on appelle une option put, c'est-à-dire qu'il parie sur la baisse des cours, dont il profitera. Évidemment, il se débarrassera du contrat avant qu'il n'arrive à son terme, sinon il devra honorer son engagement –livrer le blé promis - qu'il ira acheter sur le marché. Voici donc notre producteur avec ses deux contrats, l'un concret – sa propre récolte – l'autre virtuel –celle d'un autre. Deux cas se présentent. 1. A l'échéance, le cours du blé est supérieur à celui qu'il avait prévu. C'est tout bon pour la récolte, moins pour son option put, car il devra racheter sa position plus chère qu'il ne l'avait vendue, mais le gain sur la vente compense la perte sur l'achat.  2. Le cours du blé est inférieur à celui qui était attendu, pas de chance pour la récolte, qui se vendra moins chère que prévue, mais qui sera compensée par le rachat de l'option, le blé virtuel coûtant désormais moins cher à l'achat qu'il n'avait été vendu. Le rachat de l'option permet ainsi de se retirer du marché en la refilant à quelqu'un d'autre. C'est le jeu de la patate chaude. Dans les deux cas, le producteur retombe sur ses pattes, alors que s'il ne s'était pas ainsi protégé, il aurait passé plusieurs mois sans dormir, à serrer les fesses en priant le Seigneur de faire monter les cours.Car là (c'est involontaire), c'est quitte ou double. Or le cultivateur à mieux à faire que de s'inquiéter des cours des matières premières agricoles. Bien sûr, pendant les mois qui le séparent de la livraison, le producteur peut vendre son option put si les cours montent trop, et puis, tiens, acheter une option call, ou le contraire. Ce n'est plus alors un gentil paysan, mais un méchant spéculateur, indispensable cependant, car pour vendre du blé virtuel, il faut bien qu'il y ait en face un acheteur. Compliqué, n'est-ce pas? j'ai pourtant fait de mon mieux.

Merci Alterego et Fly49 de m'éclairer sur le sujet

C'est en gros une soupape de sécuriter pour éviter le dépo de bilan des exploitants