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Je vous en avait parlé un petit peu l'année dernière, cette année, avec le CIVAM, on recommence cette méthode d'analyse du blé qui signifie POsitionnement SYmptôme PREvention.
Chaque agriculteur prélève 40 pieds de blé dans une ou plusieurs parcelles et vient au lieu de RDV; le technicien rappelle le déroulement de la matinée et ce qu'il faut observer.
1ère séance ce matin: détermination du stade et comptage des pieds atteints par le piétin verse, le rhizoctone et pour ceux pour qui le blé est à 1 noeud comptage de la septoriose sur F3.
Résultat des courses:
Stade entre épi 0,5 cm et 1 noeud (sur certaines parcelles, stade de 1cm à 1 N)
Les parcelles les plus touchées sont celles semées de bonne heure (avant le 15 octobre) et en conditions favorables au champignon (succession de blé, parcelles limoneuses) mais malgré tout, aucune n'atteint le seuil d'intervention...
Donc pas de fongicides pour le moment.
ON se revoie début avril pour faire le point
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je pars du principe que ce n'est pas quand on voit le mal qu'il faut le traiter
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david24 a écrit:
je pars du principe que ce n'est pas quand on voit le mal qu'il faut le traiter
Tu as déjà fais des fongis à l'automne? Parce qu' au mois de novembre- décembre la septo et la rouille étaient bien présentes...
Le remplissage du grain se fait à 90% avec la F1 définitive aidée par la F2. Aucun intérêt de protéger celles d'avant sauf pied de cuve énorme.
Cela fait plus de 10 ans que l'on pratique cette méthode et, les années à très forte pression, on passe deux fois à un tiers de dose; en année dite normale, 1 fois à 1/3 de dose . Les deux dernières années ont été réalisées sans fongi pour la plupart d'entre nous sans baisse de rendement.
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C'est quoi le CIVAM ?
Perso, je fais parti du réseau BSV région centre (bulletin de santé du végétal), c'est le système d'observation qui a remplacé les avertissements SRPV depuis 3 ans.
Voir : http://forum.agriavis.com/viewtopic.php?id=1050
Cette année, je fais les relevés sur colza et escourgeon.
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david24 a écrit:
je pars du principe que ce n'est pas quand on voit le mal qu'il faut le traiter
Pour ce qui est du piétin-verse, on à un peu de temps pour réagir en fonction des observations, ça fait longtemps que j'ai vu une attaque de cette maladie chez moi.
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franki 41 a écrit:
C'est quoi le CIVAM ?
Ca veut dire Centre d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural
L'objectif est de rendre les adhérents plus autonomes pour être moins dépendants de l'extérieur.
La devise des civam c'est un peu "autonomes et économes".
La structure a des salariés qui sont animateurs et non pas techniciens; quand on veut travailler sur un thème, l'animateur se charge de trouver le ou les spécialistes de la question et d'organiser les jours de formation;
Ex: Intervention d'Ulrich shreier puis visite chez Manfred Wenz en Allemagne pour voir comment on peut travailler en bio sans labour, sans travail profond du sol, avec quel couverts, quelles associations de plantes et comment lutter contre les adventices...
Joseph pousset est venu pour une formation sur les plantes bio indicatrices
Frédéric Thomas est venus plusieurs fois pour le semis direct, les couverts végétaux, la construction d'une rotation cohérente...
ETC etc
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Oui, finalement ça ressemble à ce qu'on fait dans les GDA qui dépendent de la chambre d'agri.
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Pas tout à fait, au civam ce sont les adhérents qui décident des formations qu'ils veulent faire et pas l'institution . Beaucoup d'adhérents rejoignent les civam car ils ne se retrouvent plus dans ce qui se fait dans les GDA, CETA, chambre d'agri.
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Dans les chambres d'agri, les demandes de formations remontent aussi du terrain, c'est à ça que servent les délégués communaux et les conseils d'administration des gda, mais forcément sur le nombre de personnes il y aura toujours des mécontents, pourtant il y a du choix dans ce qui est proposé, mais il ne faut pas avoir peur de se déplacer, c'est parfois ce qui rebute certaines personnes.
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C'est bien si ça se passe comme ça chez vous. Ici, le groupe civam a été créé par des déçus des services des CETA/chambre et aussi et surtout qu'ils ne répondaient pas à leurs demandes et ne tenaient pas compte de leurs remarques.
Ceux qui nous rejoignent font la même analyse que les pionniers.
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Il est certain qu'à l'intérieur des groupes ceta , gda quelques membres influents ont orienté les actions , sélectionné les nouveaux adhérents ( involontairement peut être ) MAIS , ------comme pour les coops ces groupes sont ce qu'en font les membres
Faites en partie , soyez actif , militez
Dernière modification par nivelle (29/03/2012 08:44:22)
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nivelle a écrit:
MAIS , ------comme pour les coops ces groupes sont ce qu'en font les membres
Oui mais non; les chambres sont toutes dirigées par le syndicat majoritaire. Vu comment il est financé, il n'est pas étonnant que les changements de pratiques ne soient pas à l'ordre du jour.
nivelle a écrit:
Faites en partie , soyez actif , militez
C'est ce qu'on fait mais dans une autre structure; on ne va pas employer toute notre énergie à faire bouger une structure indéboulonnable.
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Dans mon département, comme un peu partout d'ailleurs, il y a des gens de la FNSEA en haut de la hiérarchie à la chambre d'agri; ils sont partout ceux là, dans les coops aussi.
Et pourtant, en ce qui concerne les "orientation au niveau des pratiques agricoles", certains trouvent les conseils des GDA un peu trop "écolos", il y en a qui sont partis à cause de ça, ils croient que les techniciens des coops et négoces sont gratuits.
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Deuxième séance POSYPRE jeudi de cette semaine.
Notation stade, recherche piétin (pour les parcelle les + tardives) septo, rouille et oïdium sur F2 et F3 actuelle
Aucune parcelle ne nécessite d'intervention fongicide par rapport à la septoriose.
Sur 30 parcelles représentées, deux ont trouvé une pustule de rouille sur F3 sur 40 pieds: à surveiller de près
1 a trouvé 6 pustules de rouille sur F3 sur 40 pieds: intervention necessaire.
Lors d'un traitement, une petite bande non traitée est laissée et sera analysée à la fin (juin) pour évaluer l'efficacité du traitement
Voilà pour le bilan de la journée
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