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Bonsoir. Mon père a créé une société d'entreprise agricole en 1990, et on s'est lancé dans l'aventure en moissonnant l'été avec nos 2 batteuses (MF 620 & JD 1188). Pendant 4 ans, mon père y a consacré la plupart de son temps, pour lancer l'affaire en gros ! Ensuite, le paternel s'est retrouvé une activité en parallèle.

10 ans après le lancement de l'ETA, nous avons changé la 1188 pour une NH TF76. Nous avons aussi investit dans une intégrale Matrot M2001 pour notre 2ème activité : arrachage des betteraves.

Cette année, mon père va quitter son activité parallèle qui souffre trop de la crise pour se consacrer à plein temps ou presque à son entreprise, qui est un peu en manque d'investissements depuis 2001, ce qui implique qu'il faut investir pour s'équiper et proposer des services sur toute l'année...

La moisson d'été nous prend grosso modo les mois de juillet et août et l'arrachage de betteraves se déroule de la mi-septembre (quand c'est précoce) jusqu'à la fin novembre (quand c'est très tardif), disons sur le mois d'octobre en général.
Selon les années, nous battons entre 450 et 550 ha/an à la moisson et nous arrachons entre 300 et 400 ha/an aux betteraves.

Sur l'entreprise, il y aura donc 2 personnes en permanence capables d'assurer les travaux. Je les rejoinds quand mon cursus d'études me le permet et quand il sera terminé.

On voulait, au moment du SIMA 2009, passer à une plus grosse batteuse pour la majorité des chantiers, faire reprendre la TF et garder la 620 pour faire de la paille (et parce que c'est sentimental pour mon père). Comme ça, on libérerait un chauffeur pour faire autre chose pendant : on utiliserait la Massey que pour les chantiers de paille, donc ça ne serait qu'à ce moment qu'on aurait 2 chauffeurs sur les batteuses...
On a préféré repousser ce projet, de peur d'avoir une machine trop imposante pour les déplacements et parce que c'est assez pratique de pouvoir travailler sur 2 chantiers différents en même temps.

Actuellement, on regarde pour les ensileuses. Un créneau intéressant pour notre ETA mais un peu loin de notre base, car on est en Beauce, et c'est de la grande culture en majorité. En fait, c'est une entreprise qui arrête dans l'Eure qui a fait qu'on s'intéresse à l'ensilage pour prendre le relais. C'est intéressant pour nous car l'herbe c'est au printemps et le maïs fourrager entre Même si on estime un potentiel minimum de 550 ha à ensiler (350 ha d'herbe, 200 ha de maïs), les chantiers seraient à au moins 50 km si ce n'est 70 des portes de notre ETA. On est basée en Beauce, c'est la grande culture et il y a peu d'elevages. Raisonnable ou pas, sachant que la concurrence avec les ETA du secteur sera sans pitié... Le prix du matériel dans lequel il faudrait investir nous refroidit pas mal aussi...



Alors, que faire ?

Je précise qu'on investira pas dans du matériel de déchaumage, de labour, de préparation du sol ou de semis, parce que les exploitations sont généralement équipées de ces matos, et quand c'est pas le cas, elle se les font prêtés ou se rassemblent avec d'autres exploit qui en ont.

On a prévu d'équiper la machine à rotors (donc la TF 76 ou sa remplaçante) d'un cueilleur maïs pour la campagne maïs grain qui vient (2009).

Mais après, si pas d'ensilage, il reste la période début décembre > fin juin, pour laquelle il faut qu'on trouve un ou des services à proposer.


Des idées ?

Dernière modification par Valkyrie (11/07/2009 23:54:14)