Agriavis Forum,l'agriculture discutée par les agriculteurs!

je ne veux pas vacciner , j ai fais la première l année dernière et ça m a suffit !!!

plusieurs personnes dans le 29 ne veulent pas faire , certains m ont dit qu ils ne feront pas et que juridiquement ils ne peuvent pas avoir d amende

Réunion collectif FCO du 15 avril 2009
à Daoulas
Présents : Une vingtaine d’éleveurs

Point sur la situation actuelle :
Tous les demandeurs de dérogations ont reçu cette semaine une réponse négative à leur demande. Le taux de vaccination n’est que de 50% au niveau national, c’est pourquoi la date limite de vaccination est reportée au 30 juin.

2 réseaux juridiques travaillent actuellement sur le montage de dossiers béton en cas de poursuites : la Conf’ nationale et un groupe de Haute-Loire/Lozère/Aveyron

Une réunion du comité de suivi FCO national aura lieu le 22 avril prochain. A l’heure actuelle, ni le collectif, ni  la FNAB ne sont représentés dans ce groupe de travail. Seule la Conf’ y siège. Beaucoup de décisions importantes pourront intervenir dans le cadre de ce comité.

Un des points mis en avant par le collectif national est la mauvaise mise en place du suivi de pharmaco-vigilence :
-    En bovin, les principaux signes de suite de vaccination seraient : avortements, leuco, absces.
-    Les vétos sont dans l’obligation de fournir un document de suivi de pharmaco-vigilence à tous les éleveurs lors de la vaccination, hors cela n’est pas fait.

    Nous allons essayer de récupérer ce formulaire et le transmettre à tous les collègues, voisins, qui nous ont dit avoir perdu des bêtes.

Pour ceux qui vaccinent (ou qui ne veulent pas vacciner mais subissent des pressions des vétos) :
     penser à demander de faire signer la feuille de prise de responsabilité, téléchargeable sur le site du GIE, aux vétos.


Sur PleyberChrist, suite à un pb de vaccination, les vétos et le GDS se retourneraient contre un labo : Gaby va se renseigner.

Suites collectives et individuelles à donner aux réponses la DSV
Un point précise en bas de la lettre, qu’elle peut être suivi d’un recours  gracieux à la DSV, ou contentieux au tribunal de Rennes.

Suite collective : Recours gracieux
    Katell propose un modèle de lettre type de recours gracieux à la DSV.
Cette lettre sera rapidement envoyée à tous les demandeurs de dérogation et collectée au GAB pour un envoi groupé. Les arguments : doutes sur les effets post-vaccinaux et sur l’efficacité de mise en œuvre de la pharmaco-vigilence, il est déconseillé de faire les 2 vaccins en même temps, vis à vis de la santé des clients/pas de délai d’attente, nous assumerons les conséquences du passage de la FCO sur le troupeau, et ne demandons pas d’aides financières.

Recours contentieux :
    Dans un premier temps, Thierry pose la question de l’intérêt d’une telle démarche aux juristes qui planchent sur la question.

Suites individuelles :
Philippe va informer ses clients de la démarche dans laquelle il s’engage en ne vaccinant pas, via son fichier client mail. Il leur proposera peut-être de faire suivre un courrier à la DSV, précisant qu’ils le soutiennent dans cette démarche de non vaccination.

Plusieurs éleveurs sont intéressés par cette démarche et en parleront à leurs clients. Il est aussi possible de leur faire signer la pétition.

Organisation d’actions type : « journée du culicoïde »
La date du samedi 18 n’est pas retenue car laisse trop peu de temps pour se préparer, par contre,
    une action sera faite sur le marché de Morlaix (et dans le Cap ?) le samedi 25 avril :
       Pour Morlaix : Yolande, Philippe, Thierry, Gilbert et Michel .
       Pour le Cap Sizun : Jean-Claude
Thierry se charge de récupérer les tracts faits par la Corrèze pour le 18, et de les dupliquer (possibilité au GAB si besoin) + récupérer et dupliquer des pétitions


Interpellation des députés :
Le collectif souhaite mobiliser les députés pour qu’ils interpellent le Ministère sur cette question :

    Le collectif régional rédige une lettre qu’il enverra à tous les députés.
    Une lettre type sera envoyée aux éleveurs pour qu’ils la fassent suivre à leur député respectif.
    Les membres du collectif essairont de rencontrer leur députés respéectifs (en groupe) :
        Marylise LEBRANCHU : contact Jekez PERROS
    Jacques LE GUEN : Nicole ? Michel ? Philippe veut bien les accompagner
   Chistian MENARD : Thierry MACHARD, Philippe ARNAUD, André LE MOIGNE
   Margueritte LAMOUR ...

                               

Participation aux frais (déplacement de Thierry et autres frais GAB, etc……)

Il est proposé aux éleveurs motivés (sur le grand ouest) de participer à une caisse à la hauteur de 15€/ferme. Les éleveurs présents acceptent la proposition que le GAB ouvre un compte sur lequel l’argent sera déposé.
    Sur le principe, Michel LE BARS, trésorier du GAB est OK, mais la question sera posée au CA, et la faisabilité sera vue auprès de la banque.
Dans un premier temps, cela permettra de financer :
-    les frais de représentation de Thierry
-    les frais d’envoi de courriers
-    l’intervention d’Hubert HIRON sur la FCO le 28 avril au soir.

Ensuite, si besoin, elle servira en fonction des besoins.
Les éleveurs présents ont versé chacun 15€, et 150 € sont donnés à Thierry pour le billet de train.

Organisation d’une information avec Hubert HIRON du GIE Zone Verte
Le GAB souhaite faire intervenir Hubert HIRON pour un journée de formation sur la gestion du parasitisme. Il pourra, dans le cadre de cette venue en Finistère, intervenir sur la FCO un soir (moyennant probablement un cout d’intervention de l’ordre de 300€)
Le collectif souhaite le faire intervenir rapidement :
-    pour répondre aux questions techniques que se posent les éleveurs qui n’ont pas encore pris leur décision.
-    Pour préparer les animaux à l’arriver de la maladie (les moucherons se font de plus en plus denses)
-    Pour prévoir si besoin une commande groupée de produits préventifs et/ou curatifs.

    L’intervention aura lieu le mardi 28 avril à 20h30.

Compte rendu de la rencontre entre la délégation de trois représentants de la coordination
nationale des collectifs pour la liberté vaccinale dans le cadre de la FCO (Thierry Machard du
Finistère, exploitant ovins, Jean Luc Seignez de Haute Vienne, exploitant vache allaitantes et Guy
Mottet du Jura, en bovins lait AOC) et M. Matthieu GREGORY, porte parole du ministre de
l'agriculture et conseiller de cabinet pour les questions sanitaires.
Le 17.04.2009
Au ministère rue de Varennes
D'emblée, le représentant du ministre reconnaît la qualité et le bien fondé des arguments et des
thèses développés dans la plateforme. A son sens, ce travail pourra être un apport utile dans la
gestion à venir de la FCO.
Pour autant la gestion de cette maladie par le ministère en 2008-2009 s'est faite avec l'appui de
l'AFSA experte dans l'évaluation des risques et en concertation avec les organisations
professionnelles. Elle a abouti à l'obligation faite aux éleveurs de bovins et ovins de vacciner et
désinsectiser leurs troupeaux. L'objectif est la couverture immunitaire la plus large possible avant
l'arrivée du virus. Cette campagne permet aussi de répondre aux exigences de la commission
européenne qui visent à la lutte active contre la FCO et son éradication. La contrainte doit permettre
d'atteindre 80% du cheptel vacciné et ainsi prétendre aux aides européennes. L'enjeu économique
est donc considérable pour l'Etat français.
Le ministre ne reviendra pas sur l'obligation de vacciner et désinsectiser pour 2008-2009.
Les sanctions applicables seront celles prévues par le code rural (article L 221).
Les trois représentants de la coordination des collectifs ont quant à eux réaffirmé les propos de la
plateforme et maintenu leurs positions, à savoir principalement:
·  Refuser les obligations de vacciner et désinsectiser.
·  Revendiquer l'exercice de leur responsabilité individuelle d'éleveur dans un cadre collectif et
dans le sens de l'intérêt général.
Ils ont pour finir réaffirmé la forte détermination des collectifs pour qui cette campagne de
vaccination obligatoire injustifiée pourrait constituer un dangereux précédent, remettant en cause à
terme leurs pratiques et la survie de leurs élevages.
Commentaires:
·  La nécessité d'obtenir 80% du cheptel vacciné oblige le ministre à maintenir sa position
envers et contre tout.
·  Si pour le ministère, la FCO n'est pas une problématique sanitaire majeure, son classement
dans la liste des maladies réputées contagieuse à l'OIE a des répercussions sur les échanges
et donc une incidence économique importante.
·  Le représentant du ministre a aussi reconnu que de fait, les barrières sanitaires deviennent
aujourd'hui des barrières douanières.
·  Pour la fin de la campagne, le ministère maintient ses positions sur l'obligation de vacciner
avec l'épée de Damoclès des sanctions prévues par la réglementation.
·  De son côté, la coordination qui n'a rien négocié ne cédera pas à la pression et pour les
collectifs, il convient de s'organiser pour y faire face.
En définitif, il ressort de cette rencontre une situation ridicule, où le Ministère nous écoute,
reconnaît notre professionnalisme, mais estime ne pouvoir faire autrement que de prendre des
sanctions.

http://www.collectif.org/

c'est un lien sur la fco

normalement je vais à la réunion , elle est ouverte aussi à ceux qui vaccine. C'est toujours intéressant de comprendre la maladie pour la contrer plus facilement.