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«Le labour, c'est le passé!» Michel Griffon n'y va pas par quatre chevaux de trait. Agronome, économiste, actuellement conseiller scientifique de l’agence nationale de la recherche (ANR), ce chercheur propose tout simplement au monde agricole de renoncer à remuer ciel et surtout terre pour préparer les sols avant le semis. Et il n'est pas le seul.
Le labour, pourtant, est une activité ancestrale. Aussi vieille que la volonté des hommes de spécialiser des parcelles sur les cultures qu'ils ont choisies. Et d'en chasser la nature et toutes ses «mauvaises» herbes qui ont la fâcheuse habitude de faire concurrence au blé, maïs, ou haricots verts.
Bien avant la généralisation des tracteurs, on a donc manié du bâton, de l'araire, harnaché des bœufs ou des chevaux, pour remuer la terre et y enfouir ces méchantes pousses. Il s'agissait aussi de décompacter le sol, pour que les plantes y trouvent racine, avant de le lisser pour préparer un beau lit de culture pour les graines à semer.
Arrêtons de labourer profond
Mais voilà. Plus les agriculteurs ont utilisé des outils lourds –tracteurs, moissonneuses batteuses, etc– et plus il a fallu décompacter. Autrement dit, labourer profond. Et donc consommer de gazole.
Ce n'est pas tout. Car les effets nocifs du labour actuel ne le limitent pas aux émissions des tracteurs: «on détruit aussi la matière organique, qui structure les sols, ou encore, par exemple les champignons filamenteux épousant les racines des plantes et facilitant l'absorption des nutriments», explique Michel Griffon. Car le sol est un écosystème complexe peuplé de très nombreuses espèces utiles et en particulier de milliards de bactéries au centimètre cube et qu'il n'est pas toujours bon de retourner.
Labourer, enfin, libère le CO2 ou le méthane enfoui dans le sol. «C'est donc doublement émetteur de GES», souligne le chercheur. Certes, mais comment donc décompacter le sol et le débarrasser de ses mauvaises herbes sans labourer?
Sans le labour, la chimie?
Aujourd'hui, les deux tiers des surfaces cultivées françaises ne seraient plus labourées. Les chimistes ont évidemment bien compris l'enjeu...
Pour se débarrasser des mauvaises herbes, il lui suffit de pulvériser un herbicide (type Roundup®). Ce n'est pas très écolo, mais surtout, certaines plantes deviennent résistantes aux herbicides ce qui n'arrange in fine rien à l'histoire. Les techniques culturales simplifiées sont une autre alternative: on remue la terre, mais superficiellement. Cela consomme moins d'énergie, mais suppose d'éviter bien évidemment le passage trop fréquent de machines trop lourdes.
Malheureusement, cela ne règlera pas forcément entièrement le problème des mauvaises herbes.
Méthodes alternatives
Pour se passer du labour mais aussi de trop grandes quantités d'herbicides, des méthodes existent. Mais elles «demandent beaucoup de connaissances», reconnaît Michel Griffon.
«On peut tout d'abord "biner" mécaniquement de manière précise avec des caméras et de l'électronique pour enlever les mauvaises herbes sans détruire les cultures. Il y a aussi la méthode des “cultures associées”.»
Autrement dit, «on remplace les mauvaises herbes par des végétaux qu'on apprécie et qui vivent en cohabitation avec la culture principale», détaille Michel Griffon. Concrètement, cela peut être des légumineuses comme de la luzerne cohabitant avec des céréales. Tout cela prendra tant de place dans les champs que les mauvaises herbes auront bien moins leurs aises. En bonus, les légumineuses produiront de l'azote très utile aux cultures principales.
Certains prônent l’«allélopathie», la science des effets d'une plante sur une autre. Tout simplement, on cultivera des plantes toxiques pour les mauvaises herbes. Dans le genre, l'avoine par exemple, est paraît-il assez efficace. Simplement, il ne se vend pas autant que le blé. Dommage.
Autre petit truc: les «successions culturales». En faisant tourner les cultures sur une même parcelle, on arrive parfois à mieux contrôler les mauvaises herbes. Reste que tout ceci suppose de s'approprier des techniques pas si faciles à maîtriser. La tentation des herbicides, ou du labour, peut être grande.
A l'échelle planétaire, l'enjeu n'a rien de négligeable. Michel Griffon par exemple n'a qu'une crainte: qu'à la faveur du réchauffement climatique, Russes et Canadiens se mettent, à l'avenir, à cultiver des céréales sur les sols actuellement gelés par le permafrost. Ceux-ci constituent en effet de gigantesques réservoirs de méthane que le réchauffement pourrait libérer.
Dans ces conditions, labourer n'arrangerait rien. La Sibérie n'est pas encore un grenier à blé, mais... qui sait?
Catherine Bernard
Dernière modification par kubota (30/08/2013 21:53:12)
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Et bien figures-toi qu'ici, certains à l'automne dernier n'ont que passé un coup de cultivateur avant de semer leurs céréales mais le résultat a été très moyen à comparer de ceux qui labourent systématiquement. Alors, si il ne faut plus labourer, c'est pas la peine de continuer si ce n'est pour rien ramasser ... Et beaucoup de monde crèvera de faim. Si à certains endroits, on peut s'en passer, à d'autres, c'est une autre histoire.
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Michel Griffon a une vision poétique et lointaine de l'Agriculture.
Il a entendu parler des bienfaits du non-labour et il étale sa prose.
Le 1er rôle du labour est le désherbage.
Le labour ne détruit pas la matière organique. Un labour profond la dillue.
Faire systématiquement et chaque année un labour est sans doute une ânerie. Une année sur 2 ou sur 3, semble intéressant.
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webmaster a écrit:
Michel Griffon a une vision poétique et lointaine de l'Agriculture.
je relaie juste l'article ces pas pour autant que je l'approuve je l'ai posté ici juste pour en débattre car je m'aperçois qu'il fait des émules par chez moi les jeunes proscrit de plus en plus le labour
Dernière modification par kubota (30/08/2013 22:17:37)
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Cela fait + de 19 ans que je ne laboure pas . C'est année , sur chaume de blé ou colza, disque + chisel+canadien (dents de cochon ), tous les 15 jours en sec( trois passages au total ).Pour l'instant, je continue en non labour, pour l'instant .
Dernière modification par chausson (01/09/2013 16:34:42)
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Je pense quand meme que l'autre grand role du labour est l'aération du sol et le pratiquer après une année pluvieuse comme cette année est presque obligatoire mais il y a tellement de facteurs qui rentrent en compte qu'il faut décider au cas par cas.
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+1,l'aeration du sol c'est pour moi le premier role du labour,quand on reprend une parcelle non labouree depuis 2-3 ans on voit bien le probleme d'ailleurs l'implantation est plus longue et ca se ressent sur tout le long de la culture
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le labour n est pas a prosrire mais selon le type de sol, il est loin d etre obligatoire , ecologique et economique . selon les années , un passeage ou 2 de dechaumeur , un coup de rouleau etr laissons faire lea meteo , puis semoir a dique et rouleau si possible , apres dire que ssi on ne laboure pas on a rien , ca fait longtemps qu on enetend et ca me fait bien rire car en labourant on a souvent plus de mottes et toujours plus de charges
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il y a labour et labour!
avant tout quel est mon sol,et mon relief?
argile,limons sable,battance, pentu,.....etc
Aujourd’hui hui je pense que le labour doit être moins profond, pas systématique
et je pense qu il vaut mieux labourer que mettre du glypho a tout va
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15 ans de non labour chez moi ! il n'y a plus de charrue sur l'exploitation.
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Exact, il faut labourer moins profond, c'est ce que j'ai fait, on brule moins de gasoil sans nuire au rendement. Pour ma part, j'ai passé de 20 cm à 15-16 cm ( à 1-2 cm près). Aujourd'hui, je me dis que c'était de la connerie de labourer à 20 cm.
Et pour l'histoire du glyphosate, un représentant en engrais a dit au père pas plus tard qu'il y a une semaine qu'il ne fallait pas en abuser.
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Par chez moi, certains reviennent au labour pour cause de baisse de rendement.
Aprés, quand je voit le nombre de passage de certains en non labour, pas sur qu'il soit gagnant.
Pour l'instant, je reste en labour, pour 28 Ha, pas la peine d'investir dans du matos, et la cuma investie en 5 m, et puis, tout le monde dit que j'ai une super charrue, demblon en 16 ''.
Mon eta remarque une différence de rendement en colza à l'avantage du labour.
Aprés, beaucoup élément sont à prendre en compte, assolement, structure des terres, météo, rotation,..., toujours se méfier des idéologes
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je suis en tout labour et je peut vous dire personne arrive a avoir du rendement dans les argiles que ce soit tcs ou sd faut oublier.
a l'occasion les groies profond et les limons peuvent passer au sans labour mais pas plus de 2 ans sans travaille car les chardons et autres vivaces deviennent invasivent
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kubota a écrit:
«Le labour, c'est le passé!» Michel Griffon n'y va pas par quatre chevaux de trait. Agronome, économiste, actuellement conseiller scientifique de l’agence nationale de la recherche (ANR), ce "chercheur" propose tout simplement au monde agricole de renoncer à remuer ciel et surtout terre pour préparer les sols avant le semis. Et il n'est pas le seul.
Sans le labour, la chimie ?
Aujourd'hui, les deux tiers des surfaces cultivées françaises ne seraient plus labourées. Les chimistes ont évidemment bien compris l'enjeu...
Pour se débarrasser des mauvaises herbes, il lui suffit de pulvériser un herbicide (type Roundup®). Ce n'est pas très écolo, mais surtout, certaines plantes deviennent résistantes aux herbicides ce qui n'arrange in fine rien à l'histoire. Les techniques culturales simplifiées sont une autre alternative: on remue la terre, mais superficiellement. Cela consomme moins d'énergie, mais suppose d'éviter bien évidemment le passage trop fréquent de machines trop lourdes.
Malheureusement, cela ne règlera pas forcément entièrement le problème des mauvaises herbes.
Encore un chercheur auto proclamé.
Déjà primo, quid de de l'enfouissement des ravageurs ?
Ne nous y trompons pas, le non labour fait parti de packaging OGM et des vendeurs de chimie.
Faute de chimie, remuer la terre plusieurs fois en surface ( soit dit en passant ça fait minéraliser à bloc pour rien ), implanter des couverts et les détruire mécaniquement, mais alors pour quelles économies d'énergie ????
La liste des questions subsidiaire est longue !
Pourtant le non labour à aussi de gros avantages, le premier et le plus important pour moi, c'est qu'il limite l'érosion des sols, le second est la MO de surface qui permet un meilleur lit de semence et l'amélioration rapide de la structure de surface ( surtout en terre argileuse, cf vieux Soltner ).
Dernière modification par titian (31/08/2013 09:55:18)
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je suis un opportuniste c'est au cas par cas mais je remarque qu'un labour a 15 cm consomme pas bcp plus qu'un coup de chisel et on economise le glyfo
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J'ai des terres de boulbène blanche. Je fais le non labour depuis 19 ans .
Conclusion : o chaux depuis 19 ans pour remonter le Ph de 5.5
moins de blocage du sol par de grosses pluies
meilleure minéralisation:je garde la paille au sol, et rendement (sinon retour immédiat au labour )
cette année, destruction engrais vert au 1 avril :disques +chisel + rotative et semis (le tout dans 35 jours : cause pluies ) . Dans mon semis de tournesol, il y avait + de 50 buses (rapaces ) pendant un mois sur 25 ha qui ont fait une excellente protection pigeons . Pourquoi les buses : en grattant la terre pour trouver le tournesol, sur un carré de 10cm sur 10cm, il y avait 7 à 12 vers de terre bien vivant (période pluvieuse )
Défaut : culture de loches d'où sérieux traitements anti limaces et semoir à disques obligatoire pour éviter le bourrage socs .
Je continue le non labour jusqu'au jour où je me prendrai une grosse perte de rendement ... (une gifle ) tant que les vers de terre sont assez vaillant pour labourer la terre à ma place ( je suis faignant ) ...et en + c'est bien fait .C'est pour cela que je m'applique à toujours leurs donner à manger (aux vers de terre ) .Maintenant, je m'adapterai !!!
Dernière modification par chausson (31/08/2013 19:03:11)
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sans parti pris comment verriez vous les tcs si le glyfo venait a disparaitre; n'est il pas dangereux de baser une technique sur une molecule?
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SANRACIN a écrit:
+ 1 Chausson
l'augmentation de mo sur les 10 premiers centimetre reduit les problemes de pH et de blocage...
tiens donc, c'est nouveau, je suis à 6% de Mo dans les 10 premiers cm, et je suis toujours à 8 de ph ???
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massey8210 a écrit:
sans parti pris comment verriez vous les tcs si le glyfo venait a disparaitre; n'est il pas dangereux de baser une technique sur une molecule?
Derrière un chaume de blé ou colza, je viens de passer en " sec " (tous les 15 jours trois passages au total ) ) un déchaumage disques + chisel + canadien (dents de cochon 4m 28 dents ) et le chiendent ou le chardon n'apprécie pas trop . Pour l"instant ,j'ai mis 0 roundup, malgré une commande de 200 l (promo stock ) .
Dernière modification par chausson (31/08/2013 20:22:28)
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dgé a écrit:
SANRACIN a écrit:
+ 1 Chausson
l'augmentation de mo sur les 10 premiers centimetre reduit les problemes de pH et de blocage...tiens donc, c'est nouveau, je suis à 6% de Mo dans les 10 premiers cm, et je suis toujours à 8 de ph ???
Dge, de quoi te plains tu, avec un ph de 8, tu es le ROI....
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ah ouais, et les 10% de la parcelle qui est en grosse terre, et qui est à moins de 6
et tout ce qui est bloqué à 8, ça se voit que tu connais pas
je préfère avoir à chauler, car ça, on peut le corriger, par contre baisser un ph basique, on sait pas faire!
Dernière modification par dgé (31/08/2013 20:36:25)
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dgé a écrit:
SANRACIN a écrit:
+ 1 Chausson
l'augmentation de mo sur les 10 premiers centimetre reduit les problemes de pH et de blocage...tiens donc, c'est nouveau, je suis à 6% de Mo dans les 10 premiers cm, et je suis toujours à 8 de ph ???
Dans les pays de l'est on a des terres tres riches mais une grande partie sont des sols mort, d'ou parfois des problemes de blocage...
Deuxieme hypotheses un agri peut tres bien etre en non labour, avoir un taux d'mo eleve et faire des grandes erreurs culturales...
Apres chacun connait mieu son sol, ici aussi j'suis a 8 de pH, chaque annee en plus en non labour a un effet positif sur les plantes et la production, sans apport d'engrais de fond !
Dernière modification par SANRACIN (31/08/2013 21:23:29)
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le non labour peut etre manqué non à cause de n avoir retourné la terre mais par la mauvaise conduite de l exploitant tout simplement .C est une technique facile mais très dure à conduire et la moindre erreur est payé cash .
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