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#1 22/07/2016 16:05:55

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La crise agricole s’amplifie mais sans bruit...



Un an après l'été 2015, enflammé par les mobilisations d'éleveurs étranglés par la baisse des prix, la crise agricole reste dramatique et s'amplifie encore avec une moisson 2016 catastrophique...



http://www.agriavis.com/documents/actualites/originales/2016/07/199d38cae0e24e7218fe3708189e4006c6612b36.png

2015 :



Mont Saint-Michel, grotte de Lascaux, pont de Normandie: à la mi-juillet 2015, les images de tracteurs bloquant l'accès à des sites emblématiques ou à de grands axes routiers, surtout dans l'Ouest, sont sur tous les écrans. Initiées par le premier syndicat agricole, la FNSEA, les actions culminent début septembre avec le déferlement de 1.500 tracteurs sur Paris.



A la pointe de la contestation, les éleveurs. Acculés par l'effondrement des prix d'achat de la viande et du lait, incapables de couvrir leurs frais, encore moins de gagner leur vie décemment. Le porc souffre de l'engorgement du marché provoqué par l'embargo russe. Le lait est en pleine surproduction après la fin des quotas européens.



Pour calmer la fronde, le gouvernement propose le 22 juillet un plan d'urgence de 600 millions d'euros, porté ensuite à 700 millions. Objectif: soulager la trésorerie des éleveurs, notamment via des allègements de cotisations sociales et d'impôts. La France obtient aussi 63 millions d'euros d'aides européennes, sur les 500 millions accordés aux Etats par une Commission longtemps aux abonnés absents. Pour tenter de faire remonter les prix, le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll organise des tables rondes réunissant agriculteurs, industriels et la grande distribution. Mais les fabricants de jambon ou de yaourt n'appliqueront jamais vraiment l'accord, invoquant la pression commerciale et la concurrence européenne.





2016 :



Les manifestations ont pris fin à l'automne, mais pas la crise, toujours là en sourdine. Les cours du porc ont récemment grimpé en flèche grâce à l'explosion de la demande chinoise. Mais cette bouffée d'oxygène pourrait ne pas durer. Le prix du lait continue son plongeon (-10% sur un an). Bruxelles a annoncé cette semaine une nouvelle enveloppe d'aide de 500 millions, censée inciter les éleveurs à réduire leur production, notamment en Europe du Nord. Mais les syndicats français restent sceptiques sur son efficacité.



Surtout, les preuves de l'épuisement moral des agriculteurs se multiplient. Les appels au numéro anonyme de prévention du suicide Agri'écoutes sont passés de 90 par mois fin décembre, à environ 300 début 2016. Ce ne sont plus seulement des agriculteurs isolés et célibataires qui téléphonent, mais des familles en détresse, note la Mutualité sociale agricole (MSA).



Autres signes négatifs: les demandes de prime d'activité - l'équivalent du RSA - ont doublé en 2015. Les défaillances d'entreprises agricoles sont en hausse de 9% sur un an au deuxième trimestre, un chiffre qui grimpe à 22% pour les élevages, selon le cabinet Altares. "On voit bien que certains de nos collègues sont usés et fatigués de faire ce métier", soupire un responsable de la branche lait de la FNSEA.



D'ailleurs, le travail des cellules départementales chargées de mettre en œuvre le plan d'urgence du gouvernement consiste parfois plutôt à "permettre aux gens de quitter dignement le métier" lorsque la situation est trop critique, explique le syndicaliste.



Certains, proches de la retraite et locataires de leur ferme, préfèrent travailler en intérim. Des quadragénaires laissent tout tomber après avoir remboursé leurs emprunts. Presque un luxe, comparé aux jeunes éleveurs lourdement endettés après avoir modernisé leur ferme et piégés par les prix du lait trop bas pour rentabiliser leur investissement. "Je n'entends que ça: je regrette d'avoir construit un nouveau bâtiment. Quand les emprunts sont là, les gens continuent à produire même si c'est à perte", explique un responsable lait de la Coordination rurale.



En parallèle, la douceur de l'hiver suivie des pluies record du printemps ont déclenché de graves crises de production dans les filières fruits-légumes et céréales, menaçant les trésoreries. Si les syndicats assurent toujours se battre pour faire remonter les prix, l'optique a changé. Pas question pour la puissante FNSEA de relancer de grandes manifestations. "Il peut y avoir des mouvements spontanés mais il n'y a pas de mot d'ordre. Je ne souhaite pas qu'on en vienne à des mouvements, mais plutôt qu'on réfléchisse à la manière la plus optimale de gérer cette crise très grave", explique à l'AFP son président Xavier Beulin.





ETE 2016 :



Les premiers rendemments de la moisson 2016 sont catastrophiques, dans de nombreuses régions on semble revivre la terrible crise de 1976. Dans les campagnes on compare biensûr la crise de 1976 à cette nouvelle crise. Cependant cette crise de 2016, dure déjà depuis plus d'un an, de plus les prix sont plus bas et des coûts de productions encore plus élevé donc devont nous s'attendre à des conséquences encore plus dramatiques...



La FNSEA prépare pour fin août un "plan d'envergure", doté d'un volet consacré à la reconversion professionnelle et à la pré-retraite.



Pour finir sur un chiffre positif est c'est bien le seul... L'agriculture continue malgré tout de susciter des vocations: les installations de nouveaux éleveurs sont stables depuis 2011, tout comme les inscriptions dans l'enseignement agricole, selon le ministère.



Retrouvez l'article original sur Agriavis.com en cliquant sur le lien suivant : http://www.agriavis.com/news-8998-la+cr … bruit.html

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#2 22/07/2016 18:21:02

gb62
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Re:

je ne sais pas si le courrier de notre président de région aura des suites ... ???
http://i35.servimg.com/u/f35/16/40/58/29/crise10.jpg

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#3 22/07/2016 21:28:47

maxideutz
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Re:

Le titre est bien trouvé. En effet, ca s'aggrave, on ne voit plus Le Foll ni Beulin donc tout doit bien aller pour eux !!!..... Certains y croient encore, investissent à tour de bras, que ce soit matériel ou batiments, je ne sais pas qui aura raison entre celui qui aura foncé sans soucis ou celui qui aura su rester raisonnable.
Le temps qui n'est pas avec nous, ici, c'est grillé comme l'année dernière et l'aide sécheresse, elle va bien nous mettre en conflit entre agriculteurs, certains y ont eu droit d'autres non, dans mon cas je n'en ai pas la moindre nouvelle... Révoltant, dégoutant de voir ca, on a tous encaissé cette sécheresse pénible de 2015 et il n'y en aura qu'une partie qui y aura droit...
On a eu très peu d'eau ces 2 jours, le beau temps revient en force pour 10-15 jours, des mais qui ne poussent plus, pire, ils sont moins beau que l'année dernière alors il arrive un moment où tous ces problèmes accumulés, ca ne pourra que coincer financièrement et certains vont etre obligés d'arreter, peut-être moi avec, je ne sais pas.
On va se mettre en tète qu'il se passe des choses bien plus graves, surtout en ce moment, et qu'il ne faudra pas s'obstiner dans ce métier si ca ne veut plus "gazer" comme on dit ici.

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#4 22/07/2016 21:50:43

couz81
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Re:

je ne crois pas a cette crise .ici dé qu’il y a quelque ha a vendre ou a louer c est immédiatement vendue a des prix de folie .allé comprendre

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#5 22/07/2016 22:33:56

caseih
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Re:

+1,mais le soucis,c'est que souvent l'argent qui sert a acheter ces bien  aprix fous ne vient pas de l'agriculture
si les terres ne se payaient qu'avec les sous gagnes avec la ferme,ca se vendrait 3 fois moins cher
sans compter que beaucoup se saignent et se privent de tout sur le plan prive pour financer ce foncier
car qu'oi qu'en disent certains,si le foncier se vendait a son vrai prix et s'il etait disponible en quantite suffisante,il y aurai largement de quoi bien gagner sa vie en agriculture

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#6 23/07/2016 08:16:16

dgé
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Re:

couz81 a écrit:

je ne crois pas a cette crise .ici dé qu’il y a quelque ha a vendre ou a louer c est immédiatement vendue a des prix de folie .allé comprendre

ça concerne quel pourcentage ton affirmation icon_confused

les suicides, t'en a etendu parler, les faillite, beaucoup moins, ça se passe plutot en silence, et comme y'a souvent quelque chose à vendre, et comme les agriculteurs se contentent de peu en ressource, ça passe comme ça

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#7 23/07/2016 08:20:57

nivelle
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Re:

En 1980 , un notaire de Saint Quentin nous affirmait qu'une ferme de  100 à 150 ha se finançait en 3 générations -------------------avec enfant unique :
- la 1ere la loue et économise
-la 2eme l'achète et économise
- la 3 eme finit de la payer et n'a aucune économie
Qui a t'il de changé ?

Dernière modification par nivelle (23/07/2016 08:22:13)


Patience et longueur de l'étang font plus que force et nique l'orage

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#8 23/07/2016 10:54:05

charle14
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Re:

crise ou investissement démesuré?


Agrileaders aux chiottes, boîte de merde à éviter à tout prix...

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#9 23/07/2016 12:32:16

boeuf46
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Re:

charle14 a écrit:

crise ou investissement démesuré?

+1

le probleme est qu aujourdhui un investissement s amortis sur trop d annees faute de resultats suffisant est a la moindre baisse (technique ou prix ) il ne reste plus de revenu correct pour pouvoir vivre ou faire face au emprunt en cours.

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#10 25/07/2016 10:30:07

dgé
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Re:

nous sommes des entreprises, regardez les autres entreprise, sur combien d'années elles remboursent: les moins sur 5-7 ans: grands magasins, banques..., les artisans: sur 10-15 ans, nous, on peu compter des generations

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#11 25/07/2016 16:04:25

laruche
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Re:

beaucoup de foncier agricole , n'appartient plus aux agriculteurs . et ce de différentes façons : achat par des groupes , cautions bancaires ... mais ça c'est rien ! le pire est , la gestion des exploitations qui échappe a la plus part des exploitants . beaucoup , on voulu jouer dans la cour des grands , sans mesurer les conséquences . le libéralisme en enrichit quelques uns , mais aux dépend des autres . on serait tenté de dire : vous avez joué , assumez maintenant . mais il s'agit de l'agriculture , on ne peut pas la laisser tomber , donc on aide , mais ces aides , ne guérissent pas , elles prolongent l'agonie . c'est un cercle vicieux , plus on augmente les rendements , plus les prix baissent , plus les prix baissent , plus il faut de surface , plus il faut de surface , plus il faut d’investissement . on dirait un film : "il ne peut en rester qu'un" . quand on voit le niveau d'endettement de certain , icon_eek on se dit qu'ils ont de la chance d’être agriculteur !  dans n'importe quelle autre profession , la faillite aurait sonné depuis longtemps .


ce n'est jamais, le cheval qui tire la charrette, qui mange l'avoine !

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#12 25/07/2016 17:35:41

caseih
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Re:

oui,tu a d'accord sur ces points laruche,mais a un detail pres,l'element declencheur de depart,la hausse des rendements
ce n'est pas la hausse des rendements qui font baisser les prix,et d'ailleurs ce n'est pas non plus la baisse des prix qui provoque les agrandissmeents

deja les rendements ont tres peu progresse depuis les annees 80,c'est anecdotique
et de 2 meme avec des prix des produits remunerateurs,il faudrait que les structures s'agrandissent quand meme,a la difference qu'avec des prix bas,on s'agrandit pour pas disparaitre,avec des prix eleves ,on s'agrandit pour gagner un salaire
les charges augmentent sans cesse,certaines,les plus elevees,ont plus que triplees en 10ans,meme avec des prix des produits eleves,sans agrandissement,c'est la banqueroute sur le long terme

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#13 25/07/2016 19:31:50

laruche
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Re:

les exploitation agricole , qui rencontreraient le plus de difficultés , se situe entre 45 et 130 hectares . on dirait que les plus petites et les plus grosses , rencontre moins de problèmes . c'est assez étonnant .


ce n'est jamais, le cheval qui tire la charrette, qui mange l'avoine !

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#14 25/07/2016 20:11:44

nivelle
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Re:

laruche a écrit:

les exploitation agricole , qui rencontreraient le plus de difficultés , se situe entre 45 et 130 hectares . on dirait que les plus petites et les plus grosses , rencontre moins de problèmes . c'est assez étonnant .

Ce n'est que ton avis mais globalement c'est faux


Patience et longueur de l'étang font plus que force et nique l'orage

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#15 25/07/2016 20:15:01

dgé
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Re:

laruche a écrit:

dans n'importe quelle autre profession , la faillite aurait sonné depuis longtemps .

oui, mais nous, nous sommes "fier" de nos fermes, c'est pas facile de tourner la page, pas facile de laisser tomber la ferme que nos parents ont trimés à mener là, et puis on préleve peu quand ça va mal, mais y'a un bout à tout

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#16 25/07/2016 21:20:27

bobocop
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Re:

charle14 a écrit:

crise ou investissement démesuré?

INVESTISSEMENTS=PRODUCTIVITEE=RENTABILITEE=INVESTISSEMENTS=PRODUCTIVITEE=RENTABILITEE
ainsi de suite...

lol cool

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#17 25/07/2016 21:49:07

Fly49
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Re:

ça se concentre en agriculture comme ça s'est concentré dans quasiment tous les secteurs, et tout le monde ne peut pas s'orienter sur les marchés de niche.
Y'a pas de recette unique pour sauver sa peau ...

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#18 26/07/2016 00:53:12

laruche
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Re:

dgé a écrit:

laruche a écrit:

dans n'importe quelle autre profession , la faillite aurait sonné depuis longtemps .

oui, mais nous, nous sommes "fier" de nos fermes, c'est pas facile de tourner la page, pas facile de laisser tomber la ferme que nos parents ont trimés à mener là, et puis on préleve peu quand ça va mal, mais y'a un bout à tout

c'est valable aussi pour le boulanger , le mécano , ou l'épicier . mais eux n'ont pas les mêmes aides .


ce n'est jamais, le cheval qui tire la charrette, qui mange l'avoine !

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#19 26/07/2016 00:56:00

laruche
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Re:

Fly49 a écrit:

ça se concentre en agriculture comme ça s'est concentré dans quasiment tous les secteurs, et tout le monde ne peut pas s'orienter sur les marchés de niche.
Y'a pas de recette unique pour sauver sa peau ...

pas unique , mais souvent individuel ... ce que je veux dire , c'est qu'il faut parfois se prendre par la main , pour changer les choses .


ce n'est jamais, le cheval qui tire la charrette, qui mange l'avoine !

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#20 26/07/2016 08:38:32

dgé
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Re:

laruche a écrit:

dgé a écrit:

laruche a écrit:

dans n'importe quelle autre profession , la faillite aurait sonné depuis longtemps .

oui, mais nous, nous sommes "fier" de nos fermes, c'est pas facile de tourner la page, pas facile de laisser tomber la ferme que nos parents ont trimés à mener là, et puis on préleve peu quand ça va mal, mais y'a un bout à tout

c'est valable aussi pour le boulanger , le mécano , ou l'épicier . mais eux n'ont pas les mêmes aides .

ton cerveau est bridé mon pauvre, eux n'ont pas la concurrence mondiale, le boulanger espagnol, ou américain ne lui fait pas de l'ombre

vivement que le SMIC soit ramené au niveau du salaire moyen européen, on verra si vous avez la même vu

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#21 26/07/2016 10:17:40

Erwin
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Re:

laruche a écrit:

dgé a écrit:

laruche a écrit:

dans n'importe quelle autre profession , la faillite aurait sonné depuis longtemps .

oui, mais nous, nous sommes "fier" de nos fermes, c'est pas facile de tourner la page, pas facile de laisser tomber la ferme que nos parents ont trimés à mener là, et puis on préleve peu quand ça va mal, mais y'a un bout à tout

c'est valable aussi pour le boulanger , le mécano , ou l'épicier . mais eux n'ont pas les mêmes aides .

Le boulanger, le mécano ou l'épicier français n'est pas en concurrence avec son homologue Brésilien , Chinois ou Roumain alors que l'agriculteur ... !

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#22 26/07/2016 11:38:07

laruche
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Re:

cela dépend des agriculteurs , et c'est un choix que vous avez fait . et en plus , bien sur , que l'épicier est en concurrence avec le reste du monde ... vous n'avez jamais entendu parler des supermarchés ?  même les dentistes , sont en concurrence ! les maçons , les couvreurs etc ... la concurrence a tous va , c'est pour tout le monde , il faut se réveiller , les gars !  et il faut quand même reconnaitre , que beaucoup d'entre nous , se contente d'aller se faire "peser" a la coop , sans jamais chercher d'autres solutions , et comme par hasard , c'est ceux qui pleurent le plus .


ce n'est jamais, le cheval qui tire la charrette, qui mange l'avoine !

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#23 26/07/2016 19:21:41

dgé
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Re:

la concurrence est intra pays, nous, ça fait plus d'1 siècle qu'elle est mondiale, vivement que tu gagnes ce qu'un roumain gagne pour comprendre quelque chose, tu dois faire parti des 10% d’illettrés du pays, c'est pas possible autrement, à toujours en chier sur les agriculteurs

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#24 26/07/2016 19:48:12

nivelle
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Re:

Laruche : si tu pouvais nous expliquer les autres solutions -----crédibles --------> tu sauverais l'agriculture


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#25 26/07/2016 19:49:19

dgé
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Re:

laruche connait mieux le métier que nous, mieux kla filière que nous, mieux le monde que nous, bref, la ruche sait tout sur tout, impossible de lui apprendre plus, le disque dur est bloqué

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