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Stef 72 et paysan 03 : quand arrêterez vous de mettre de l'éther sur le feu ?
Un céréalier  hors région d'élevage, à 80 km des besoins , n'est pas intéresé au vu des contraintes par un échange paille / fumier .
Dans les petites terres à cailloux il est impératif d'incorporer les pailles broyées ( amélioration du taux d'humus et de l'effet vert  ), ou de déchaumer , le plus rapidement que possible après le passage de la batteuse : 8 jours c'est une horreur
Donc, si on exige la libération du sol dans les 48 h ce n'est pas pour vous embêter : quant à avoir un tas au bout de chaque parcelle : non MERCI
Pour la plupart le prix de la paille n'est pas LE critère ( nous ne somme pas des marchands de paille ):
engagez vous et RESPECTE votre engagement

En moyenne mes deux clients me laissent la paille 8 j sur le champs ce que je demande c est quelle soit presse assez vite 24 a 48 h car si elle est mouillee cela va trop loin  il m arrive meme de leur rassemblees   eleveurs contre cerealiers  comment voulez vous etre credible devant nos tetes pensantes

caseih a écrit:

ramasser la paille dans les 48h!!!mission impossible pour moi,un type qui me demande ca je l'envoie chier.deja il me faut 3 nuits pour presser,une semaine pour transporter,je ne suis pas equipe comme un entrepreneur et je suis seu.l et il n'est pas rare qu'il s'ecoule 15 jours 3 semaines entre le pressage et le transport,car y a des choses qui pressent plus ,la moisson et le pressage sur notre exploitation la plupart du temps

on le comprend tres bien, je peux te le dire, mais à toi aussi de comprendre que derrière un blé, quelque chose pousse, et pas forcement 6 mois plus tard, mais dans certaines regions 1 mois plus tard, et il faut brasser entre temps, je pense au colza.

en poussant le bouchon plus loin, je ne sais pas chez toi, mais dans beaucoup de regions, on a l'obligation d'implanter un couvert, hors un couvert implanté 1 mois apres moisson ou 1 semaine, ça peut etre le jour et la nuit, un qui leve de suite, l'autre qui attend les pluies de septembre
sur ce chapitre va pester aupres de ecolos contre cette enieme obligation.

encore un point pour ceux qui veulent faire du derobé, surtout en année precoce, comment veut tu faire en vendant la paille???

j'ai 2 copains qui m'en prennent, 1 eleveur, et un polyculture elevage, qui a des champs à battre aussi, et les 2 m'ont dit que s'il fallait enlever la paille rapidos, ça se ferait, pour l'eleveur, je n'y vois pas d'inconvenient majeur, mais pour le second, ça me fait chier de lui faire laisser ses blés à couper pendant qu'il sera chez moi.

tu vois ce que ça induit de vendre sa paille, en tant qu'acheteur, vous ne voyez que le prix et la charge de bouolot, nous du notre, on a pas de boulot, juste des prorités, ou des choix qui nous sont bridées.

Dernière modification par dgé (22/05/2011 16:14:15)

nivelle a écrit:

Stef 72 et paysan 03 : quand arrêterez vous de mettre de l'éther sur le feu ?
Un céréalier  hors région d'élevage, à 80 km des besoins , n'est pas intéresé au vu des contraintes par un échange paille / fumier .
Dans les petites terres à cailloux il est impératif d'incorporer les pailles broyées ( amélioration du taux d'humus et de l'effet vert  ), ou de déchaumer , le plus rapidement que possible après le passage de la batteuse : 8 jours c'est une horreur
Donc, si on exige la libération du sol dans les 48 h ce n'est pas pour vous embêter : quant à avoir un tas au bout de chaque parcelle : non MERCI
Pour la plupart le prix de la paille n'est pas LE critère ( nous ne somme pas des marchands de paille ):
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qu'est ce qui t'arrive, la seule solution pour sortir la paille du champ en 48h c'est d'y mettre le feu

de porchet 17
qu'est ce qui t'arrive, la seule solution pour sortir la paille du champ en 48h c'est d'y mettre le feu
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En 1976 , les 2 éleveurs à qui je l'ai donnée ont réussi à libérer les parcelles 4 jours après la batteuse -----et avec une presse petites bottes : les presses actuelles vont plus vite que ma batteuse 4.57 m
Je n'ai jamais été en vacances avant que ma ferme est été TOTALEMENT déchaumée et les terres à colza prêtes -------et je ne suis pas une exception

pour le pressage il se fait de suite derriere la moisson je rapplique illico presto des qu'il m'avertit que la moissonneuse est dans le champ.par contre apres j'attends pour la transporter le temps de faire la moisson et de  lat de presser la mienne.c'est pour moi impossible d'attaquer de transporter la paille et que mon entrepreneur arrive a l'imprevu pour moissonner chez moi alors que je n'ai pas de tracteur pour tirer les bennes

nous on ne manque pas du tout de fourage ici meme si les mais non pas encore annoncé leur potentiel
mais je veux bien 60 tonnes de pailles au environ de la manche
a bon entendeur

titou887 a écrit:

on ne voit pas beaucoup d'offre de paille, moi il me faudrait environ 300T, j'étudie toutes propositions a prix raisonnables voir échange contre fumier

Si c'est un échange ,il n'y a pas de prix.C'est une tonne de paille contre .. tonnes de fumier

le chouan a écrit:

Si c'est un échange ,il n'y a pas de prix.C'est une tonne de paille contre .. tonnes de fumier

je sais bien, j'ai dit échange a voir

Dernière modification par titou887 (22/05/2011 21:58:37)

paysan03 a écrit:

nivelle a écrit:

Stef 72 et paysan 03 : quand arrêterez vous de mettre de l'éther sur le feu ?
Un céréalier  hors région d'élevage, à 80 km des besoins , n'est pas intéresé au vu des contraintes par un échange paille / fumier .
Dans les petites terres à cailloux il est impératif d'incorporer les pailles broyées ( amélioration du taux d'humus et de l'effet vert  ), ou de déchaumer , le plus rapidement que possible après le passage de la batteuse : 8 jours c'est une horreur
Donc, si on exige la libération du sol dans les 48 h ce n'est pas pour vous embêter : quant à avoir un tas au bout de chaque parcelle : non MERCI
Pour la plupart le prix de la paille n'est pas LE critère ( nous ne somme pas des marchands de paille ):
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Je n'ai pas l'impression d'avoir jeté de l'huile sur le feu, je me suis placé dans la position de quelqu'un qui ne connait rien à l'agriculture et qui nous lirait: le portrait qu'on fait de nous même n'est pas très rejouissant, heureusement qu'il  ne reflète pas la réalité des relations locales et durablement mise en place entre céréaliers et éleveurs.

Mon cher Monsieur Nivelle, excuse moi pour une fois d'être un peu brut de décoffrage, mais il me semble que dans la position dans laquelle tu es aujourd'hui, tu peines à comprendre l'inquiétude (et le mot est faible) des éleveurs. Je rappelle que j'étais jusqu'a cette année plutôt vendeur de paille: là je fais du foin que je vais donner dans 10 jours à mes vaches, en attendant de récolter de la paille, pour mettre dessus de l'aliment liquide... Avec le peu qu'on va récolter, je vais me trouver en début d'hiver avec un hangar à foin rempli au mieux à moitié, et un hangar à paille quasiment vide. Alors excuse moi, mes les arguments agronomiques et organisationnels, je les entends très bien, mais garde les plutôt pour l'année prochaine, merci...

+1   quand on est pas éleveur,on ne peut pas comprendre ! en 2003 nos vaches on mangées pas mal de paille et je peux vous dire que ce n'est vraiment pas marrant d'avoir des animaux qui ont faim alors que la grange est vide et que l'on trouve pas de foin à acheter! alors nivelle profil bas SVP

Dernière modification par Lévezou (22/05/2011 22:23:50)

Dans la Sarthe,de la paille 2009 et 2010 ...................200€/tonne!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

steph72 a écrit:

et nous avec nos vaches on fait quoi,elles vont etre invendables ,plus rien à leur donner à manger. J'ai peut etre réagit brutalement mais la situation est grave pour nous.
J'en ai un peu ras le bol de voir des prairies grillées et d'etre obliger de donner le si peu de foin que j'ai récolté.

demander à ensiler ou enrubanner des champs de blé à 50 qx cette année à 1000 €/ha pour 8 tonnes de MS

titou887 a écrit:

les céréaliers ne comprennent pas la détresse des éleveurs,

Mais tu te trompes !