Agriavis recueille l'avis des agriculteurs sur les matériels, semences et plants, engrais, produits phytosanitaires, services et produits pour les animaux qu'ils utilisent sur leur exploitation
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« Jeunes Agriculteurs » n’y va pas de main morte et qualifie dans son dernier communiqué de presse le patron de l’entreprise Lactalis, leader français et presque mondial de la filière laitière, comme paternaliste, « bloqué au siècle dernier » et arrogant vis-à-vis des producteurs de lait. Le syndicat en appelle à Bruno Le Maire concernant le contrat proposé aux producteurs.
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Dans un courrier adressé aux producteurs, Lactalis fixe au 31 mars le délai de signature des contrats individuels. Tollé.
Dans une lettre adressée à tous ses producteurs en date du 17 février, Lactalis indique qu'il a en sa possession un « retour significatif de contrats qui témoigne de la confiance des producteurs en Lactalis ». Le groupe précise, en outre, avoir travaillé à l'établissement d'une convention de fonctionnement des groupements d'entreprises, en lien avec les clauses du contrat, qui font appel aux dispositions interprofessionnelles. La convention a été adressée aux présidents des différents groupements. Et le groupe précise « qu'il n'y aura pas de troisième version du contrat ».
Et de souligner qu'aucune signature ne sera acceptée au-delà du 31 mars. Au-delà des modalités de paiement, Lactalis prévient « que les primes non contractuelles, là où elles existent seront, à court terme, versées exclusivement aux producteurs signataires du contrat à l'instar de ce que pratiquent d'autres sociétés ».
« Caricature »
Cette lettre a fait bondir les syndicats et les associations. « Lactalis s'enfonce dans la caricature, vitupère Jeunes Agriculteurs. Le poids lourd français du lait n'arrive pas à la cheville de ses concurrents qui, eux, ont joué la reconnaissance des organisations de producteurs. » Pour la FNPL, « Lactalis confond les verbes imposer et négocier. Ce simulacre de discussions est d'autant moins acceptable, que sur le terrain, les producteurs livrant à l'entreprise sont soumis à des pressions jusque dans leur ferme pour les obliger à signer. Ce chantage prend la forme de remise en cause des primes, des délais de paiement », insiste-t-elle en invitant les producteurs « à ne pas signer en attendant la reprise des négociations ».
De son côté, la Coordination rurale de Basse-Normandie et de la Manche menace : « Le cas échéant, nous irons chercher notre dû en main propre dans les locaux des entreprises qui ne verseront plus les primes et nous saisirons la haute autorité à la discrimination sociale en faisant appel au médiateur. » Enfin, l'APLI -Nationale dénonce l'ultimatum « adressé aux producteurs livrant à Senoble fixé au 28 février, et celui de Lactalis au 31 mars. Nous demandons au ministre de l'Agriculture d'arbitrer, et aux producteurs de ne pas céder au chantage en écrivant au médiateur des contrats
c'est vraiment une bande de fumiers !!!!!
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https://www.facebook.com/events/271425296262992/ dons du lait au salon !!!
Les producteurs et éleveurs laitiers français regroupés autour de l'Office du lait lancent www.sauvonslelait.fr Rassemblons-nous pour un lait équitable. Suivez-nous sur Twitter : https://twitter.com/sauvonslelait Vous pouvez nous contacter... Par mail, à l’adresse contact[at]sauvonslelait.fr Office du Lait National Collège « consommateurs » Résidence l’Odyssée – Appt. 25 7, résidence Simone de Beauvoir 27000 EVREUX tél : 02.32.24.05.32
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Ils en ont parlé aux infos ce midi.
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ca y est les producteurs lactalis doivent signer les contrats avant le 30 avril, info ou intox? j'ai signé mais a contre coeur!!!!
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fred72 a écrit:
ca y est les producteurs lactalis doivent signer les contrats avant le 30 avril, info ou intox? j'ai signé mais a contre coeur!!!!
a priori il peuvent rien nous obliger a signer avant octobre d'apres de decret officiel
mais moi j'ai signé aussi cette semaine a contre coeur
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doudou50 a écrit:
fred72 a écrit:
j'ai signé
j'ai signé
Point de leçons, je ne sait pas ce que j'aurais fait à votre place.
Mais je me permet de poster ce billet d'humeur remis au goût du jour dans "la vie" il y a peu aprés le déces de Raymond Aubrac.
Résister aujourd’hui
Garder en éveil notre esprit critique
«L'esprit de résistance» : cette expression est le titre d'un livre publié par Serge Ravanel, grande figure de la Résistance, où il fut l'un des responsables des Corps francs. Disparu en 2009, Ravanel estimait que chaque époque, chaque période de notre histoire nous invite à renouer avec cet «esprit», c'est-à-dire avec le refus des capitulations et du conformisme ambiant. Dans le monde communiste, souvenons-nous, un autre mot était employé : celui de «dissident». Il exprimait la même volonté - têtue - de ne pas se soumettre à une opinion majoritaire. En l'occurrence, c'est contre une «pensée» totalitaire que se dressaient les dissidents.
Ces deux formes de courage - résistance et dissidence - n'ont rien perdu de leur sens. À chaque époque ses conformismes, ses ralliements et ses lâchetés.
Georges Bernanos en faisait l'amer constat au lendemain de la Libération. «Le mensonge a changé de répertoire», écrivait alors l'écrivain catholique, gaulliste de la première heure mais désabusé par les reniements de 1947-1948. Aujourd'hui, les divers conformismes n'ont plus le même objet mais ils sont toujours là.
Ils reflètent ce que les Grecs appelaient la doxa, c'est-à-dire la pesanteur des opinions les plus communément admises. Cette pesanteur est parfois implicite, invisible, silencieuse. Elle n'en est pas moins forte. À chaque instant, nous sommes tentés d'y céder. Ce n'est pas toujours pour de mauvaises raisons.
Ce ralliement nous donne l'impression de mieux nous intégrer au groupe, à la collectivité, à la société.
L'esprit de résistance, tel que le définissait Ravanel, à partir de sa propre expérience, c'est la capacité - parfois - de penser à contre-courant, d'être minoritaire, voire moqué par les «gens raisonnables». Il nous commande, non point de nous opposer par principe mais de garder sans cesse en éveil notre esprit critique, notre liberté, plutôt que de nous conformer à la doxa du moment. Aujourd'hui, cette dernière prend divers visages: scientisme docile, consumérisme sans état d'âme, individualisme claquemuré, matérialisme militant, propension au cynisme, le discours dominant nous invite le plus souvent a nous adapter» au monde tel qu'il est. Il nous suggère de renoncer à un idéalisme qualifié de ringard. Quant à la foi et à l'exigence spirituelle, elles suscitent de plus en plus souvent la raillerie ou la dérision.
Mine de rien, l'air du temps nous convie ainsi à adhérer à un monde sans illusion ni compassion, sans vrais desseins collectifs, sans convictions, sans loyauté. Un sociologue, Christophe Dejours, nous mettait en garde par exemple, voici une dizaine d'années contre ce qu'il appelait «la banalisation de l'injustice sociale».
Il évoquait notamment notre accoutumance progressive aux inégalités (qui explosent) et aux exclusions (qui perdurent), aux solitudes qui prolifèrent.
Or, cette «banalisation» s'est aggravée depuis dix ans. Elle devient vertigineuse. Elle met à l'épreuve, jour après jour, notre esprit de résistance.
C'est à tout cela qu'il s'agit aujourd'hui de dire non.
Faire cela et s'y tenir - ce que font quotidiennement des milliers d'hommes et de femmes engagés dans la cité - implique qu'on accepte d'être minoritaires. Les premiers chrétiens le furent, parfois au risque de leur vie. Les résistants et les dissidents le sont toujours. La voie qu'ils nous ouvrent ne ressemble jamais à un long fleuve tranquille...
Jean Claude Guillebaud
Dernière modification par titian (27/04/2012 20:29:23)
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On ne peut que souscrire a l'esprit de ce texte ,merci de nous l'avoir fait connaitre ,c'est effectivement a méditer !!
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titian a écrit:
doudou50 a écrit:
fred72 a écrit:
j'ai signé
j'ai signé
Point de leçons, je ne sait pas ce que j'aurais fait à votre place.
+1
Tout de suite, j'aurais tendance à dire que je n'aurais pas signé à votre place car ils vous prennent vraiment pour des moins que rien. Après c'est sûr que, en situation, c'est beaucoup moins facile.
Quand on est lancé dans un système lourd en capitaux et engagé sur le long terme, c'est très difficile voire impossible de reculer. Lactalis le sait et sait en profiter.
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moi , je ne sait pas quoi faire !!! pas encore fait !! lors d'une réunion de groupement de producteur , beaucoup on dit qu'ils allaient attendre une réunion vers mi juin pour voir car il va y avoir la présence de Trevillot et un gars qui a négocier le 16 avril à la fameuse réunion à Paris !!! j'ai tendance à dire que cela ne donnera pas grand chose !! en tout cas , je pense que je ne plus investir dans le lait pendant deux ans car j'ai la nette impression que le prix du lait va chuté et si c'est vraiment le cas , ce sera basta les vaches !
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tu as un robot de traite pourtant?
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fred72 a écrit:
tu as un robot de traite pourtant?
Quel rapport, ce n'est pas cet équipement qui empèche d'éssayer d'humer l'air du temps, non ?
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titian a écrit:
fred72 a écrit:
tu as un robot de traite pourtant?
Quel rapport, ce n'est pas cet équipement qui empèche d'éssayer d'humer l'air du temps, non ?
exact !
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non, je suis d'accord, mais quand tu as un emprunt a rembourser, il faut tout de meme une entrée! je suppose qu'il te reste quelques annuitée non?
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vu la conjoncture a venir, je suis pas sure que ca se revende si bien que ca! bien que certains investissent a fond! mais je suis comme toi, sur l'observatoire!
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oui il me reste des annuités mais , ma mise aux normes est payée en 2013 et 2014 ( deux emprunts ) il me restera 1 taxi en 2015 et le robot et 1 distributrice pour une petite somme !!
pour l'instant ça va , mais je dis que si un jour cela redescend comme en 2009 , je vire tout !!!
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fred72 a écrit:
ca y est les producteurs lactalis doivent signer les contrats avant le 30 avril, info ou intox? j'ai signé mais a contre coeur!!!!
INTOX il sagit du 2 ou 3 octobre 2012 !
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achille a écrit:
oui il me reste des annuités mais , ma mise aux normes est payée en 2013 et 2014 ( deux emprunts ) il me restera 1 taxi en 2015 et le robot et 1 distributrice pour une petite somme !!
pour l'instant ça va , mais je dis que si un jour cela redescend comme en 2009 , je vire tout !!!
Achille sans vouloir te contrarié tu devrai demandé conseil au matou qui se trouve dans une region de cochonnier.Eux ils investissent quand ça va mal pour ètre au top quand les cours remontent.
Si on suis cette logique vaut mieux viré tout quand ça marche bien plutot que de brader quand ça va mal!
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achille a écrit:
moi , je ne sait pas quoi faire !!! pas encore fait !! lors d'une réunion de groupement de producteur , beaucoup on dit qu'ils allaient attendre une réunion vers mi juin pour voir car il va y avoir la présence de Trevillot et un gars qui a négocier le 16 avril à la fameuse réunion à Paris !!! j'ai tendance à dire que cela ne donnera pas grand chose !! en tout cas , je pense que je ne plus investir dans le lait pendant deux ans car j'ai la nette impression que le prix du lait va chuté et si c'est vraiment le cas , ce sera basta les vaches !
Ce n'est que mon avis mais je pense le contraire et je pense aussi que le quota moyen va serieusement augmenté ,ce n'est que mon avis on poura en reparler dans moins de 10 ans .
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oui ,c'est certain !!!!
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@ Titian,
Je constate au fil du temps et de tes interventions qu'on a beaucoup de points commun, mais je ne veux pas polluer le sujet de nos amis laitiers...
J'aimerais toujours faire preuve de cet esprit de resistance (d'indignation, comme Stéphane Essel?) mais là on vient de faire une grande marche arrière: fier d'être sorti de l'intégration et de fabriquer notre aliment pour les poulets, on rentre aujourd'hui dans le rang, trop de pression de la part de la filière, puis on ne gagnait plus notre croute...
En face de l'esprit de resistance, il y a le principe de réalité, et on est toujours en équilibre entre les deux...
Le minimum, c'est au moins d'en être conscient.
Pour revenir à la production laitière, je pense que se manifeste avec cette contractualisation presque forcée le rapport de force entre le producteur et le financier, ce que d'autres en des temps reculés ont nommé "lutte des classes".
Dernière modification par paysan03 (29/04/2012 15:37:03)
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En effet la contractualisation est en autre juste fait pour accepter le déclassement social quoiqu'on en dise ( comme toute réforme trés souvent ), il y a peu un commercial qui éssayé de flatter mon égo m'a fait cette réflexion : " de toute façons maintenant que ceux qui ont foutu la chiasse à tout le monde vont arréter ( ceux de septembre 2009 et ceux moins forts ), il ne va rester que les bons."
Aprés une période de flottement et de grande surprise, je lui est juste fait remarquer de faire attention à ses propos parceque que le curseur ( du niveau social ) c'était maintenant déplacé vers le bas pour tout le monde.
La contractualisation est juste là pour assurer l'appro en matière première aux transformateurs, mais surtout pour se prémunir de toute pénurie ( traumatisme de 2007 ).
Ainsi pour éviter toute pénurie, il faut en avoir assez et donc de trop, CQFD.
Dernière modification par titian (30/04/2012 12:26:29)
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je pense que je vais signé cette daube !!
quant à la sécurisation des appros pour les laiteries , je ne suis pas sure , car de toute façon ,on n’arrête pas de produire du lait du jour au lendemain , on a un préavis de 12 mois pour arrêter , c'est le temps minimum pour passé à autre chose !!!
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achille a écrit:
je pense que je vais signé cette daube !!
quant à la sécurisation des appros pour les laiteries , je ne suis pas sure , car de toute façon ,on n’arrête pas de produire du lait du jour au lendemain , on a un préavis de 12 mois pour arrêter , c'est le temps minimum pour passé à autre chose !!!
c'est surtout le temps minimum pour valoriser au mieux l'arret car ca sera les derniers revenus du lait dans ce cas la
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j'ai le contrat sous les yeux , ce n'est pas 12 mois pour résilier mais 3 mois si arrêt de la production laitière !!!!
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